De nouveaux affrontements meurtriers ont éclaté samedi entre Bantous et Pygmées en RDC. Selon la société civile, ces affrontements auraient fait 55 morts, un bilan non confirmé de sources officielles.
Dans un rapport publié vendredi 4 août à Genève, le Haut-commissariat aux droits de l’Homme pointe la milice Bana Mura comme étant responsable d’une série d’attaques, ayant entraîné la mort d’au moins 150 personnes au Kasaï, dans le centre du pays. Le document fait également état de 251 exécutions sommaires. Kinshasa dément.
Le nouveau président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA), en RD Congo, a longtemps été un adversaire radical de Joseph Kabila. Dernièrement, il a mis beaucoup d’eau dans son vin.
Depuis la mort d’Étienne Tshisekedi, son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social ( UDPS) est plus que jamais divisé, certains membres en ont été évincés, pendant que d’autres s’affairent à organiser le prochain congrès du parti. Dans tout cela, que deviennent les plus proches collaborateurs du Sphinx de Limete ?
Le 26 août, onze provinces congolaises doivent élire leur gouverneur. Malgré les polémiques, le processus est bel et bien lancé… sauf dans le Kasaï-Central et dans la province de Mongala, où il est suspendu depuis mercredi 2 août sur décision de la Commission électorale nationale.
Le 7 avril, à la suite de l’accord selon lequel le poste devait revenir à un membre du Rassemblement de l’opposition, l’ex-secrétaire général adjoint de l’UDPS est devenu Premier ministre. Une décision qui fait perdurer les divisions au sein du parti de Tshisekedi. Et au-delà.
Voilà maintenant neuf mois que, dans les quartiers populaires de Kinshasa, capitale d’un pays au sous-sol immensément riche, la survie devient plus dure chaque jour, à mesure que chute le franc congolais. Neuf mois au cours desquels les incertitudes sur la succession du président Joseph Kabila n’ont pas été dissipées. La Constitution lui interdit de se représenter pour un nouveau mandat.
Depuis décembre 2016, l’exécutif congolais est conduit par Joseph Kabila et un Premier ministre issu de l’opposition. Cette cohabitation peut-elle tenir jusqu’à la présidentielle ?
Pendant longtemps, ce fut un secret de polichinelle. Aujourd’hui, Corneille Nangaa, 46 ans, n’exclut officiellement plus l’hypothèse d’un report des scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux, qui n’auront probablement pas lieu avant la fin de 2017, « en une séquence », comme l’a pourtant prévu l’accord de la Saint-Sylvestre.
Entre la crise consécutive à la chute des cours des matières premières et la dépréciation continue du franc congolais, les indicateurs financiers ont viré au rouge.
En 2016, son entreprise a décroché le marché de la numérisation du cadastre à Kinshasa. « Elle permettra d’établir la première base de données nationale sur la propriété en RD Congo, en sécurisant les titres fonciers », explique Christian Bin Issa.
Un petit tour à l’étranger et puis revient… des idées plein la tête. C’est la petite histoire de Bénédicte Kuvuna, à la tête de Surprise tropicale, une start-up qui promeut les produits alimentaires congolais.
Dans une République démocratique du Congo où tout reste à faire et à rebâtir, les opportunités sont plus intéressantes que jamais pour celui qui saura parier sur la période post-crise.
Simples passionnés, développeurs, entrepreneurs, parfois les trois à la fois, ils ont lancé des applications et des services digitaux spécialement conçus pour la génération des consommateurs connectés.
Si le nombre de comptes est passé d’environ 50 000 à 6 millions entre 2000 et 2016, répartis entre 18 banques commerciales, le total du bilan de ces établissements reste insignifiant (5 milliards de dollars) pour un pays de plus de 70 millions d’habitants.
Depuis l’âge de 12 ans, Jean Shaka Tshipamba baigne dans le théâtre. Et pas qu’un peu, puisque le comédien est aussi metteur en scène, dramaturge et directeur de troupe.
Le toilettage de la filière bois et de la gestion forestière en RDC a commencé en 2002, avec pour double objectif, d’une part, de remettre de l’ordre dans le secteur en assurant la pérennité du modèle économique de valorisation durable des ressources et, d’autre part, de protéger les forêts congolaises après le pillage lié aux conflits armés de la fin des années 1990, particulièrement dévastateurs dans les provinces du nord et de l’est du pays.
Pendant cette année de transition, quelques personnalités ont été appelées à cogérer le pays. Elles considèrent n’avoir ni trahi ni quitté l’opposition. Sur la question, les avis sont partagés.
Il a remporté de nombreux prix, exposé avec succès en Afrique comme en Europe et est aujourd’hui une valeur sûre de la peinture congolaise. Doudou Mbemba, « Douze » car il est le douzième de sa fratrie, est né à Boma, dans le Kongo-Central, pas si loin de Kinshasa.
Kinshasa est débordante de vie, bien moins violente et beaucoup plus ouverte sur le monde qu’on ne le dit. L’écrivain observe l’évolution de sa capitale, qui a passé le cap des 12 millions d’âmes.
Fedorah Bikay, jeune diplômée congolaise, membre de l’ONG Congo Green Citizen, se bat afin d’informer et d’éduquer la population sur la gestion des déchets et la préservation de la biodiversité.
Un incendie s’est déclaré mardi 1er juillet dans la prison centrale de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (nord-est du pays). Selon les autorités, il s’agirait d’une tentative d’évasion.
Manifestants et policiers se sont affrontés ce lundi 31 juillet à Goma, en RDC, lors de la mobilisation nationale organisée par le mouvement citoyen de la Lucha (Lutte pour le changement) contre le maintien de Joseph Kabila au pouvoir. Une dizaine de manifestants, selon l’AFP, une cinquantaine, selon la Lucha, ont déjà été interpellés à Goma. La police n’a pour l’heure fait aucun commentaire.
La police nationale congolaise (PNC) a présenté vendredi une quinzaine de personnes comme auteurs présumés de cinq attaques contre une prison de Kinshasa, trois commissariats de police et la marché central de Kinshasa.
Une vingtaine de détenus se sont évadés de la prison de Bukavu dans l’est de la République démocratique du Congo (RD Congo) ce vendredi 28 juillet, vers 13h30, heure locale, selon un responsable local. Une personne a été tuée, quatre autres ont été blessées. C’est la cinquième évasion en RD Congo depuis le mois de mai.
En lieu et place de 37 500 dollars chacun, les députés congolais recevront, pour ceux qui le souhaitent, un véhicule en guise d’indemnité de sortie. Pot-de-vin ou pratique parlementaire congolaise ? Trois questions pour comprendre ce procédé.
La Monusco a annoncé ce mercredi 26 juillet la reddition de Ntabo Ntaberi alias Sheka, commandant d’un des groupes armés qui pullulent dans l’est de la RD Congo. Ce chef de guerre est sous le coup d’un mandat d’arrêt pour « crime contre l’humanité » et de sanctions du Conseil de sécurité depuis 2011.
L’ONU a désigné ce mercredi 26 juillet une équipe de trois experts pour enquêter conjointement avec l’État congolais sur les violences dans la région du Kasaï. Parmi eux, le Sénégalais Bacre Waly Ndiaye, dont le choix a été salué par la Lucha. Spécialiste de la RD Congo, il est aussi l’auteur d’un rapport qui a fait date sur l’implication du régime Habyarimana dans le génocide des Tutsis au Rwanda.