Exil, postes à responsabilité dans le nouveau gouvernement, juge à la Cour constitutionnelle ou à la CPI, les anciens lieutenants de Mobutu ont connu des trajectoires diverses depuis la chute du Léopard.
L’Union européenne a décidé lundi 29 mai d’infliger des sanctions individuelles à neuf responsables de l’appareil sécuritaire de République démocratique du Congo, dont trois ministres ou anciens ministres du régime Kabila, pour de « graves violations des droits de l’Homme ».
En 1962, Francis Monheim, un journaliste belge, publiait aux éditions Actuelles, à Bruxelles, un livre intitulé « Mobutu, l’homme seul ». À l’époque, l’intéressé est depuis deux ans commandant en chef de l’armée congolaise dans un pays en pleine tourmente.
Le gouvernement congolais a autorisé des tests de vaccin contre le virus d’Ebola en République démocratique du Congo, le nord-est du pays étant touché par une épidémie depuis le 12 mai dernier.
Honoré Ngbanda vit aujourd’hui en exil, dans un lieu tenu secret. Entouré d’un petit cercle de fidèles organisés et déterminés, il propage des théories du complot.
Emmanuel Macron a annoncé dimanche en la saluant la libération d’un Français qui avait été « enlevé le 1er mars dans l’est de la République démocratique du Congo » (RDC), dans un communiqué transmis par la présidence de la République.
Plus de 31 millions de personnes dans les monde ont été déplacées dans leur propre pays à cause de guerres, de violences ou de catastrophes naturelles en 2016, selon un rapport du Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC) du Conseil norvégien des réfugiés (NRC). Sur le continent africain, la République démocratique du Congo et le Nigeria occupent le haut du tableau.
Depuis des mois, les discussions étaient rompues entre le gouvernement et la famille d’Étienne Tshisekedi, dont le corps repose depuis le 1er février à Bruxelles en attendant son rapatriement. Le premier ministre congolais, Bruno Tshibala a renoué le dialogue.
Selon un communiqué de l’Unicef publié ce mercredi, près de 400 000 enfants congolais risquent d’être atteints de malnutrition sévère dans la région du Kasaï, en proie à des violences depuis plusieurs mois maintenant.
Quarante-huit heures après les révélations du New York Times sur une possible implication du député Clément Kanku dans les exactions en cours dans le Kasaï, dans le centre de la RDC, Flory Kabange Numbi, procureur général de la République, a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête « pour en savoir un peu plus ».
La radio-télévision allemande Deutsche Welle a annoncé lundi la libération de son correspondant au Burundi, arrêté cinq jours plus tôt en République démocratique du Congo (RDC), où il faisait un reportage sur un camp de réfugiés.
Retour sur l’évasion massive qui a secoué la prison centrale de Makala, le 17 mai dernier, en RD Congo. Le prisonnier de marque Zacharie Badiengila, chef de la secte politico-mystique Bundu dia Kongo, reste toujours introuvable.
À la suite des révélations de dimanche faisant état d’une possible implication de Clément Kanku dans les exactions en cours au Kasaï, dans le centre de la RDC, un enregistrement sonore accablant circule sur les réseaux sociaux. Contacté, le député incriminé a promis lundi une « réplique »… qui se fait attendre.
Arrêté le 17 mai alors qu’il se trouvait dans l’est de la République démocratique du Congo dans le cadre d’un reportage sur un camp de réfugiés burundais, le correspondant de la radio-télévision allemande Deutsche Welle attend depuis dans la prison d’Uvira d’être fixé sur son sort. Le média a demandé ce lundi sa « libération immédiate ».
Le 19 mai est sorti la deuxième mixtape d’un jeune artiste d’origine congolaise qui fait parler de lui dans le « rap game » français. Sombre et sans concessions.
Vingt ans après la chute de Mobutu, peu de compagnons de lutte de Laurent-Désiré Kabila, alors chef de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), sont encore aux affaires. Que sont-ils devenus ?
Moins de 48 heures après une spectaculaire évasion de la prison de Makala, dans la capitale congolaise, plusieurs dizaines de détenus se sont échappés d’un autre établissement pénitencier à Kasangulu, au sud-ouest de Kinshasa dans la nuit de jeudi à vendredi.
Après deux ans d’atermoiements, le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) envisage finalement de réintroduire la réforme du code minier, a indiqué l’agence Reuters, vendredi 19 mai.
En analysant le sang d’un survivant de la dernière épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, des chercheurs ont découvert un anticorps qui neutralise les trois principales souches du virus.
Ce jeudi, les autorités congolaises ont annoncé la mise en place d’une commission d’enquête pour élucider les circonstances de l’attaque nocturne ayant visé la veille la prison de Kinshasa, Makala. Sans donner plus de détails.
En permettant enfin l’inhumation d’Étienne Tshisekedi dans son Congo natal, la classe politique ferait preuve de respect envers le défunt. Combien de temps le rapatriement de la dépouille fera-t-il l’objet d’un marchandage indigne ?
Les autorités congolaise ont renvoyé vers Oslo ce mercredi un ex-soldat de nationalité norvégienne et britannique, incarcéré depuis 2009 en RDC pour des faits d’espionnage et d’homicide, d’après une annonce d’Oslo.
L’un est radicalement opposé à tout accord avec le pouvoir, l’autre est prêt à négocier. Le dialogue est donc rompu entre Moïse Katumbi et son frère et ex-mentor, Raphaël Katebe Katoto. Dernier épisode en date d’une saga politico-familiale tumultueuse en République démocratique du Congo.
Dans la nuit, une attaque contre la prison de Makala, la plus grande de Kinshasa, a permis l’évasion de Ne Muanda Nsemi, le chef de la secte politico-religieuse Bundu Dia Kongo (BDK) et de dizaines d’autres prisonniers, selon le ministre de la Justice congolais, Alexis Thambwe Mwamba.
Opposition divisée face au président Joseph Kabila, accord de la Saint-Sylvestre mis à mal… Delly Sesanga, cadre influent du Rassemblement, a livré lundi à Jeune Afrique sa lecture des derniers rebondissements de la crise politique en RDC. Entretien.
Selon un bilan établi par l’armée, depuis la fin du mois de mars, 390 miliciens de Kamwina Nsapu et 124 membres des forces de l’ordre ont été tués dans la province du Kasaï. Les deux camps s’affrontent depuis plusieurs mois dans des violences qui tuent aussi des civils, non mentionnés par le bilan officiel.