Le Rassemblement de l’opposition s’est dit vendredi « offusqué » par la position de l’Union africaine qui a pris acte, la veille, de l’impossibilité d’organiser les élections cette année en RDC. Une « avancée » note-t-on du côté du camp du président Joseph Kabila.
Des stations étaient closes vendredi à Kinshasa et plusieurs sociétés distributrices alertent le Premier ministre du « risque d’une forte perturbation de son approvisionnement en produits pétroliers ».
Alors que les membres de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) sont réunis à Kananga pour évaluer le processus d’enrôlement des électeurs, achevé selon elle à près de 98 %, la polémique enfle à propos des chiffres publiés dans certaines provinces.
Un « très grave incident ». C’est en ces termes que la Monusco a qualifié mardi 29 août l’intrusion la veille de l’armée congolaise dans ses installations à Kananga, dans le centre de la République démocratique du Congo, alors qu’ils tentaient d’y arrêter un journaliste venu s’y réfugier. Des affirmations contestées par Kinshasa.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a organisé le 26 et le 29 août les deux tours de l’élection des gouverneurs dans huit provinces de la RDC où les postes étaient vacants.
Le Parti lumumbiste unifié (Palu) du patriarche Antoine Gizenga, 91 ans, a menacé dimanche de remettre en cause son alliance avec la Majorité présidentielle (MP), coalition au pouvoir en RDC. En cause : la défaite surprise de son candidat à l’issue de l’élection des gouverneurs dans son fief de Kwilu, dans l’ouest du pays.
Deux soldats et trois miliciens ont été tués depuis le samedi 26 août dans des combats entre l’armée congolaise et des miliciens pour le contrôle d’une localité du Nord-Kivu.
La République démocratique du Congo a décrété lundi un deuil national de deux jours à la mémoire des victimes d’un glissement de terrain meurtrier, douze jours après le drame qui avait fait 140 morts à Tara, en Ituri, dans le nord-est du pays.
La ligue des jeunes du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), formation politique du président congolais Joseph Kabila, a répondu favorablement le weekend dernier à une invitation des Imbonerakure, mouvement de jeunesse burundais affilié au CNDD-FDD, le parti au pouvoir. Ces jeunes sont soupçonnés d’être une milice supplétive des forces armées burundaises. Un affichage assumé qui suscite la controverse à Kinshasa.
Une délégation du gouvernement congolais est attendue ce jeudi à Tara, dans le nord-est de la RDC, où un glissement de terrain a fait une « quarantaine de morts et au moins 200 disparus » le 16 août dernier, selon le nouveau bilan provisoire officiel.
Le coordonnateur du mouvement citoyen Filimbi détaille, dans une interview à Jeune Afrique, la nouvelle stratégie de la société civile congolaise face au président Joseph Kabila. Au passage, il répond aux critiques que le lancement de ce manifeste a suscitées.
Le glissement de terrain ayant eu lieu mercredi 16 août en RDC dans la province de l’Ituri a fait au moins 140 morts, selon un nouveau bilan annoncé lundi par le vice-gouverneur de la province.
À l’issue d’une la réunion de la SADC (la communauté de développement d’Afrique australe) organisée à Pretoria, le président sud-africain Jacob Zuma a approuvé, dimanche, la nomination d’un envoyé spécial en République démocratique du Congo (RDC) qui aura pour mission « suivre le processus électoral ».
Plusieurs dizaines de personnalités de la société civile de RDC, parmi lesquels des membres de Filimbi, la Lucha ou encore Les Congolais Debout de Sindika Dokolo, ont signé vendredi à Paris un Manifeste du citoyen congolais. Leur objectif : unir le peuple afin d’obtenir le départ du président Joseph Kabila.
Avec son singulier rapport aux faits, Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais amuse et fascine autant qu’il irrite. Au point d’avoir été sanctionné par l’Union européenne.
Plusieurs mouvements de la société civile congolaise viennent de tenir un grand rassemblement en région parisienne. L’objectif de cette réunion, qui a duré trois jours : obtenir le départ du président Joseph Kabila avant la fin de l’année.
Un glissement de terrain a englouti mercredi un camp de pêcheurs sur le versant occidental du lac Albert, dans la province de l’Ituri (nord-est de la RDC), provoquant la mort de 40 personnes, ont annoncé les autorités ce jeudi.
Le décret qui suspendait le paiement de la TVA sur les importations des sociétés minières avait expiré le mois dernier, provoquant une grogne chez les acteurs du secteur en République démocratique du Congo. Il s’agissait en fait d’un oubli du gouvernement, qui a depuis rectifié le tir en prolongeant la suspension.
Trafic d’or, accusations contre le général « Tango four », traque des ex-M23 ou encore des FDLR… Le dernier rapport des experts de l’ONU, rendu public le 13 août, contient de nombreux détails sur les crises que traverse la RD Congo. Il a été rédigé par les collègues de Michael Sharp et Zaida Catalán, assassinés en mars alors qu’ils enquêtaient dans la province du Kasaï-central.
Lambert Mende a approuvé jeudi l’accord de partenariat signé le 26 juillet à Paris entre les représentants de RFI et ceux de la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC). En conséquence, le signal de la radio publique française, coupé depuis neuf mois, a été rétabli à Kinshasa.
Petit-fils du leader congolais Patrice Émery Lumumba, Kahi Lumumba, jeune pousse de la com internet reste éloignée de la politique et vise à inspirer les managers africains.
L’homme d’affaires congolais et gendre du président angolais José Eduardo dos Santos lance, ce jeudi, un « mouvement citoyen » pour « sauver la RDC en 2017 ».
Une fois de plus, ces 8 et 9 août, la principale plateforme de l’opposition congolaise avait appelé à la journée ville morte dans tout le pays. Objectif : réclamer la publication du calendrier électoral qui se fait attendre. Un appel plutôt bien suivi mardi, nettement moins ce mercredi.
À 26 ans, Antoine* est assistant en administration dans une agence des Nations unies, dans la ville de Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu. Pour notre série sur l’argent des Africains, il a accepté de nous faire le détail de ses dépenses mensuelles.
Porte-parole de l’opposant Moïse Katumbi, l’ancien ministre congolais Olivier Kamitatu voit une « main noire du régime de Kinshasa » derrière les violences à répétition observées récemment dans la capitale et plusieurs autres villes de la RDC. Le but de cette main, selon lui : décréter l’état d’urgence.
L’autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo a prié lundi 7 août les opérateurs de téléphonie de prendre des mesures préventives face à l’usage selon elle abusif des réseaux sociaux en RDC. Une demande formulée la veille des deux journées « ville morte » organisées par l’opposition.
Selon des sources sécuritaires concordantes, des tirs ont été entendus ce lundi matin aux alentours de la prison de Makala, à Kinshasa. Une nouvelle attaque du centre pénitentiaire aurait été repoussée, mais la situation demeure confuse dans certains quartiers de la capitale de la RDC. Selon un premier bilan officiel, au moins douze morts sont à déplorer.