En marge des festivités du cinquantenaire de l’indépendance du Kenya, les délégations du Mouvement du 23-Mars (M23, ex-rébellion défaite dans l’est de la RDC) et du gouvernement congolais se sont accordées sur une formule en trois temps pour consacrer la fin des pourparlers de Kampala.
Le sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité s’est achevé samedi à Paris. À l’issue de cette 26e rencontre franco-africaine, marquée par la disparition de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela et la crise centrafricaine, la France et une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement du continent se sont mis d’accord sur la nécessité de mettre rapidement en place, d’ici 2015, une force africaine de réaction rapide.
La construction d’une seconde ligne de chemin de fer Nairobi-Mombasa a été lancée le 28 novembre. Le projet, estimé à environ 14 milliards de dollars, s’étendra à terme à l’Ouganda et au Rwanda.
Mary Robinson, envoyée spéciale de l’ONU dans les Grands Lacs, est arrivée mercredi à Kinshasa dans le cadre d’une tournée d’une semaine dans la région. Elle tentera notamment de soutenir les efforts de paix dans l’est de la RDC.
Ces dernières années, Joseph Kony est devenu l’Africain le plus recherché du continent. Des ONG et des particuliers se bousculent sur le web pour collecter des sommes d’argent au nom de la traque du chef militaire de la LRA. Au risque de transformer le seigneur de guerre en fonds de commerce…
Le président de la transition, Michel Djotodia, affirme négocier avec le chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, recherché pour crimes contre l’humanité. Mais les États-Unis et l’ONU sont septiques sur la réalité de ces contacts. Explication.
Le chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, se trouverait en Centrafrique où les autorités de Bangui négocient avec lui pour qu’il sorte de la clandestinité, a indiqué mercredi un responsable de l’ONU.
Le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda auront un visa touristique unique à partir de janvier 2014. Ce visa devrait rapidement s’étendre au Burundi et à la Tanzanie.
C’est souvent la règle du « j’y suis, j’y reste » qui s’applique au sommet de la plupart des États africains. Une fois au pouvoir, les présidents excluent toute éventualité de retraite. Mais il existe aussi des exceptions. Tour d’horizon.
Leur intervention en Somalie leur vaut la haine des jihadistes locaux. Pour se protéger contre d’éventuels attentats, les Éthiopiens ont transformé leur pays en forteresse. Avec succès jusque-là.
Au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, jeudi, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a déclaré que la RDC voudrait voir aboutir dans un « délai raisonnable » les pourparlers de Kampala par la signature d’un « document » avec le M23. Une déclaration qui intervient au lendemain de la scission de l’ex-mouvement rebelle en deux branches distinctes.
Venu d’AmericanTower Corporation en Ouganda, Hans Paulsen devient directeur général du distributeur pétrolier. Il avait auparavant participé à l’intégration des stations Agip dans le réseau Shell en Afrique de l’Est.
C’est officiel : le Mouvement du 23-Mars (M23) a désormais deux branches distinctes. Son secrétaire permanent, Serge Kambasu Ngeve, affirme bénéficier du soutien de la « majorité » des membres de l’ex-rébellion et annonce son intention de signer les « conclusions » des pourparlers de Kampala avec le gouvernement congolais. C’est la naissance de l’aile dite « réaliste » du M23.
Réunis lundi à Kampala, le gouvernement de République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du M23, récemment défaits après 18 mois d’affrontements meurtriers, ne sont pas parvenus à signer un important accord de paix, a annoncé le gouvernement ougandais, médiateur dans les pourparlers.
La République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du M23 doivent signer lundi soir à Kampala un important accord de paix, qui restera cependant insuffisant à lui seul à régler 20 ans de conflit dans l’est congolais.
L’Ouganda a annoncé vendredi que Sultani Makenga et les autres combattants du Mouvement du 23-Mars (M23), réfugiés sur son sol, ne seront pas remis aux autorités congolaises, avant que leur sort ne soit fixé par l’accord de Kampala entre le M23 et Kinshasa. François Muamba, chargé de suivi pour la RDC de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, rappelle la position du gouvernement congolais sur le sujet. Interview.
Dix mois après le début des pourparlers de Kampala entre le Mouvement du 23-Mars (M23) et le gouvernement congolais, la médiation ougandaise a annoncé vendredi qu’un accord de paix sera signé le 11 novembre entre les deux protagonistes. Un compromis politique qui intervient quelques jours après la défaite militaire de la rébellion sur le terrain.
Deux jours après avoir signalé une possible présence en Ouganda de Sultani Makenga, chef militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), Kampala a déclaré vendredi que les combattants du M23, réfugiés sur son sol après la débâcle de leur rébellion dans l’est de la RDC, ne seront pas remis aux autorités de Kinshasa avant qu’un accord de paix ne fixe leur sort.
À en croire une source militaire ougandaise, Sultani Makenga, le chef militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), s’est rendu et est détenu depuis mercredi « quelque part » en Ouganda. En attendant la signature d’un éventuel accord entre ses délégués à Kampala et le gouvernement de la RDC…
L’armée congolaise se préparait vendredi à un nouvel assaut contre les derniers bastions des rebelles du M23 près de Bunagana, dans l’Est de la République démocratique du Congo, selon le gouverneur provincial et un témoin.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) se dirigeaient, mercredi, vers Rutshuru (80 km au nord de Goma). Leur objectif : les collines verdoyantes de Chanzu, Mbuzi et Runyoni, à environ 2 000 mètres d’altitude, où les rebelles du Mouvement du M23-Mars sont retranchés.
Les chefs d’État du Rwanda, de l’Ouganda et du Kenya se sont réunis en sommet à Kigali ce lundi 28 octobre, où ils ont approfondi la question de l’intégration économique. Le Burundi et la Tanzanie n’ont pas pris part à ces décisions, qualifiées « d’illégales » par Dar es-Salaam.
Malgré la suspension, lundi, des discussions de paix entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23, la communauté internationale gardait l’espoir d’un accord rapide qui éviterait un nouvel embrasement dans l’est du pays.
Les négociations de Kampala entre le gouvernement de Kinshasa et les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) ont été suspendues, lundi, ont indiqué les deux parties.
Les négociations de Kampala entre la RDC et le M23 seraient au bord de l’échec, à en croire les paroles, dimanche, d’un haut responsable congolais. La veille, les rebelles avaient pourtant fait état de progrès dans les discussions.
La réunion exceptionnelle des dirigeants de l’Union africaine (UA) dont l’objet est de réexaminer ses relations avec le Cour pénale internationale (CPI) s’est ouverte, ce vendredi, à Addis Abeba. « Loin de promouvoir la justice et la réconciliation (…), la CPI s’est transformée en instrument politique », a notamment déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le ministre éthiopien des Affaires étrangères, dont le pays préside l’UA. De Joseph Kony à Charles Blé Goudé, ce sont pas moins de 29 ressortissants du continent qui sont ou ont été dans le viseur de la CPI.
Les États membres de l’Union africaine vont-ils se retirer en masse de la CPI ? Réponse lors du sommet extraordinaire convoqué à Addis-Abeba, les 11 et 12 octobre.