Si la candidature de l’ancien Premier ministre de la RD Congo pourrait faciliter l’acceptation du prochain scrutin à l’international, Matata Ponyo Mapon reste peu apprécié d’une grande partie des caciques du régime.
Président de l’Assemblée nationale et bénéficiant de la confiance de Joseph Kabila, Aubin Minaku Ndjalandjoko semble être le candidat le mieux placé pour succéder au chef de l’État sortant.
L’ancien ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, désormais au secrétariat permanent du parti au pouvoir, a porté certaines réformes controversées.
Et si le dauphin de Joseph Kabila était, à son image, issu des rangs de l’armée ? Le général d’armée Didier Etumba Longila a, en tout cas, plusieurs atouts dans son jeu.
L’opérateur portuaire dubaïote DP World a annoncé le 25 mars avoir remporté une concession de 30 ans pour le port en eau profonde de Banana, le premier du pays, et prévoit d’investir 350 millions de dollars dans la première phase de développement de ces infrastructures.
Si certains candidats à la succession de Joseph Kabila font déjà figure de favoris à la prochaine présidentielle, le chef de l’État a assuré à Antoine Gizenga, le chef du Parti lumumbiste unifié (Palu), qu’il pouvait élargir ses choix.
Dans une correspondance qui a fuité vendredi sur les réseaux sociaux, le procureur général de la République sollicite de la Cour suprême de justice la fixation d’audience dans l’affaire dite des mercenaires qui l’oppose depuis 2016 à Moïse Katumbi. Ce document le désigne comme un citoyen « congolais ».
Mercredi 21 mars à Kinshasa, une conférence de presse menée par les ministres du Transport et du Portefeuille a présenté le projet du port en eaux profondes de Banana, un chantier mené par l’émirati DP World. Mais rien n’est encore signé.
Une municipalité du sud de l’Italie a confirmé à Jeune Afrique que « Moïse Katumbi d’Agnano » avait bien détenu la nationalité italienne entre 2000 et 2017. Cette situation, contraire au droit congolais, pourrait porter préjudice à la candidature de l’opposant à l’élection présidentielle, prévue pour décembre prochain.
La semaine dernière, sept compagnies minières ont claqué la porte de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), présidée par Albert Yuma, sur fond de révision annoncée des partenariats de la Gécamines avec ces sociétés étrangères. Ce dernier leur reproche leur arrogance et leur « obstination à vouloir défendre leurs régimes préférentiels ».
Dans ce 1er chapitre du reportage en BD « Lucha, chronique d’une révolution sans armes au Congo », la journaliste Justine Brabant et la dessinatrice Annick Kamgang reviennent sur les origines du mouvement citoyen congolais.
La cour militaire de Bukavu a condamné à mort mercredi Abbas Kayonga, ex-chef anti-corruption de la riche province minière du Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo. Il a été transféré immédiatement à Kinshasa.
Le patriarche Antoine Gizenga, chef du Parti lumumbiste unifié (Palu), a été reçu lundi par le président congolais Joseph Kabila à Kinshasa. Si rien n’a filtré de l’entretien entre les deux hommes, une photo de la rencontre permet d’en comprendre les enjeux.
Tirs à balles réelles dans la foule, arrestations arbitraires, dissimulation de cadavres… Un rapport des Nations unies revient sur la répression menée pendant un an par les forces de sécurité congolaises face aux manifestations contre le régime du président Joseph Kabila.
« Plus de 200 individus » ne remplissant pas les conditions d’accès à la magistrature congolaise ont été identifiés par une commission d’enquête mise en place fin 2017. Les faussaires seront poursuivis, a annoncé ce mardi Alexis Thambwe Mwamba, le ministre de la Justice.
Moïse Katumbi, qui a lancé son mouvement début mars, avait convié plusieurs figures de l’opposition, qui ont préféré décliné tout net l’invitation, ou ont avancé des problèmes d’organisation.
Tendresse Bouenissa, 25 ans et d’origine congolaise, raconte son histoire entrepreneuriale. Elle utilise ses expériences passées afin de motiver les autres porteurs de projets désireux, tout comme elle, de vivre une vie rêvée.
Les proches de l’opposant congolais en exil Moïse Katumbi ont écarté samedi tout « plan B » à sa candidature à l’élection présidentielle en République démocratique du Congo, pour ne pas céder à « Dieu le père », le président Joseph Kabila.
Un an après la mort des deux experts de l’ONU, Zaida Catalán et Michael Sharp dans le Kasaï, un de leurs collègues dénonce les erreurs commises dans la première enquête conduite par les Nations unies.
La FEC, organisation patronale de la RDC, vient de perdre d’un seul coup sept adhérents : les principales sociétés minières du pays, qui estiment « ne pas être représentées de manière adéquate » par l’organisation présidée par Albert Yuma. Cette annonce intervient alors que ces sociétés se sont vues le mois dernier signifiées une prochaine renégociation de leurs partenariats avec la Gécamines, la société d’État dirigée par un certain… Albert Yuma.
En partenariat avec Amnesty International et La Boîte à Bulles, JA vous dévoile chaque semaine en exclusivité un épisode de « Lucha, chronique d’une révolution sans armes au Congo », un reportage en bande dessinée réalisé par la journaliste Justine Brabant et la dessinatrice Annick Kamgang.
En dépit des critiques, le président de la Commission électorale nationale indépendante défend mordicus l’achat de machines à voter à la société Miru Systems. La transaction n’a pourtant pas été d’une parfaite clarté.
L’Ituri a été le théâtre d’une nouvelle tuerie, dans la nuit de lundi à mardi, dans des villages du territoire de Djugu, au nord du chef-lieu Bunia. Selon les bilans, entre 30 et 40 personnes ont été tuées.
En décembre dernier, le Parlement a modifié l’article 58 de la loi électorale, permettant désormais à une même personne de pouvoir « assister » un nombre illimité d’électeurs, faisant ainsi craindre pour le secret du vote.
Contraint à l’exil depuis près de deux ans, l’opposant Moïse Katumbi a lancé ce lundi le mouvement « Ensemble pour le changement » depuis Johannesburg, en Afrique du Sud. Un rassemblement politique autour de sa candidature pour la présidentielle à venir en RDC.
Les populations de la province de l’Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, ont lancé lundi un appel à une « assistance urgente » en faveur des centaines de milliers de déplacés, qui fuient la reprise des violences intercommunautaires dans la région.