Le président ougandais sera candidat à sa propre succession, lors du scrutin de 2011. Face à une opposition désunie, il a toutes les chances de rester au pouvoir.
Anciens alliés, nouveaux rebelles : longtemps les armes à la main au côté du guérillero Paul Kagamé, ils ont mis fin au génocide au Rwanda en 1994. De leur exil, ces ex-figures du Front patriotique rwandais (FPR) appellent désormais à « renverser le président-dictateur ».
Pour se protéger contre l’Armée de résistance du Seigneur, des villageois du Sud-Soudan forment des milices d’autodéfense. Une riposte courageuse mais futile.
Un rapport d’un regroupement d’ONG du Nord-Kivu accable la rébellion ougandaise qui sévit dans la région, mais aussi les forces de l’armée régulière qui participent aux violences contre les populations civiles.
L’enquête sur les responsables des attentats qui ont fait 76 morts à Kampala en juillet dernier, a déjà permis l’arrestation de 32 personnes. Mises en examen, elles seront bientôt jugées et d’autres supects pourraient encore être arrêtés.
Incontournable dans la région, Yoweri Museveni tente de préserver la stabilité de son pays et la bienveillance des bailleurs de fonds. Rapide revue des relations du chef de l’État avec ses voisins, proches ou lointains.
Au pouvoir depuis vingt-quatre ans, le chef de l’État ougandais briguera un nouveau mandat lors de la présidentielle de février 2011. Les attentats qui ont ensanglanté son pays il y a un mois l’ont replacé au centre du jeu diplomatique dans la région. Et bien au-delà. Portrait d’un habile va-t-en-guerre.
Selon les premiers résultats partiels, Paul Kagamé devrait être triomphalement réélu avec un score sensiblement identique à celui de 2003 – plus de 90 % des suffrages. Ses partisans et lui fêtent déjà sa victoire.
Sans rival, sans égal et donc grandissime favori de l’élection présidentielle du 9 août, le chef de l’État rwandais est en route pour un nouveau mandat de sept ans. Le temps de préparer sa succession ?
L’autoproclamé « roi des rois d’Afrique » ne ferait-il plus recette ? Lutte contre le terrorisme, guerre en Somalie, poursuites internationales contre Omar el-Béchir… Les chefs d’État réunis en Ouganda pour le 15e sommet de l’organisation panafricaine, du 25 au 27 juillet, se sont consacrés à l’essentiel. Et ont « retoqué » le débat sur les États-Unis d’Afrique cher à Mouammar Kadhafi. Récit d’une perte d’influence.
Trois Kényans, soupçonnés d’implication dans les attentats du 11 juillet qui ont fait 76 morts à Kampala en pleine retransmission télévisée de la finale de la Coupe du monde de football, ont été inculpés vendredi par la justice ougandaise de ces assassinats revendiqués par les islamistes somaliens Chaabab.
Avec le rachat des opérateurs africains par des multinationales, les pionniers ont laissé la place à des cadres expérimentés qui vont de poste en poste sur le continent.
Selon l’ONU, l’offensive de l’armée congolaise contre des rebelles ougandais dans la province du Nord-Kivu ne provoque pour l’instant qu’un seul résultat concret : le déplacement de dizaines de milliers de civils.
Le Guide libyen n’a pas obtenu gain de cause auprès de ses frères, chefs d’État africains. Loin des débats sur l’évolution des institutions de l’organisation, terrorisme et justice internationale ont été au cœur du 15e sommet de l’Union africaine.
Deux semaines après le double attentat revendiqué par les Chabaab somaliens en Ouganda, l’Union africaine s’est saisie de ce dossier. Elle a promis de renforcer la force de paix en Somalie et de continuer à soutenir le gouvernement de transition.
Les dirigeants africains, réunis au sommet de l’UA à Kampala, ont abordé le problème des Chabaab, auteurs d’un attentat meurtrier dans la ville ougandaise le 11 juillet dernier.
En pleine polémique sur l’accusation de génocide de la Cour pénale internationale à l’encontre du président soudanais Omar el-Béchir, les intervenants à la cérémonie d’ouverture du Sommet de l’Union africaine ont insisté sur la nécessité pour l’Afrique de s’approprier pleinement son destin.
Le débat sur les « États-Unis d’Afrique », cheval de bataille de la Libye mais idée combattue par l’Afrique du Sud à ce stade, a refait surface à la veille du Sommet des chefs d’État de l’Union africaine, qui s’est ouvert ce dimanche à 11h30 à Kampala.
Des attaques perpétrées par les islamistes Chabaab à Kampala ont fait 73 morts et des dizaines de blessés. L’Ouganda paie sa participation à la force de maintien de la paix en Somalie.
L’enquête continue après le double attentat survenu en Ouganda. Elle a permis d’arrêter une vingtaine de suspects, dont plusieurs Pakistanais et de confirmer la participation de deux kamikazes à l’attaque terroriste.
La Somalie s’est invitée dans la campagne pré-électorale ougandaise avec les attentats meurtriers de Kampala, l’opposition dénonçant les risques d’une implication militaire accrue à Mogadiscio prônée par le chef de l’Etat Yoweri Museveni.