L’enquête continue après le double attentat survenu en Ouganda. Elle a permis d’arrêter une vingtaine de suspects, dont plusieurs Pakistanais et de confirmer la participation de deux kamikazes à l’attaque terroriste.
La Somalie s’est invitée dans la campagne pré-électorale ougandaise avec les attentats meurtriers de Kampala, l’opposition dénonçant les risques d’une implication militaire accrue à Mogadiscio prônée par le chef de l’Etat Yoweri Museveni.
Après les attentats en Ouganda, revendiqués par la milice somalienne des Shebab, le président a appelé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour stabiliser le pays, dont il ne contrôle plus qu’une partie.
Le président ougandais s’est montré particulièrement agressif envers la milice shebab, qui a revendiqué les attentats de dimanche soir à Kampala. Yoweri Museveni veut envoyer davantage de soldats en Somalie et réclame un changement de mandat des troupes de l’Amisom pour « passer à l’offensive ».
L’un des deux attentats meurtriers qui ont fait 76 morts dimanche soir à Kampala a été perpétré par un kamikaze, a annoncé mercredi à l’AFP le ministre ougandais des Affaires intérieures, Matia Kasaija.
Décideurs politiques ou leaders de la société civile ? Barack Obama a bien du mal à choisir ses invités pour fêter, en août, l’anniversaire des indépendances africaines.
Plusieurs personnes ont été arrêtées par les autorités ougandaises, au lendemain du double attentat revendiqué par les Shebab et qui a fait 76 morts à Kampala.
Depuis 2006, le groupe djihadiste somalien ne cesse de monter en puissance malgré l’intervention de la mission de l’Union africaine. Aujourd’hui, les Shebab semblent en mesure de frapper à l’étranger.
Un double attentat à la bombe qui a fait 74 morts selon un bilan officiel provisoire s’est produit dimanche soir dans un restaurant et un centre sportif de Kampala où était retransmise la finale de la Coupe du monde. La milice islamiste somalienne Shebab a revendiqué l’attaque. Les autorités affirment que les spectateurs du Mondial étaient visés.
Les milliers de Rwandais encore réfugiés à l’étranger, pour la plupart en Afrique subsaharienne, pourraient perdre leur statut l’an prochain. Et devraient ainsi voir leur sort remis en question, entre pays d’accueil et terre d’origine. Entre rêve de retour et traumatisme du génocide.
Une attaque à l’arme automatique de l’Armée de résistance du seigneur a fait quatre morts, dimanche, dans la région de Bangassou, dans le sud-est de la Centrafrique, d’après la Croix-Rouge. La rébellion aurait enlevé six personnes.
La Centrafrique souhaite l’aide des États-Unis pour « neutraliser » la rébellion ougandaise de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) active sur son territoire, a déclaré le chef de la diplomatie centrafricaine, cité lundi par la radio d’État.
Jean-Bosco Uwinkindi figure sur la liste des onze personnes les plus recherchées par le Tribunal pénal international pour le Rwanda pour leur implication dans le génocide rwandais. Cet ancien pasteur vient d’être arrêté en Ouganda.
L’Afrique du Sud a mis en cause des « agents » et un « pays étranger » – sans citer le Rwanda – dans la tentative d’assassinat du général rwandais Kayumba Nyamwasa, exilé en Afrique du Sud depuis février dernier – un officier ambitieux, très proche des services ougandais, et qui se pose depuis une décennie en rival du président Paul Kagamé.
Le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, le Burundi et le Rwanda instaurent, ce jeudi 1er juillet, un marché commun. Un exemple d’intégration économique sans équivalent en Afrique, dont il restera à mesurer le degré d’application réel sur le terrain.
Ce 30 juin, la RD Congo célèbre le cinquantenaire de son indépendance avec de nombreux invités. Mais les violations répétées des droits de l’homme dans le pays donnent un goût amer à la fête et incitent le principal parti d’opposition, le MLC, à boycotter les commémorations.
L’armée du « pasteur » Kony, affaiblie, ne prendra jamais Kampala mais continue de semer la terreur dans toute la région. Les États-Unis misent sur le développement économique pour arrêter le massacre.
Mardi 8 juin, le ministère ougandais des Affaires étrangères a fait savoir que le président soudanais, Omar el-Béchir, serait bien convié au sommet de l’Union africaine, prévu fin juillet à Kampala. Samedi, la présidence ougandaise avait affirmé le contraire, s’attirant les foudres du Soudan.
Pour financer son développement de façon autonome, le continent doit revoir ses politiques de prélèvements. Particuliers, entreprises et multinationales sont dans le collimateur pour remplir les caisses des États.
L’exclusion du président soudanais Omar el-Béchir de la conférence de l’Union africaine (UA), prévue en juillet en Ouganda, a créé un incident diplomatique. Khartoum réclame une rétractation de Kampala, des « excuses publiques », voire le transfert du sommet dans une autre capitale.
Alors que les regards des investisseurs du monde entier se tournent vers le continent et son potentiel de croissance alléchant, les groupes français marquent le pas ou abandonnent du terrain. État des lieux.
Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) qui se sont tenues à Abidjan, du 27 au 28 mai, ont été l’occasion de réélire Donald Kaberuka à la tête de l’institution. Et de discuter de certaines médiations brûlantes.
La conférence internationale destinée à renforcer les attributions de la Cour pénale internationale (CPI) a été l’occasion pour le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon de saluer le chemin parcouru par l’institution juridique depuis sa création en 2002.
Seul Paul Kagame a confirmé sa venue au Sommet de Nice les 31 mai et 1er juin prochains. Les autres présidents des pays des Grands Lacs ne feront pas le voyage jusqu’en France.
Le président américain Barack Obama a promulgué une loi réclamant la mise en place d’une stratégie par son administration pour combattre l’Armée de résistance du seigneur (LRA). Cette rébellion ougandaise, qui opère également en Centrafrique, en RD Congo et au Soudan, est considérée comme l’une des plus violentes du monde.
Le Premier ministre kenyan, Raila Odinga, a déclaré dimanche que les pays du bassin du Nil ne menaceraient jamais les intérêts de l’Egypte. Le Caire s’oppose en effet à un nouvel accord des Etats de la région sur le partage des eaux du fleuve, signé le 14 mai dernier à Entebbe (Ouganda).