La défaite militaire du Mouvement du 23-mars (M23) amorce-t-elle la fin d’un cycle de violences dans le Kivu ? AFDL, RCD, CNDP, M23, etc. Retour sur les dates clés des rébellions qui ont secoué l’est de la RDC ces deux dernières décennies.
L’accord que doivent signer lundi la République démocratique du Congo et la rébellion du M23 représente « une étape très importante » pour ramener la paix dans une région déchirée par un long conflit, estime l’envoyée spéciale de l’ONU Mary Robinson.
L’Ouganda a annoncé vendredi que Sultani Makenga et les autres combattants du Mouvement du 23-Mars (M23), réfugiés sur son sol, ne seront pas remis aux autorités congolaises, avant que leur sort ne soit fixé par l’accord de Kampala entre le M23 et Kinshasa. François Muamba, chargé de suivi pour la RDC de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, rappelle la position du gouvernement congolais sur le sujet. Interview.
Dix mois après le début des pourparlers de Kampala entre le Mouvement du 23-Mars (M23) et le gouvernement congolais, la médiation ougandaise a annoncé vendredi qu’un accord de paix sera signé le 11 novembre entre les deux protagonistes. Un compromis politique qui intervient quelques jours après la défaite militaire de la rébellion sur le terrain.
Deux jours après avoir signalé une possible présence en Ouganda de Sultani Makenga, chef militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), Kampala a déclaré vendredi que les combattants du M23, réfugiés sur son sol après la débâcle de leur rébellion dans l’est de la RDC, ne seront pas remis aux autorités de Kinshasa avant qu’un accord de paix ne fixe leur sort.
À en croire une source militaire ougandaise, Sultani Makenga, le chef militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), s’est rendu et est détenu depuis mercredi « quelque part » en Ouganda. En attendant la signature d’un éventuel accord entre ses délégués à Kampala et le gouvernement de la RDC…
Après la défaite militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), Martin Kobler, le chef de la mission onusienne en RDC, a annoncé, mercredi, que les Casques bleus allaient aider à renforcer le contrôle des frontières du pays pour empêcher des rebelles hutus des FDLR, qui seront bientôt traqués, de retourner au Rwanda avec leurs armes.
Via son fonds Central Africa SME Fund, l’impact-investisseur néerlandais XSML a investi dans MIS Impression, une société basée en RD Congo. C’est le quatorzième investissement du fonds dans le pays.
Après avoir mis en déroute le Mouvement du 23-Mars, l’armée congolaise devrait s’attaquer aux rebelles hutus rwandais des FDLR. « Il n’y a plus de place dans notre pays pour quelque groupe irrégulier que ce soit », a déclaré mardi le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.
Face à la pression militaire de l’armée congolaise, elle-même appuyée par la brigade d’intervention onusienne, Sultani Makenga, le chef militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), a décidé de se battre jusqu’à la fin. Une stratégie qui n’a pas laissé de place à un compromis politique sur la table des négociations à Kampala.
Depuis la fin 2011, les fonctionnaires congolais sont payés par les banques. Une révolution pour ce million d’employés de l’État dont les rémunérations étaient jusqu’alors massivement détournées par des intermédiaires.
Vingt heures après l’assaut final sur les derniers bastions du Mouvement du 23-Mars (M23) dans l’est de la RDC, le gouvernement congolais a annoncé, mardi, avoir chassé les rebelles de Tchanzu et Runyonyi, deux collines de Rutshuru où ils s’étaient retranchés. C’est la « victoire totale », selon Kinshasa. Dans la foulée, le M23 a déclaré, dans un communiqué, la fin de la rébellion.
La justice helvétique a ouvert une enquête contre l’entreprise suisse de raffinage d’or Argor-Heraeus. Le groupe est accusé d’avoir blanchi trois tonnes d’or pillé en RD Congo entre 2004 et 2005.
Le cessez-le-feu annoncé dimanche par la direction politique du Mouvement du 23-Mars (M23) ne produit pas d’effet sur le terrain. Les rebelles, retranchés dans les hauteurs de Rutshuru, ont tiré ce lundi des obus à Bunagana. Le bilan provisoire fait état de quatre morts parmi les civils. Quelques plus tard, l’armée a pris le contrôle de la colline de Mbuzi, une de trois dernières positions tenues par le M23.
Pour beaucoup de réfugiés qui ont dû à nouveau fuir en Ouganda les combats dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), la reprise par l’armée régulière de la quasi totalité des localités occupées par les rebelles du M23 ne change pas grand-chose.
Le président du Mouvement du 23-Mars (M23), Bertrand Bisimwa, a ordonné dimanche « à toutes les forces » de son mouvement rebelle « la cessation immédiate des hostilités » avec l’armée congolaise, indique un communiqué signé de son nom.
L’armée congolaise a lancé dimanche matin une nouvelle offensive contre les dernières positions des rebelles du M23 sur quelques collines de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué à l’AFP le général Lucien Bahuma, commandant de la 8e région militaire congolaise.
Le ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), Raymond Tshibanda, est retourné samedi à Kampala, où Kinshasa et les rebelles du M23 dialoguent tant bien que mal depuis décembre, a-t-on appris de source aéroportuaire à Kinshasa.
L’armée congolaise a indiqué samedi que l’offensive contre les derniers bastions du M23 continuait dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) après le semblant d’accalmie de la veille.
L’armée congolaise préparait vendredi un nouvel assaut pour déloger les derniers rebelles du M23 des quelques collines qu’ils occupent encore dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) mais leur a donné une ultime chance d’éviter une offensive finale.
L’armée congolaise se préparait vendredi à un nouvel assaut contre les derniers bastions des rebelles du M23 près de Bunagana, dans l’Est de la République démocratique du Congo, selon le gouverneur provincial et un témoin.
Une quarantaine de condamnés de la prison centrale de Makala, à Kinshasa, ne sont pas concernés par la mesure de grâce prise par Joseph Kabila. Ils sont suspectés de complicité dans l’assassinat de l’ancien président, Laurent-Désiré Kabila.
Sans entraîneur depuis le départ à l’amiable de Claude Le Roy en juin dernier, la RDC a débuté un processus de sélection qui devrait aboutir à une décision définitive au plus tard avant le début de la phase finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan, 11 janvier-1er février) en Afrique du Sud. Constant Omari, le président de la Fédération congolaise de football association (Fecofa), explique à « Jeune Afrique » comment va s’opérer ce choix.
L’armée congolaise menait, jeudi, une nouvelle opération militaire pour déloger les quelques centaines de combattants du M23 retranchés dans les collines proches de Bunagana. Selon une source à la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco), les combats sont entrés « dans une phase finale ». Retour sur le franc succès de l’offensive fulgurante menée depuis vendredi dernier par les FARDC et la brigade d’intervention de l’ONU.
Quelques centaines de combattants du Mouvement du 23-Mars seraient repliés, jeudi, dans les collines proches de Bunagana, dernière place forte et fief politique des rebelles que l’armée congolaise (FARDC) contrôle désormais.
Alors que le M23 s’est replié dans les montagnes à la frontière avec l’Ouganda et que ses cadres ont quitté Bunagana, le fief de la rébellion, pour Kampala, le porte-parole du mouvement en Europe, Jean-Paul Epenge, fait le point sur la situation. En exclusivité pour Jeune Afrique.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) se dirigeaient, mercredi, vers Rutshuru (80 km au nord de Goma). Leur objectif : les collines verdoyantes de Chanzu, Mbuzi et Runyoni, à environ 2 000 mètres d’altitude, où les rebelles du Mouvement du M23-Mars sont retranchés.