Surendettement modéré, confiance renouvelée du FMI, croissance prometteuse mais des secteurs essentiels qui tardent à décoller… À la veille de l’élection présidentielle en RDC, « Jeune Afrique » dresse un panorama du bilan économique du président sortant.
Dans moins de 24 heures, quelque 44 millions d’électeurs seront appelés aux urnes, en RD Congo. Deux représentants de l’ONU, présents sur place, expriment leurs espoirs et leurs inquiétudes.
Plus de 43 millions de Congolais appelés aux urnes, plus de 75 000 bureaux de vote, plus de 100 000 candidats… Les défis logistiques des élections – présidentielle, législatives et communales – qui se tiennent ce 20 décembre en RDC sont à l’image du pays : colossaux. Décryptage en infographies.
Incarcéré depuis trois mois et jugé pour, entre autres, « faux en écriture » et « propagation de faux bruits », notre correspondant à Kinshasa a reçu en prison des visites de candidats à l’élection du 20 décembre.
La RDC clôture, le 18 décembre, la campagne électorale. Du Kongo-Central à Lubumbashi en passant par Kinshasa, Félix Tshisekedi et ses principaux adversaires abattent leurs ultimes cartes. Entre incertitudes logistiques liées au scrutin et crispations pré-électorales, récit d’une fin de campagne délicate.
Élu en 2018 à l’issue d’une élection polémique, le chef de l’État congolais remettra en jeu son mandat le 20 décembre. Pour s’assurer une nouvelle victoire, il s’est entouré d’une équipe de fidèles collaborateurs, qui ont battu campagne pour le « candidat N° 20 ».
À quelques jours de la présidentielle, prévue le 20 décembre, de nombreuses voix mettent en garde contre les risques de débordements pendant le vote et au lendemain de la proclamation des résultats.
Selon les informations de Jeune Afrique, Kinshasa a rappelé ses ambassadeurs à Nairobi ainsi qu’auprès de l’EAC, à quelques jours de la présidentielle du 20 décembre.
Étrillant le bilan du président sortant, l’ancien gouverneur du Katanga, candidat à la présidentielle du 20 décembre, insiste sur le respect du calendrier électoral. Et nie avoir possédé un passeport zambien, ainsi que le lui reprochent ses adversaires.
La trêve de 72 heures, annoncée le 11 décembre par Washington, semble se poursuivre pour le moment. Alors que les combats entre le mouvement rebelle et l’armée congolaise se rapprochaient de Goma ces derniers jours, les discussions se sont intensifiées en coulisses pour tenter de faire baisser la tension.
À quelques jours de la présidentielle en RDC, l’ancien patron de la Ceni a lancé son propre mouvement, Alliance fleuve Congo, depuis Nairobi. Et décidé de s’allier avec les rebelles actifs dans l’Est.
Faute d’avoir pu enregistrer les électeurs et déployer les bureaux de vote, on ne votera pas le 20 décembre dans de larges pans du Nord-Kivu. L’Est a beau être un thème majeur de la campagne, la guerre y rythme le quotidien bien plus que les élections. Reportage.
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, estime que sous son mandat, « les libertés d’opinion et d’expression » ont été « mieux exercées ». Une affirmation qui apparaît au mieux comme naïve, au pire comme cynique au regard de la détention abusive de notre collaborateur dans le mouroir de Makala depuis trois mois.
À une semaine du scrutin, la commission électorale peine encore à déployer l’ensemble du matériel dans les différents bureaux de vote, faute de moyens aériens. Face à l’urgence, le gouvernement a sollicité un appui supplémentaire de la mission onusienne.
Candidat à l’élection du 20 décembre en RDC, ce prédicateur évangélique à succès, un temps présumé proche de l’ancien président Joseph Kabila, veut croire en ses chances. Qui sont pourtant bien minces.
À l’approche de la présidentielle du 20 décembre, notre correspondant à Kinshasa, dont le procès s’est ouvert le 13 octobre, est devenu le symbole des atteintes à la liberté de la presse en RDC.
Dessiné dans les années 1930, l’album controversé de bande dessinée est réédité dans une version accompagnée d’une préface de mise en contexte historique.
Poussée vers la sortie par Kinshasa, la mission onusienne vit probablement son dernier processus électoral en RDC. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se pencher, le 11 décembre, sur le plan de désengagement qu’elle a signé avec le gouvernement et que Jeune Afrique a pu consulter.
Le président congolais a tenu un meeting le 11 décembre dans la capitale du Nord-Kivu, quasi encerclée par les rebelles du M23, alors que des combats ont lieu à une vingtaine de km à l’ouest.
Candidat à la présidentielle du 20 décembre face notamment à Félix Tshisekedi, l’ancien gouverneur du Katanga a tenu meeting dans la capitale congolaise.
La branche congolaise du groupe bancaire kényan enregistre des performances encourageantes. Son PDG explique comment vont s’organiser les relations entre les deux pays dans ce contexte.
À moins de deux semaines de l’élection présidentielle du 20 décembre, Félix Tshisekedi est attendu dans le Nord-Kivu, une province en proie à la violence depuis près de trente ans.
Alors que les premiers contingents kényans ont déjà commencé à quitter l’Est congolais, le calendrier de retrait des autres troupes était au cœur d’une réunion des chefs d’état-major, dont « Jeune Afrique » a consulté le compte-rendu.
Le président sortant est arrivé à Lubumbashi, première étape de sa tournée au Katanga, fief de celui qui est l’un de ses principaux adversaires dans la bataille pour la présidentielle du 20 décembre.
Un peu plus d’un an après la venue du roi Philippe à Kinshasa, Bruxelles cherche à capitaliser sur la visite royale pour réchauffer ses relations avec son ancienne colonie.
Difficultés de financement, déploiement des machines à voter, contraintes sécuritaires… À quinze jours de l’échéance, « Jeune Afrique » fait le point sur les embûches qui se dressent encore sur le chemin des élections.
Pendant cinq ans, il n’aura cessé de maintenir une ligne dure vis-à-vis de Félix Tshisekedi, allant jusqu’à mettre sur la table un possible boycott du scrutin avant, finalement, de déposer sa candidature. Au risque de se fragiliser ?
À 17 jours de l’élection présidentielle, le patron du parti Envol a annoncé le retrait de sa candidature et son ralliement à l’ex-gouverneur du Katanga.
Prix Nobel de la paix en 2018, le gynécologue n’en reste pas moins un débutant sur la scène politique. Il s’est entouré de soutiens de longue date et d’habitués de l’arène politique congolaise, mais aussi de novices issus de la société civile pour tenter de peser lors de ce scrutin.
La force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC-RF), dont Kinshasa, qui la juge inefficace, a décidé de ne pas renouveler le mandat, a commencé dimanche matin à quitter la RDC.