Après son inculpation pour atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État, Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en RD Congo, a été autorisé à quitter le territoire national pour suivre des soins médicaux appropriés en Afrique du Sud. Comment compte-t-il rebondir ?
Anachronique, l’hymne national togolais ? Le 2 mai, l’archevêque émérite de Lomé, Mgr Philippe Kpodzro, a proposé de changer certains vers (« Vainquons ou mourons dans la dignité »), qu’il juge liés à une lutte contre l’indépendance aujourd’hui dépassée.
Les 28 ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) ont adopté, le 23 mai, des « conclusions » sur la RD Congo dont voici les 5 principales recommandations.
Alors qu’un rapport confidentiel des experts électoraux onusiens estime que, sous certaines conditions, la présidentielle est encore possible dans les délais constitutionnels en RDC, la Monusco, mission de l’ONU sur place, penche plutôt vers la mise en place d’une « feuille de route consensuelle » entre les protagonistes congolais.
Pour les diplomates occidentaux en poste à Kinshasa et les agents des services spéciaux étrangers, pour les chefs d’État de la région, le secrétaire général de l’ONU et tous ceux qu’intéresse au plus haut point l’avenir immédiat de cette nation majeure qu’est la RD Congo, prévoir de quoi demain sera fait est un exercice impossible.
Le chef de l’État congolais a chargé un « conseil des six » de mettre en œuvre certains éléments de sa stratégie, notamment le dialogue avec l’opposition. Qui en fait partie ?
Un adversaire au président congolais Joseph Kabila a accusé dimanche le pouvoir de ne pas tolérer de manifestation publique de l’opposition, au lendemain de l’interpellation d’environ trente personnes à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Trente-sept Zambiens sont morts vendredi dans l’incendie provoqué par l’accident d’un autobus dans une localité du sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), frontalière de la Zambie, a-t-on appris samedi auprès de plusieurs responsables locaux.
Un jeune professeur congolais a été tué à coup de pierres et de briques par trois hommes à New Delhi, dans un pays où les Africains sont fréquemment victimes d’attaques racistes, a-t-on appris samedi auprès de la police indienne.
L’opposant congolais Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle poursuivi par la justice de son pays, a quitté vendredi soir la République démocratique du Congo (RDC), officiellement pour se faire soigner en Afrique du Sud, sans perspective de retour à court terme.
Le procureur général de la République a autorisé vendredi l’opposant Moïse Katumbi à « aller se faire soigner en Afrique du Sud ». Une décision qui intervient vingt-heures seulement après l’inculpation du candidat à la présidentielle pour atteinte à la sûreté de l’État.
Les FARDC et la Monusco ont lancé le 14 mai l’opération Usalama pour traquer les rebelles ougandais musulmans des ADF, responsables de nombreux massacres dans la région de Beni. Avec un certain succès : 15 ennemis ont déjà été « neutralisés ».
Trois mois après leur arrestation à Kinshasa à la veille de la « journée ville morte », Bienvenu Matumo et Héritier Kapitene du mouvement Lutte pour le changement (Lucha) ainsi que Victor Tesongo, jeune militant de l’opposition, ont été condamnés vendredi à 12 mois de prison et à une amende de 100 000 francs congolais. La défense promet d’interjeter appel.
L’Italien Domenico Cocco a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle vendredi pour le meurtre de deux dignitaires congolais en 2000, au terme d’un procès qui n’a pas permis d’éclaircir le mystère de ce dossier, aux relents de trafics et de barbouzes.
Après avoir échoué en 2015, Youri Kalenga, boxeur français d’origine congolaise, défie vendredi soir à Paris le Cubain Yunier Dorticos. En jeu : le titre de champion du monde WBA des lourds-légers.
Suspecté de recrutement de mercenaires étrangers, l’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en RD Congo, a été inculpé « d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État », a précisé jeudi le parquet dans un communiqué.
Selon des sources judiciaires et gouvernementales, le parquet général près la cour d’Appel de l’ex-Katanga a inculpé jeudi Moïse Katumbi du chef de recrutement de mercenaires. Et un mandat d’arrêt provisoire a également été délivré contre l’opposant, candidat à la présidentielle.
En moins de deux ans, plus de 1 100 personnes ont été tuées à Lubero et surtout à Beni, dans le Nord-Kivu, où le bilan macabre fait déjà état de près de 100 morts depuis le début de l’année, selon des sources concordantes. La série des massacres se poursuit, malgré la présence des Casques bleus et des soldats congolais sur le terrain.
De passage à Paris, Léonard She Okitundu, ancien ministre congolais des Affaires étrangères et membre du bureau politique de la Majorité présidentielle (MP), a confié à Jeune Afrique la position de la coalition au pouvoir sur l’actualité brûlante de la RD Congo. Entretien.
Après près de huit ans de procédure devant la Cour pénale internationale (CPI), la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé mercredi 18 mai que le Congolais Jean-Pierre Bemba soit condamné à « 25 ans minimum » de réclusion.
« Avec ces réductions et suppressions de primes, financièrement, cela ne vaut presque plus le coup d’être ministre par rapport à ce que touche un député », peste un ministre congolais.
L’ONU a indiqué mardi avoir recensé depuis le début de l’année 44 accusations d’abus sexuels qui auraient été commis par ses Casques bleus, même si les faits remontent souvent aux années précédentes. 29 concernent sa mission en Centrafrique, la Minusca.
Près de trois ans après le dernier coup de force réussi, en Égypte, l’Afrique va-t-elle (enfin) tourner la page ? Le continent aux 87 putschs a vu défiler un nombre édifiant de « sauveurs suprêmes » en quête de reconversion.
Le célèbre chirurgien congolais Denis Mukwege a appelé mardi à « un changement radical » en RDC, le jour de la célébration de la prise de pouvoir par Laurent Désiré Kabila, en référence aux massacres à répétition dans l’est du pays.
Soutien rwandais aux rebelles burundais, livraison d’armes par la Corée du Nord, rôle trouble d’officiers congolais dans les massacres à Béni… Avant même sa sortie officielle, le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU sur la RD Congo fait polémique. Jeune Afrique a pu consulter ce document de 164 pages. En voici les principaux points.
Trois plateformes d’opposition congolaise appellent à des marches de protestation en République démocratique du Congo le 26 mai contre un arrêt de la Cour constitutionnelle autorisant le président Joseph Kabila à rester au pouvoir au-delà du terme de son mandat, selon un communiqué reçu samedi.
Pour s’assurer des revenus réguliers, les stars de la chanson congolaise ont tendance à tresser les louanges du pouvoir. Et s’attirent la colère des opposants, qui ne l’entendent pas de cette oreille…
La police congolaise a refoulé vendredi à la mi-journée plusieurs milliers de partisans de Moïse Katumbi aux alentours du palais de justice de Lubumbashi. L’opposant a également été « brutalisé », selon sa défense, qui indique que le candidat à la présidentielle a été hospitalisé.
L’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en RD Congo, est de nouveau entendu vendredi à l’office du procureur général près la Cour d’appel de l’ex-Katanga, dans le sud du pays.