Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du mouvement M23 vont entamer des discussions dimanche à Kampala afin de ramener la paix dans l’Est de la RDC, théâtre de nouveaux combats ces derniers mois, a annoncé samedi le porte-parole de la délégation des rebelles à l’AFP.
La force de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC) est « une grande honte » et elle se livre « à une sorte de tourisme militaire » dans le pays, a déclaré samedi le président ougandais Yoweri Museveni.
Les négociations entre le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) vont s’ouvrir « d’ici un ou deux jours », a déclaré mardi 4 décembre le ministre congolais de l’Intérieur, Richard Muyej Mangez, en visite à Goma.
L’armée de la République démocratique du Congo (RDC) a fait son retour, lundi 3 décembre, à Goma, ville que le Mouvement du 23 mars (M23) avait quitté il y a deux jours. Mais le flou régnait toujours sur les négociations prévues entre les autorités congolaises et les rebelles, promises en échange du repli de ces derniers.
Le Rwanda et l’Ouganda ont à nouveau été accusés de soutenir les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) en RDC. Dans une lettre datée du 26 novembre, le comité d’experts de l’ONU détaille les soutiens que Kampala et surtout Kigali auraient apportés au M23 : armes, équipements mais également troupes en territoire congolais. Selon le document, dévoilé par le « New-York Times », l’offensive de Goma aurait même été en partie commandée par des officiers de l’armée rwandaise.
Un camp de déplacés congolais a été attaqué par des « hommes armés » dans la nuit de samedi à dimanche près de Goma, ville clé de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) tout juste évacuée par les rebelles du M23, a-t-on appris auprès du HCR et du responsable congolais du camp.
Le retrait des rebelles du M23 de Goma , capitale de la riche province minière du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, est « un pas vers la bonne direction », a affirmé dimanche à l’AFP le porte-parole du gouvernement de RDC, Lambert Mende.
Les rebelles congolais du M23 ont quitté samedi comme promis Goma, la capitale de la riche province minière du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), qu’ils avaient prise le 20 novembre à l’armée régulière du pays dans une démonstration de force.
Un convoi composé de quelques centaines d’hommes de la rébellion congolaise du M23 a commencé samedi à quitter la ville de Goma, capitale de la riche province minière du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ont constaté des journalistes de l’AFP.
Le chef militaire de la rébellion M23, le général Sultani Makenga, a accusé vendredi la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) de bloquer le retrait de ses troupes de Goma, où un peu plus de 270 policiers congolais sont arrivés, vendredi 30 novembre.
Depuis que le chef militaire du M23, Sultani Makenga, a annoncé que ses troupes se retireraient de Goma, les signes du repli restent peu visibles. Il devrait être effectif vendredi 30 novembre « ou peut-être le jour suivant », samedi, a déclaré, jeudi, un porte-parole des rebelles, Amani Kabasha.
Dar es-Salaam veut s’impliquer davantage dans les médiations au sein de sa sous-région. Explications du ministre tanzanien des Affaires étrangères, Bernard Membe.
Les rebelles du M23 ont conquis la ville du Nord-Kivu en cinq jours, avant d’initier un mouvement de retrait une semaine plus tard, le 28 novembre. L’armée congolaise n’a quasiment pas résisté et les Casques bleus ne se sont pas interposés. La seule issue, à présent, est le dialogue. Mais le rapport de forces n’est pas en faveur de Kinshasa. Un reportage de notre envoyé spécial, paru dans J.A. n° 2707.
La rébellion congolaise du M23 a entamé mercredi 28 novembre son retrait de la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Elle répond ainsi au préalable posé par Kinshasa avant toute négociation de paix.
D’après des habitants de Goma, des camions de munitions et de vivres de la rébellion du M23 ont commencé à quitter la ville mercredi 28 novembre. Le général Sultani Makenga, chef militaire du M23, avait évoqué mardi un retrait total de Goma d’ici vendredi.
Le chef militaire du Mouvement du 23 mars (M23), Sultani Makenga, a assuré, mardi 27 novembre, qu’il respectera la demande formulée lors du sommet de Kampala concernant un retrait de ses troupes de Goma, occupée depuis le 20 novembre. Il se donne jusqu’à vendredi pour entamer ce repli vers les « positions initiales » de la rébellion « dans le territoire de Rutshuru », au Nord-Kivu.
En manière de représailles, le président ougandais Yoweri Museveni aurait décidé, en cas de sanctions, de concéder six licences de blocs pétroliers au mégagroupe chinois Cnooc, au détriment du français Total.
À la suite de « pourparlers militaires » avec des chefs d’état-major de la région, lundi 26 novembre à Kampala, Sultani Makenga, le chef militaire des rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), a accepté de retirer ses troupes des villes de Goma et de Sake, selon le chef d’état-major de l’armée ougandaise, cité par Reuters. Mais le président du M23 et chef politique de la rébellion, Jean-Marie Runiga, a posé plusieurs conditions à ce retrait.
Le chef militaire de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), le général Sultani Makenga, a accordé à « Jeune Afrique » sa première interview depuis la prise de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, le 20 novembre. Cet entretien exclusif a été réalisé dimanche 25 novembre.
Les efforts diplomatiques s’accentuent pour une sortie de crise en RD Congo, où les rebelles du M23 sont pressés par l’Union africaine de quitter Goma, principale ville de l’est, alors que le chef du M23 espérait dimanche une nouvelle rencontre avec le président congolais Joseph Kabila.
Les chefs d’Etat africains réunis samedi à Kampala pour un sommet consacré au conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont demandé aux rebelles de cesser les hostilités et de se retirer de Goma « d’ici 48 heures ».
L’offensive des rebelles du M23 a marqué le pas vendredi autour de Sake, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), après l’échec d’une contre-offensive de l’armée ayant poussé des milliers de civils à fuir, alors qu’un sommet régional est prévu samedi à Kampala. Des dizaines de civils congolais ont été évacués par pont aérien des territoires tenus par la rébellion de M23 dans l’est de la RDC, a également annoncé vendredi l’ONU à New York.
L’avancée du Mouvement du 23 mars (M23) vers vers Bukavu est toujours stoppée, vendredi 23 novembre, au niveau de la ville de Saké, à une trentaine de kilomètres de Goma. Les rebelles congolais ont réclamé une nouvelle fois, jeudi 22 novembre, un dialogue avec le président Joseph Kabila.
Joseph Kabila, Paul Kagamé, Yoweri Museveni. Les présidents de la République démocratique du Congo (RDC), du Rwanda et de l’Ouganda étaient réunis mercredi 21 novembre à Kampala pour sommer les rebelles du M23 de se retirer de Goma. La principale ville de l’est de la RDC est tombée mardi aux mains de la rébellion, qui exige que Kabila quitte le pouvoir.
Au lendemain de la prise de Goma, le M23 a convié les éléments des FARDC encore présents dans la ville à se rendre et à intégrer la rébellion. Plus de 2 000 soldats loyalistes et 700 policiers auraient déjà répondu à l’appel, selon le mouvement qui prétend désormais vouloir « aller libérer Kinshasa ».
La nouvelle épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola qui s’est déclarée en Ouganda à la mi-novembre a fait depuis trois morts dans le district de Luwero, au nord de Kampala, a indiqué samedi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Une nouvelle épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola s’est déclarée en Ouganda, où elle a déjà tué deux personnes au nord de Kampala, un mois après la fin officielle d’une précédente flambée qui avait fait 17 morts dans l’ouest, a annoncé la ministre ougandaise de la Santé.
Les États-Unis ont annoncé, mardi 13 novembre, qu’ils plaçaient Sultani Makenga, chef des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), sur leur liste noire pour son implication dans le conflit en République démocratique du Congo (RDC).
L’Ouganda a menacé vendredi de retirer ses troupes de Somalie, où elles forment l’ossature de la force de l’Union africaine, et des autres opérations de paix auxquelles elles participent, si l’ONU ne revient pas sur ses accusations concernant son rôle dans l’est de la RDC.
Des hommes en armes se sont affrontés, dimanche 29 octobre en début de soirée à Sake dans la région du Nord-Kivu, à 27 kilomètres à l’ouest de Goma, a appris l’AFP de source sécuritaire. Une confusion entre des soldats, ivres, des FARDC serait à l’origine de cet accrochage qui a fait quatre morts, selon Radio Okapi.