Alors que le procès de notre correspondant en RDC reprend ce vendredi 20 octobre, les ONG Reporters sans frontières (RSF) et Journaliste en danger (JED) appellent une nouvelle fois à sa libération.
Ce 22 octobre, le TP Mazembe n’affrontera pas l’Espérance Tunis dans son stade de Lubumbashi mais recevra son adversaire… en Tanzanie. Le club de Moïse Katumbi accuse le gouvernement congolais de chercher à lui nuire.
Nommé le 16 septembre, le général-major Peter Cirimwami a pris ses fonctions dans un contexte délicat. Entre le choc du massacre de Goma et la reprise des combats avec le M23, le gouverneur militaire du Nord-Kivu a fort à faire.
Leur véhicule a été retrouvé brûlé dans le parc national Queen Elizabeth, qui jouxte celui des Virunga. Tout indique que les ADF sont derrière cette nouvelle embuscade meurtrière.
Une nouvelle fois, la justice a refusé de libérer notre correspondant à Kinshasa, jugé pour un article mettant en cause les renseignements militaires dans le meurtre d’un opposant.
Les avocats de l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila, candidat à la présidentielle de décembre et poursuivi dans une affaire de détournement de fonds, n’ont pas obtenu de report. L’accusé est actuellement soigné à l’étranger.
Sitôt ouvert devant le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, le procès a été renvoyé au 20 octobre. Arrêté le 8 septembre dernier, notre correspondant en RDC est notamment accusé de « faux en écriture » et « de propagation de faux bruits ».
La nouvelle loi électorale n’a pas permis de contenir l’hyperinflation des candidatures à la députation. Près de 24 000 dossiers ont été déposés pour les 500 sièges en jeu lors des législatives de décembre. Difficile sans doute de résister à la promesse d’un très confortable train de vie.
À deux mois de l’élection présidentielle, le chef de l’État a décidé d’un rétablissement de l’autorité civile dans les zones sous contrôle des forces armées congolaises.
Alors que les combats entre les rebelles du M23, les milices d’autodéfense et d’autres groupes armés se poursuivent dans le Nord-Kivu, les autorités congolaises affirment que le mandat de la force est-africaine ne sera pas renouvelé.
Ces proches collaborateurs du président de la Commission électorale nationale indépendante ont été sommés de se rendre au cabinet du patron de l’Agence nationale de renseignement.
Activement recherché par la justice militaire, l’ancien inspecteur général de la police, proche de Joseph Kabila, a publié un long message vidéo dans lequel il s’en prend violemment au chef de l’État congolais.
La période de dépôt des candidatures pour la présidentielle s’est refermée ce dimanche 8 octobre. Vingt-quatre dossiers ont été présentés. Jeune Afrique fait le point sur les forces en présence à onze semaines du scrutin.
L’ancien coordinateur du mouvement citoyen Filimbi et président du parti Alternative citoyenne a été choisi pour être le candidat de la société civile à la présidentielle du 20 décembre.
L’élu a été reconnu coupable de « détention illégale d’armes et munitions de guerre », de « participation au mouvement insurrectionnel M23 » et de « trahison ». La peine capitale est systématiquement commuée en prison à perpétuité en RDC.
Des affrontements entre groupes armés ont repris autour de la capitale du Nord-Kivu depuis le 1er octobre. Le mouvement rebelle accuse l’armée congolaise d’être passée à l’offensive, ce que les autorités démentent.
La suspension de l’aide militaire américaine au Rwanda, décidée en raison du soutien qu’il apporte – selon l’ONU et même s’il dément – aux rebelles du M23 dans l’est du Congo, a pris effet le 1er octobre.
Le prix Nobel de la paix vient de rejoindre la liste des candidats pour la présidentielle de décembre prochain. Face au président sortant et dans un scrutin à un tour, le risque de l’éparpillement des voix est réel.
Alors que notre correspondant à Kinshasa est emprisonné depuis le 8 septembre, la mobilisation a largement dépassé les frontières du Congo. Voici ce qu’il faut savoir sur cette affaire suivie au plus haut sommet de l’État.
Six militaires congolais étaient accusés d’avoir réprimé dans le sang une manifestation d’une secte religieuse, le 30 août. L’un a été condamné à la peine capitale, qui n’est plus appliquée dans le pays ; trois autres à dix ans de prison. Leurs avocats vont faire appel.
Le lauréat du prix Nobel de la paix de 2018 a annoncé sa candidature à la magistrature suprême en RDC. Reste désormais à savoir si, à deux mois et demi du scrutin, il parviendra à s’imposer au sein d’une opposition qui avance en ordre dispersé.
Sans surprise, la coalition au pouvoir en RDC a investi le chef de l’État sortant comme son candidat à la présidentielle du 20 décembre prochain, au terme de son premier congrès tenu à Kinshasa.
Smockey, Claudy Siar, Rama Yade, Achille Mbembe, Mamane ou encore Mia Farrow et Samantha Power… Tous réclament la libération immédiate de Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa, incarcéré depuis le 8 septembre.
Accusées de travailler dans l’illégalité, 1 200 entreprises ont été radiées par l’Autorité de régulation de la sous-traitance du secteur privé. Mais les opérateurs économiques dénoncent des incohérences et un harcèlement de la part de l’organisme public.
Le ministère public a réclamé des peines allant de 10 ans à la perpétuité à l’encontre des six accusés jugés par la cour militaire du Nord-Kivu figurent deux officiers de la garde républicaine, dont les avocats ont demandé l’acquittement.
Alors qu’il entretenait jusqu’ici le suspense, l’opposant congolais, candidat malheureux face à Félix Tshisekedi en 2018, a décidé de se présenter au scrutin du 20 décembre.
L’ancien ministre des Transports a été assassiné il y a plus de deux mois, sans que les enquêtes officielles aient pour l’instant permis d’établir de claires responsabilités. Ses proches demandent à être reçus par Félix Tshisekedi.