Ce jeudi, l’opposant et proche de Moïse Katumbi, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, était auditionné au tribunal de Lubumbashi par un magistrat instructeur. Il est accusé d’avoir insulté le président Joseph Kabila dans un enregistrement audio jamais rendu public.
Les évêques congolais ont été reçus ce mercredi par Joseph Kabila, qui a reconduit leur mission de médiation, en vue de la mise en œuvre de l’accord politique conclu le 31 décembre.
Tradition oblige, ce début d’année est marqué par les vœux de différents chefs d’État à leur peuple. De Mohammed VI à Ali Bongo Ondimba en passant par Alassane Ouattara, petite sélection non-exhaustive des souhaits présidentiels et monarchiques pour 2017.
La coalition au pouvoir en République démocratique du Congo a conditionné mardi sa participation aux négociations sur l’application de l’accord de cogestion du pays avec l’opposition à une reconduction par le président Joseph Kabila de la médiation des évêques qui a permis une sortie de crise in extremis.
L’ex-gouverneur du Katanga, exilé depuis sa condamnation à trois ans de prison dans une affaire de spoliation d’immeuble, a confirmé mardi sa candidature à l’élection présidentielle de 2017. L’opposant a également salué la signature d’un accord historique entre l’opposition congolaise et le camp de Kabila, tout en appelant le peuple à la vigilance.
En République démocratique du Congo, un contact est prévu ce mardi entre le pouvoir et l’opposition afin de définir les modalités d’application de l’accord signé le 31 décembre. Celui-ci doit poser les jalons de la cogestion du pays après la fin du mandat du président Joseph Kabila le 20 décembre dernier.
La Banque centrale a indiqué dans un communiqué publié dimanche 1er janvier que la croissance devrait atteindre 2,9% cette année, contre 7,7% de croissance annuelle moyenne entre 2010 et 2015.
Dans un an, Joseph Kabila sera-t‑il toujours au pouvoir en RD Congo ? La Gambie se sera-t‑elle enfin dotée d’un nouveau président en la personne d’Adama Barrow ? La Libye aura-t‑elle réussi la synthèse entre les partisans de Tripoli et ceux de Tobrouk ? Tour d’horizon des dossiers qui rythmeront 2017.
L’accord politique trouvé samedi soir à Kinshasa ne règle pas le sort de l’opposant Moïse Katumbi, condamné à trois ans de prison et inculpé d’atteinte à la sûreté de l’État. Mais l’ex-gouverneur et candidat déclaré à la présidentielle reste « confiant ». Il nous a confié ses impressions au moment où l’accord était signé.
Le président sénégalais Macky Sall a gracié 497 détenus à l’occasion de la fin de l’année, selon un communiqué officiel rapporté samedi par la télévision publique.
Sous l’égide des évêques catholiques, les pourparlers directs entre les signataires de l’accord du 18 octobre et le Rassemblement, principale plateforme de l’opposition congolaise, ont débouché samedi soir à la signature d’un « accord politique global et inclusif ». Mais le document renvoie à plus tard l’examen de certaines divergences dont le sort de l’opposant Moïse Katumbi.
La majorité et l’opposition étaient réunis samedi au siège de l’épiscopat congolais à Kinshasa pour finaliser un accord très attendu de sortie de la crise politique provoquée en République démocratique du Congo par le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.
La majorité et l’opposition sont « pratiquement arrivés à conclure un accord » de sortie de la crise provoquée en RDC par le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, après quinze jours des discussions, a annoncé vendredi à Kinshasa l’épiscopat congolais, médiateur de ces négociations.
Sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo, les pourparlers de la dernière chance pourraient aboutir d’ici vendredi à la signature d’un accord de sortie de crise, confortant ainsi la place immuable de l’Église dans le jeu politique congolais. Décryptage.
Arrêté le 19 décembre, le député Franck Diongo a été condamné mercredi à 5 ans de prison à Kinshasa. Quinze autres manifestants anti-Kabila ont écopé eux de trois ans de prison à Lubumbashi, dans le sud de la RD Congo.
Les autorités congolaises ont indiqué jeudi qu’au moins 50 personnes sont mortes dans la ville de Boma, située dans l’ouest de la RDC, à la suite des inondations provoquées par des pluies torrentielles et une crue de la rivière Kalamu durant la nuit de lundi à mardi.
Arrêtés lors de manifestations contre le maintien de Joseph Kabila au pouvoir en RDC, 19 militants du mouvement citoyen Lucha ont été libérés mardi à Kinshasa et à Goma. Mais au même moment à Lubumbashi, l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga a levée l’immunité d’Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, proche de l’opposant Moïse Katumbi.
La morosité des cours des matières premières continue de peser lourdement sur le pays grand producteur de cuivre, de cobalt ou de zinc. Ce lundi, la Banque centrale de RDC a discrètement ramené sa prévision de croissance à 2,5%, moitié moins que les 5,3% évoqués en juin.
Cinquante-quatre enfants nés en RDC ont été adoptés par des familles étrangères. Mais aujourd’hui ils sont encore dans l’impossibilité de rejoindre le territoire français. Le 1er janvier, un arrêté doit suspendre toutes les adoptions et retirer l’agrément aux organismes qui s’occupaient des enfants. Un couperet pour Thierry Moutenot et sa famille.
Dans la famille Lumumba, on dort moins bien depuis que Jean-Jacques, le petit-neveu du héros de l’indépendance, a livré au quotidien belge Le Soir des documents internes à la banque BGFI, dont il était un cadre.
Si les pourparlers entre les signataires de l’accord du 18 octobre et le Rassemblement de l’opposition avancent, quelques points divisent encore les protagonistes, notamment le sort de l’opposant Moïse Katumbi. Décryptage à cinq jours de la signature annoncée de l’accord.
Dans son homélie de Noël, le cardinal congolais Laurent Monsengwo a lancé un message de paix à ses compatriotes et appelé le président Joseph Kabila à ne pas se maintenir au pouvoir par la force.
Les autorités locales du territoire de Beni ont indiqué dimanche qu’une attaque attribuée aux rebelles ADF a fait au moins 22 morts pendant le week-end de Noël à Eringeti, localité située dans le triangle de la mort du Nord-Kivu, dans l’est de la RD Congo.
Malgré 48 heures d’intenses négociations, pouvoir et opposition se sont séparés samedi à Kinshasa sans s’être entendus sur un accord pour sortir la République démocratique du Congo de la crise provoquée par le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.
L’Église catholique a annoncé samedi qu’elle continuait sa médiation en vue de permettre la signature, le 30 décembre, d’un accord pour sortir la République démocratique du Congo de la crise provoquée par le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.
L’armée congolaise a tué dans la nuit de mercredi à jeudi cinq soldats burundais dont le contingent avait pénétré en territoire congolais, dans l’est du pays, a annoncé vendredi un porte-parole local de l’armée.
Selon l’ONU, au moins 40 personnes ont été tuées et 460 arrêtées en RDC cette semaine pendant les manifestations de protestation. La police congolaise de son côté a fait état de 31 morts.
Jusque tard dans la nuit de jeudi à vendredi, les délégués du camp des signataires de l’accord du 18 octobre et ceux du Rassemblement procédaient aux derniers réglages du compromis politique trouvé entre le président Joseph Kabila et l’opposant Étienne Tshisekedi. Sauf coup de théâtre, la signature de l’accord doit avoir lieu ce vendredi.