Un général congolais a été rattrapé par son passé de milicien vendredi à Kinshasa, où la justice l’a condamné à dix ans de prison ferme pour crimes de guerre.
Dans une correspondance datant du 3 novembre, dont « Jeune Afrique » a pu se procurer la copie, les rebelles rwandais des FDLR informent Kinshasa et la Monusco de leur « disponibilité » à effectuer une visite de reconnaissance sur le site prévu pour leur cantonnement à Kisangani, dans le nord-est de la RDC.
Le projet de barrage hydroélectrique Inga III en RD Congo est l’objet depuis quelques mois de vives tensions entre les différentes parties prenantes au sujet des honoraires perçus par les conseillers juridiques, financiers et techniques.
Un an exactement après leur défaite militaire, les chefs rebelles du M23 réclament toujours une amnistie générale. Mais Kinshasa leur oppose un examen au cas par cas. En attendant, certains restent campés en Ouganda, d’autres au Rwanda, d’autres encore choisissent de rentrer au pays…
Lors de son point de presse hebdomadaire mercredi à Kinshasa, la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) a annoncé que deux cents personnes ont été arrêtées dans le territoire de Beni, après les massacres qui ont fait environ 120 morts en un mois.
Depuis début octobre, le territoire de Beni, dans l’est de la RDC, est la cible d’attaques répétées d’individus armés qui s’en prennent aux populations civiles. Environ 120 morts en un mois. Décryptage de la situation en quatre points.
Malgré l’interdiction des autorités de Kinshasa, deux partis d’opposition ont organisé lundi un sit-in devant la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) pour demander l’ouverture du dialogue national. La police a arrêté au moins 20 personnes, selon des témoins.
De l’avis de plusieurs analystes, la non satisfaction des revendications du Mouvement du 23-Mars (M23) risque de motiver le déclenchement d’un nouveau conflit armé dans l’est de la RDC. D’autant que les ex-rebelles n’ont toujours pas été démobilisés…
Au lendemain d’un nouveau massacre à Beni attribué aux rebelles ougandais de l’ADF, une violente émeute a éclaté dans la ville dimanche. Des manifestants se sont notamment attaqués à la statue du président Joseph Kabila pour protester contre l’inefficacité de l’armée.
Un nouveau « carnage » s’est produit à Beni, provoquant dimanche une violente manifestation dans cette ville de l’est de la République démocratique du Congo déjà théâtre mi-octobre d’un massacre ayant fait une trentaine de morts.
Au moins huit personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche dans la ville de Beni, théâtre de l’un des récents massacres qui ont fait une centaine de morts dans cette région de l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on auprès d’une fédération d’ONG.
La Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco) va renforcer sa présence dans le territoire de Beni, théâtre d’une série de massacres qui ont fait une centaine de morts courant octobre, a annoncé samedi son chef, Martin Kobler.
En marge de la conférence internationale sur les minerais de conflit qui s’ouvre le 3 novembre à Kinshasa, Global Witness a accusé vendredi des militaires congolais de continuer à se livrer au commerce illégal de minerais dans l’est de la RDC.
Lors de son adresse à la population de Beni, Joseph Kabila a déclaré vendredi que la RDC allait vaincre les rebelles ougandais de l’ADF, soupçonnés d’être responsables de récents massacres perpétrés contre les civils dans ce territoire du Nord-Kivu.
La société civile locale a annoncé jeudi la découverte de neuf nouveaux corps de personnes assassinées dans plusieurs localités du territoire de Beni, portant le bilan de récents massacres à près de 100 morts.
Ce fut, à n’en pas douter, la rencontre du siècle : il y a quarante ans, le 30 octobre 1974, l’ancien champion du monde des poids lourds, Muhammad Ali, défiait le tenant du titre, George Foreman, à Kinshasa. Un affrontement fabuleux, au coeur de l’Afrique, pour deux incroyables boxeurs. Jamais un combat n’eut une telle dimension politique et symbolique.
Millicom-Tigo a lancé officiellement au cours d’une session sur internet sa fondation pour les entrepreneurs sociaux innovants, dotée d’un budget annuel de 10 millions de dollars. Le Tchad, la RD Congo et le Sénégal sont concernés.
Selon le rapport Doing Business 2015 de la Banque mondiale, deux tiers des économies africaines ont connu une amélioration du climat des affaires. Le Sénégal et la RD Congo, qui avaient contesté l’édition précédente de ce classement, figurent parmi les pays qui ont le plus progressé.
Deux personnes ont péri mardi soir dans des affrontements entre l’armée congolaise (FARDC) et les ADF, rébellion islamiste ougandaise. Un soldat et un rebelle ont été tués.
L’opérateur télécoms Millicom va lancer son service Tigo Music, en partenariat avec le fournisseur de musique en ligne Deezer, dans cinq pays africains : le Ghana dans un premier temps, puis le Tchad, la RD Congo, le Rwanda et la Tanzanie.
À deux ans de la présidentielle, le débat sur la réforme de la Constitution se résume à une seule question : Joseph Kabila pourra-t-il briguer un troisième mandat ? À la division de la classe politique répond le silence du président.
Dans une affaire qui l’oppose à la Banque internationale pour l’Afrique au Congo (Biac), Diomi Ndongala a vu vendredi trois de ses immeubles de Kinshasa être saisis par la justice. Une « expropriation » qui vise à « anéantir » l’opposant politique, selon son avocat.
Les milieux de terrain Guy Lusadisu – qui a remporté deux fois le trophée avec le TP Mazembe – et Toufik Zerara sont deux des hommes forts de l’AS Vita Club et de l’ES Sétif, qui s’affronteront dimanche à Kinshasa en finale aller de la Ligue des Champions (retour le 1er novembre). Interview croisée, à l’occasion de ce sommet africain inattendu et prometteur.
La RD Congo pourrait produire 18 tonnes d’or cette année, selon Martin Kabwelulu, le ministre des Mines du pays d’Afrique centrale. C’est trois fois le volume extrait l’an dernier.
Libéré mardi par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de subornation de témoins, le secrétaire général adjoint du Mouvement de libération du Congo (MLC, de Jean-Pierre Bemba), Fidèle Babala, est arrivé à Kinshasa jeudi soir.
Le nouveau Premier ministre se prénomme Charles et n’a que 38 ans. Mais il a de qui tenir. Louis, son père, est un vieux briscard de la politique locale. Et de la « Belgafrique ».