L’accalmie en RDC aura été de courte durée. Les attaques meurtrières du 30 décembre ont démontré la faiblesse des services de renseignements, et prouvé que les ennemis de Kabila étaient loin d’avoir renoncé. Gardera-t-il le pouvoir en 2016 ? Qui le menace ? Comment stabiliser un pays aussi vaste et complexe ?
Révisez votre conditionnel, les rumeurs déferlent sur l’Afrique. Rarement originales, souvent croustillantes et toujours fulgurantes. Attention, les racontars tuent. Et pas qu’au sens figuré…
Autour de l’avocat congolais Hamuli Rety, 52 personnalités féminines plaident pour l’instauration d’un tribunal pénal international pour la RDC. Parmi elles, Mireille Delmas-Marty, professeur émérite au Collège de France, qui livre à « Jeune Afrique » le sens de son implication dans ce « combat ».
Le successeur de John Numbi, Charles Bisengimana, a été confirmé deux jours avant les attaques du 30 décembre à Kinshasa, Lubumbashi et Kindu. Relation de cause à effet ?
À la suite d’une folle rumeur sur la mort du président rwandais Paul Kagamé, des habitants de Goma, dans l’est de la RDC, sont descendus vendredi dans les rues de la ville pour manifester leur joie. Une « fausse nouvelle » rapidement démentie par Kigali. Mais comment et pourquoi celle-ci s’est-elle propagée ?
Une rumeur de coup de force a circulé jeudi à Kinshasa, provoquant un mouvement de panique au sein de la population. Les autorités politiques et militaires se sont empressées d’apporter un démenti formel.
Après les affrontements de la veille entre l’armée et les miliciens indépendantistes Kata Katanga, le calme est revenu, jeudi, dans le sud-est de la RDC. Aucun incident n’a été signalé dans la journée, selon des sources militaires.
La Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) s’est dite mercredi inquiète de l’infiltration dans le nord du territoire congolais d’éléments armés venus de Centrafrique, craignant un effet déstabilisateur.
L’enquête sur l’assassinat du colonel Mamadou Ndala se poursuit à Beni, dans l’est de la RDC. Loin de la version officielle de départ, qui attribuait l’attaque à la roquette ayant tué l’officier aux rebelles ougandais de l’ADF, la piste d’un règlement de comptes au sein de l’armée paraît désormais la plus « sérieuse ».
À la recherche d’un entraîneur, le Club Africain de Tunis est entré en contact avec Patrice Carteron, à qui il a proposé trois ans de contrat. L’entraîneur français du TP Mazembe (RDC) s’est donné 48 h pour réflechir.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Dans cet article, il revient sur les principaux événements de l’année 2013 en matière de stratégie de défense et d’acquisition d’armement sur le continent.
Pas toujours prises au sérieux, contrairement à leurs frères, les filles de chefs d’État africains doivent souvent se battre pour s’imposer. Même au sein du clan présidentiel.
Des affrontements entre les FARDC et les miliciens Kata Katanga ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi près de Lubumbashi, capitale de la province du Katanga.
Encore confidentiel, le rapport final des experts de l’ONU sur la RDC apporte de nouvelles révélations… Sur ses accusations de soutien « continu » du Rwanda au M23, mais aussi sur l’affaiblissement des FDLR, la menace ADF, ou l’appui présumé de l’ancien chef de la police congolaise, John Numbi, aux miliciens Kata Katanga.
Le Chan apparaît comme la CAN des pauvres et la galère de joueurs peu connus. C’est moins la faute de ce Championnat d’Afrique des nations que des fédérations de chacun des pays qualifiés…
Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Niger, RDC et Sénégal… Face à la dégradation de la situation sécuritaire à Bangui, plusieurs pays africains ont décidé de procéder à l’évacuation de leurs ressortissants en Centrafrique. Le point sur la situation.
Livrés à eux-mêmes, les enfants des rues de Kinshasa sont souvent à la merci de nombreux criminels, notamment des violeurs. Une situation que veut aujourd’hui dénoncer Rachel Mwanza, la jeune actrice congolaise du film « Rebelle », qui a elle-même été « abusée » à l’époque où elle tentait de survivre dans la capitale congolaise.
De Rabat à Kinshasa, l’Afrique va connaître des hauts et des bas. Mais cette année encore, la croissance sera globalement au rendez-vous. Et la réduction de la pauvreté ?
Le colonel Mamadou Ndala, assassiné jeudi au Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, doit être enterré lundi à Kinshasa. Pour l’heure, l’identité de ses meurtriers fait toujours débat.
Le mercato hivernal concerne aussi les entraîneurs. Denis Lavagne a signé en Égypte, à Alexandrie, alors que Patrice Carteron, l’entraîneur du TP Mazembe (RDC), a été approché par le Club Africain de Tunis.
Le corps du colonel Mamadou Ndala, assassiné dans l’est de la République démocratique du Congo par des rebelles ougandais présumés, a été rapatrié vendredi soir à Kinshasa, a-t-on appris auprès d’une source de la Mission de l’ONU.
Plusieurs centaines de jeunes ont manifesté vendredi à Beni, dans l’est de la RDC, pour dénoncer l’assassinat la veille du populaire colonel Mamadou Ndala. Beaucoup demandent la vérité sur les circonstances de la mort de leur « héros ».
Le gouvernement congolais a démenti, jeudi soir, l’information selon laquelle l’aéroport militaire de Kinshasa aurait été attaqué par des hommes armés. À Lubumbashi et Kisangani des incidents impliquant des militaires ont également eu lieu.
Selon des sources officielles à Kinshasa et à Goma, le colonel Mamadou Ndala, commandant d’une unité commando qui a défait la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23), a été tué jeudi dans une embuscade près de l’aéroport de Beni.
Le gouvernement congolais a affirmé mardi que 103 personnes avaient été tuées dans « l’offensive terroriste » menée lundi par des assaillants se réclamant d’un opposant au président Joseph Kabila, qui a appelé mardi ses compatriotes à la « vigilance »
Vingt heures après les attaques simultanées de ses « frères » à Kinshasa, Lubumbashi, et Kindu, le pasteur Paul-Joseph Mukungubila livre à Jeune Afrique sa lecture des événements du 30 décembre. Il accuse notamment les autorités congolaises d’avoir « massacré » ses adeptes alors qu’ils n’étaient pas armés, selon lui. Interview.
Le ministère congolais de la Défense a annoncé, lundi soir, que les forces armées contrôlaient « totalement » la situation après la série d’attaques quasi-simultanées dans la capitale Kinshasa et dans d’autres villes du pays qui ont fait au moins 70 morts.