La police congolaise a confirmé ce lundi la mort de 39 de ses éléments dans la province du Kasaï central, région du centre du pays, en proie aux violences depuis plusieurs mois. Dans un communiqué, elle accuse la rébellion Kamuina Nsapu.
Lorsque le ciel s’assombrit à Oicha, à 30 kilomètres au nord de la ville de Beni, l’angoisse saisit Mwayuma*. Car, depuis deux ans, au cœur de ce territoire du Grand-Nord congolais, connue sous le nom de « triangle de la mort », entre Mbau, Kamango et Eringeti, l’arrivée de la pluie annonce souvent celle des ba tshinjayi, « les égorgeurs » en swahili.
Deux associations de la diaspora congolaise le claironnent depuis le 10 mars : ce jour-là, elles ont déposé « une plainte contre Joseph Kabila » devant la CPI, et elle aurait été jugée « recevable ».
Le président américain Donald Trump a publié son premier projet de budget, intitulé « America First ». Celui-ci prévoit de réduire drastiquement l’aide extérieure des États-Unis. L’Afrique est en première ligne.
L’ancien chef de guerre congolais Germain Katanga a été condamné ce vendredi par la Cour pénale internationale (CPI) à verser des réparations individuelles d’un montant de 250 dollars à 297 victimes des crimes de guerre qui lui ont été imputés.
Très remonté contre la Monusco, Me Omar Kavota, à la tête de l’une des ONG les plus actives dans le Nord-Kivu, estime que les Casques bleus déployés en RD Congo ne constituent pas une force appropriée pour mettre fin aux exactions contre les civils à Beni.
La ville de Beni, dans l’est de la RDC, est surtout connue pour les tueries qui s’y produisent depuis octobre 2014. Mais, pour certains de ses habitants, pas question de se terrer à la maison une fois le soleil couché.
Des enquêteurs de l’ONU ont déclaré mercredi avoir dénombré dix fosses communes liées aux violences qui secouent depuis septembre le Kasaï Central, province située dans le centre de la République démocratique du Congo.
Molende a 27 ans. Il travaille comme secrétaire et enseignant dans une école privée de Kinshasa. Pour ce nouveau numéro de notre série l’argent des Africains, il a accepté de nous ouvrir son portefeuille.
Quatorze ans après le massacre d’environ 200 personnes dans le village de Bogoro, les juges de la Cour pénale internationale (CPI) pourraient attribuer vendredi les premières sommes affectées au dédommagement de victimes de crimes de guerre, estimées par les avocats à plus de 16,4 millions de dollars.
Entre groupes armés, militaires et Casques bleus, la province de l’est de la RD Congo s’enlise dans un conflit qui dure depuis vingt ans. Et les promesses d’un État quasi absent n’ont plus d’écho.
Ils s’appellent Eugène Serufuli, Modeste Makabuza, Mgr Melchisédech Sikuli Paluku ou encore Fred Bauma. Ils sont parmi les personnalités les plus influentes du Nord-Kivu. Jeune Afrique vous les présente.
Il fut un temps où tout l’est de la RD Congo ne jurait que par Joseph Kabila. Du Katanga, aujourd’hui démembré, à l’ex-Province orientale en passant par le Maniema, le Sud-Kivu et le Nord-Kivu, le jeune président, arrivé au pouvoir à l’âge de 29 ans, était partout adulé.
Près de 70 groupes armés coexistent actuellement à l’Est du pays, dans la province du Nord-Kivu. Qui est qui, et qui sévit où ? Jeune Afrique dresse la liste des milices les plus actives dans la région.
Le gouverneur de la province du Nord-Kivu estime que la situation sécuritaire s’est améliorée depuis dix ans. Mais reconnaît, aussi, que le combat est loin d’être gagné.
L’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, reconnu coupable par la Cour pénale internationale de subornation de témoins dans son procès pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité, a été condamné mercredi à un an d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende.
Depuis New York, l’ambassadeur de France aux Nations unies a mis en garde mardi contre des réductions des effectifs de la mission de l’ONU en RDC. Alors que son mandat doit être renouvelé le 29 mars, les avis divergent sur son avenir.
Selon une enquête de RFI et de l’agence de presse Reuters, huit fosses communes ont été découvertes dans le centre de la RDC, théâtre de violences depuis neuf mois.
Constant Omari, le président de la Fédération congolaise de football (Fecofa), est revenu, tout juste rentré à Kinshasa, sur l’élection du Malgache Ahmad Ahmad à la tête de la CAF, le 16 mars dernier.
La justice militaire congolaise a annoncé samedi avoir arrêté sept militaires accusés de crimes de guerre dans le centre de la République démocratique du Congo secouée par une rébellion de miliciens d’un chef coutumier tué ayant fait 400 morts.
Dans la nuit du 18 au 19 mars 2015, les forces de sécurité en RD Congo ont creusé secrètement une fosse commune à la lisière d’un cimetière proche de la capitale, Kinshasa, et y ont enterré plusieurs centaines de corps. Le lendemain, des habitants de la commune, Maluku, ont signalé la puanteur de cadavres, ainsi que les militaires et le mystérieux camion qu’ils avaient vus au beau milieu de la nuit.
Le voyage de l’opposant Moïse Katumbi en Zambie n’a pas plu aux autorités congolaises. Celles-ci l’ont fait savoir aux autorités zambiennes dans une lettre officielle datée du 9 mars et à laquelle Jeune Afrique a eu accès.
L’opposant en exil Moïse Katumbi dit avoir passé commande en Afrique du Sud de 100 000 tonnes de farine de maïs pour venir en aide à la population du Katanga, dans le sud-est de la RDC, où le prix de la denrée a connu d’importantes variations ces derniers mois.
L’opposant Moïse Katumbi séjourne depuis le 6 mars à Lusaka… et n’a pas été arrêté. Kinshasa prétendait pourtant, il y a quelques mois, que le dernier gouverneur du Katanga traînait des casseroles judiciaires en Zambie.
De passage à Paris après un séjour à Londres où il a participé à une conférence sur la RD Congo organisée par l’institution universitaire Oxford Union, Fred Bauma, l’une des figures du mouvement citoyen Lucha, a répondu mardi, en direct sur Facebook, aux questions des internautes.
L’opposant congolais Moïse Katumbi s’alarme de l’exploitation illégale du bois rouge dans le Haut-Katanga, l’une des quatre provinces issues du riche Katanga, qu’il a dirigé entre 2007 et 2015. Il s’apprête à envoyer un courrier à l’Union africaine (UA) sur le sujet.
Alors que, le 7 mars, l’épiscopat catholique de la RD Congo, en première ligne dans la crise politique, dénonçait les « manœuvres visant à retarder la mise en application de l’accord du 31 décembre », le pape François a laissé entendre que le voyage qu’il envisageait de faire en 2017 dans ce pays, ainsi qu’au Congo-Brazzaville, n’était plus d’actualité.
L’Américain Michael J. Sharp et la Suédoise Zaida Catalán, deux membres du groupe d’experts de l’ONU sur la RD Congo, sont tombés dimanche soir dans une embuscade tendue par des hommes armés dans le centre du pays, où sévit la milice du chef traditionnel Kamwina Nsapu, tué en août dernier.