Après deux jours de combats, les rebelles du M23 se sont emparés de plusieurs villes et villages du territoire de Rutshuru, provoquant la fuite de plus de 100 000 personnes.
En RDC, la conclusion du parquet selon laquelle l’opposant s’est suicidé a été rejetée vendredi par son parti et des défenseurs des droits humains, qui réclament une contre-expertise.
Plus de sept mois après la mort du porte-parole du parti de Moïse Katumbi, le procureur général près la Cour de cassation a finalement affirmé que Chérubin Okende s’était « suicidé ». Les proches de ce dernier dénoncent un « déni de justice ».
Dans un courrier adressé au Premier ministre congolais, le club star de Lubumbashi accuse l’ANR de compliquer à dessein les déplacements des joueurs, et le gouvernement de lui faire payer sa proximité avec l’opposant Moïse Katumbi.
Le président congolais s’est rendu à Luanda, le 27 février, pour échanger avec son pair angolais, Joao Lourenço. Objectif : évoquer les conditions d’un dialogue bilatéral avec le président rwandais Paul Kagame. Il est temps : le conflit se régionalise.
La mission de l’ONU cède la base de Kamanyola, au Sud-Kivu, aux forces de sécurité congolaises ce 28 février. Marquant ainsi le lancement de la première des trois phases de son plan de départ, après vingt-cinq ans de présence dans le pays.
Notre correspondant en RDC est maintenu en détention à la prison centrale de Kinshasa : sa demande de libération provisoire a une nouvelle fois été rejetée ce 27 février, après expiration du délai légal de quarante-huit heures.
Les avocats de notre correspondant à Kinshasa ont déposé, ce 23 février, une nouvelle demande de mise en liberté. Au lendemain d’une déclaration du président Félix Tshisekedi, qui l’a estimé « peut-être victime » des « tergiversations » de la justice.
« C’est comme si l’Union européenne nous faisait la guerre par procuration » : le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a vivement critiqué jeudi 22 février le protocole d’accord signé cette semaine entre l’Union européenne et le Rwanda.
Au lendemain de l’évocation par le président Félix Tshisekedi de l’incarcération de notre confrère Stanis Bujakera Tshiamala, le directeur de la rédaction de Jeune Afrique réclame sa remise en liberté immédiate.
Alors qu’une nouvelle audience doit se tenir ce 23 février dans le procès de notre correspondant à Kinshasa, le président congolais pointe les dysfonctionnements de la justice.
Le Premier ministre congolais a beau avoir présenté sa démission à Félix Tshisekedi pour éviter un cumul de mandats, il a été reconduit dans ses fonctions à titre intérimaire. Et tant pis pour le patron du Mouvement de libération du Congo (MLC), qui espérait bien le remplacer.
Désigné pour identifier une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, le docile secrétaire général de l’UDPS, le parti au pouvoir, bénéficie de la totale confiance – et de la protection – du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
La tension est encore montée d’un cran en marge du sommet de l’Union africaine, après que la RDC a accusé le Rwanda d’avoir mené une attaque aérienne contre l’aéroport de Goma.
L’offensive lancée début février par le M23, désormais aux portes de Goma, la capitale du Nord-Kivu, fait craindre une régionalisation du conflit. Décryptage en vidéo.
Alors que l’offensive du M23 visant Goma, dans l’est de la RDC, inquiète tant en RDC qu’à l’international, Kinshasa a été le théâtre de manifestations ciblant l’ONU et des chancelleries occidentales. L’analyse de François Soudan.
Dans cette région du nord-est de la RDC, quinze civils ont été abattus. Les responsables locaux et la population accusent les miliciens Codéco. Il s’agit de la deuxième attaque en moins d’une semaine.
Malgré des soupçons de malversations qui entachent encore les activités de l’entreprise, le président du conseil d’administration de la compagnie minière nationale congolaise espère opérer une montée en gamme rapide, avec comme objectif notamment, la transformation locale des minerais.
Au milieu de la nuit du 17 février, deux détonations ont été entendues dans le chef-lieu du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC. D’après Kinshasa, « des drones » rwandais seraient responsables des tirs.
Moins d’un mois après avoir été investi pour un second mandat, le chef de l’État congolais est mis à mal par les difficultés de son armée à contrer le mouvement rebelle qui sévit dans l’est de son pays.
La banque a exprimé sa volonté d’étendre ses activités en Guinée, en République du Congo et en Zambie, en y créant des succursales. Désireuse d’ouvrir son capital dans le cadre de ce projet, Sofibanque est actuellement à la recherche d’investisseurs.
Prédicateur haineux, homophobe et xénophobe ayant fui le Canada pour éviter une peine de prison, Paul Mukendi poursuit ses activités à Kinshasa. Il est l’un des hommes derrière les appels à manifester contre les chancelleries occidentales en RDC.
Les combats entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la RDC ont redoublé d’intensité autour de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est du pays.
Lors de sa deuxième visite en moins d’une semaine à Goma, le ministre congolais de la Défense, Jean-Pierre Bemba, a assuré que « tout est mis en œuvre pour la protection des populations ». Mais la ville de Saké reste sous le feu des combats.
Polémique à Kigali : pour célébrer l’un de ses buts, le joueur congolais Héritier Luvumbu Nzinga a répété le geste popularisé par son équipe nationale à la CAN en hommage au Kivu. Un mime devenu viral, mais qui met le Rwanda à l’index.
Des manifestations sporadiques ont éclaté à Kinshasa contre des chancelleries occidentales et la mission onusienne, dans un contexte de reprise des hostilités dans l’est du pays.
Un document de l’ONU assure que l’armée rwandaise a apporté son soutien à la rébellion du M23 en utilisant des missiles, dont au moins un aurait pris pour cible un drone des Nations unies.
Sur suggestion des autorités sécuritaires, la ministre congolaise de la Justice vient de présenter, en conseil des ministres, une plaidoirie pour la levée du moratoire sur la peine de mort en RDC.
Les autorités sécuritaires congolaises ont plaidé pour la levée du moratoire sur la peine de mort concernant des militaires qui se rendraient coupables de « trahison » dans la guerre entre les forces gouvernementales et le M23.
L’intensification des combats entre les forces gouvernementales et le M23 pousse toujours plus de civils à fuir le Masisi. Des milliers d’entre eux se pressent désormais aux portes de Saké, à une vingtaine de kilomètres de Goma.