Les rebelles du M23 ont exigé samedi du gouvernement congolais qu’il reprenne dans un « bref délai » les pourparlers de sortie de crise, menaçant en cas contraire de reprendre d’anciennes positions qu’ils occupaient dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Longtemps accusées d’inaction dans la crise dans le Kivu, les Nations unies sont désormais impliquées dans les combats qui sévissent entre le M23 et l’armée congolaise. Ces derniers jours, les troupes de la Monusco ont ainsi intensifié le soutien aux FARDC face à la rébellion. Cette attitude est-elle la bonne ? L’ONU doit-elle changer de stratégie ? Répondez à notre sondage d’opinion ci-dessous.
Le Mouvement du 23-Mars (M23) s’est retiré, le 30 août, des collines ouest de Kibati, surplombant la capitale du Nord-Kivu. La rébellion parle d’un « acte de bonne foi » pour permettre l’ouverture des enquêtes sur les tirs d’obus sur Goma et Rubavu, au Rwanda. Mais pour Kinshasa, les troupes rebelles sont en « débandade ».
Les Nations unies ont intensifié, jeudi 30 août, l’engagement de leur brigade d’intervention au côté de l’armée régulière congolaise contre les rebelles du M23, dans l’est de la RDC. L’ONU a aussi – de nouveau – accusé le Rwanda d’ingérence dans le conflit.
Une femme a été tuée et son enfant grièvement blessé, le 29 août à Rubavu (Gisenyi), district frontalier de la ville congolaise de Goma, par « un obus tiré volontairement depuis la RDC », selon un responsable locale.
Les hélicoptères d’attaque et l’artillerie de la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) sont intervenus, le 28 août, contre les positions des rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) sur les collines de Kibati, à une dizaine de kilomètres au nord de la ville de Goma. Selon l’agence Reuters, citant le porte-parole adjoint de l’ONU, un Casque bleu aurait été tué, et deux autres blessés.
Alors que l’Union européenne invite les groupes armés actifs dans l’est de la RDC à « déposer les armes », Me Omar Kavota, vice-président et porte-parole de la société civile (un regroupement d’ONG) du Nord-Kivu, de retour d’une mission de plaidoyer à Washington, appelle la brigade d’intervention de la Monusco à « poursuivre » l’offensive contre les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) et demande l’ouverture d’une « enquête mixte » sur la mort, le 24 août, de deux manifestants anti-Monusco dans la ville de Goma. Interview.
Les populations du Nord-Kivu sont excédées. Depuis le 21 août au soir, les affrontements ont repris entre le mouvement rebelle congolais M23 et l’armée de RDC. Et les obus pleuvent…
La force de l’ONU dans l’est de la RDC a été accusée, le 25 août, d’avoir tué deux civils à Goma en tirant sur une foule de manifestants qui reprochaient aux Casques bleus de ne pas protéger la population des attaques rebelles. Une « enquête conjointe » a été ouverte.
La force de l’ONU dans l’est de la RDC a été accusée dimanche d’avoir tué deux civils à Goma en tirant sur une foule de manifestants qui reprochaient aux Casques bleus de ne pas protéger la population des attaques rebelles.
Des bombardements ont frappé samedi les alentours de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, faisant deux morts et provoquant une vive tension dans la ville, trois jours après la reprise des affrontements entre rebelles du M23 et armée gouvernementale, selon des témoins.
L’armée rwandaise a accusé la République démocratique du Congo (RDC) d’avoir à nouveau bombardé son territoire et averti qu’elle ne resterait pas indéfiniment sans réagir.
Le mouvement rebelle du M23 qui affronte depuis plusieurs jours l’armée régulière dans l’est de la République démocratique du Congo a adressé samedi une lettre ouverte au secrétaire général des Nations unies accusant Kinshasa de bombarder les populations et demandant à Ban Ki-moon de former une commission d’enquête indépendante.
La Mission des Nations unies en RDC (Monusco) a décidé d’engager ses troupes aux côtés de l’armée congolaise contre les rebelles du Mouvement du 23-Mars. Cette décision fait suite aux tirs d’artillerie, jeudi 22 août, sur les faubourgs de Goma, la capitale du Nord-Kivu, et qui ont fait, selon l’ONU, quatre morts et une dizaine de blessés.
L’ex-président sud-africain Thabo Mbeki, président du Groupe des personnalités de haut-niveau contre les flux financiers illicites, se rendra en RD Congo du 26 au 28 août 2013. Il y rencontrera plusieurs responsables économiques ainsi que le président Joseph Kabila.
Loin de la ligne de front, plusieurs obus sont tombés, le 22 août, dans la ville de Goma. Les tirs ont fait 4 morts et une dizaine de blessés, selon le lieutenant colonel Prosper Basse, porte-parole militaire des Nations unies. Le nouveau chef de la Monusco, Martin Kobler, a demandé aux Casques bleus de « prendre les mesures nécessaires pour protéger les civils et empêcher l’avancée des rebelles du M23 », Mouvement du 23-Mars.
Après quelques jours d’accalmie, les affrontements ont repris, le 21 août au soir, entre l’armée congolaise et les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) à Kibati, à environ 20 km au nord de la ville de Goma. Les Casques bleus se tiennent, eux, « en appui » des forces régulières, près de la ligne de front. À la mi-journée, des obus sont tombés dans la capitale même du Nord-Kivu. Le bilan provisoire officiel fait état de « trois enfants et une femme tués ».
De passage à Paris après avoir rendu visite à Jean-Pierre Bemba, le leader du Mouvement de libération du Congo (MLC), détenu à La Haye, Fidèle Babala, secrétaire général adjoint du parti, revient sur la présence de sa formation politique aux « concertations nationales » en RDC initiées par le président Joseph Kabila. Un forum sur fond de méfiance entre opposition et majorité au pouvoir. Interview.
Alors que la RDC cherche à sortir de la liste noire établie par l’Union européenne, le gouvernement congolais a consulté plusieurs transporteurs mondiaux à propos de la création d’une compagnie aérienne nationale.
Il est né à Kinshasa, a passé une partie de son enfance aux Pays-Bas, s’est fait une petite réputation en Roumanie. Désormais sous contrat avec un club belge, qui pourrait le vendre en Allemagne, pour l’attaquant Jérémy Bokila, les voyages vont continuer…
Le nouveau chef de la mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco), Martin Kobler, a promis samedi de s’occuper avec « vigueur » des problèmes d’instabilité au Kivu, où il a effectué sa première visite.
Arrêté deux jours plus tôt, le député congolais Muhingo Nzangi Butondo a été condamné, le 13 août, pour « atteinte à la sûreté de l’État ». Il a tenu des propos incitant à la violence, selon ses détracteurs qui l’accusent même d’avoir outragé le président Joseph Kabila.
Malgré des initiatives personnelles et l´existence du collectif Kin Label, le neuvième art congolais demeure balbutiant. Loin de l´âge d´or des années 1970.
Près de trois ans après son arrivée au TP Mazembe, l’attaquant malien Cheïbane Traoré commence à s’imposer chez les Corbeaux, qui jouent vendredi à Bizerte en Coupe de la CAF (3e journée). Et ses envies de départ se sont envolées…
Pour Didier Reynders, le gouvernement congolais a fait le « maximum » dans les pourparlers de sortie de crise avec le Mouvement du 23-Mars (M23), rébellion active dans l’est du pays. En visite en RDC, le ministre belge des Affaires étrangères a estimé, le 14 août, que les rebelles du M23 ne devraient plus être réintégrés dans l’armée congolaise.
Dans son rôle d' »accompagnateur » des « concertations nationales » en RDC, le président de l’autre Congo, Denis Sassou Nguesso, invite, le 17 août, l’opposant Étienne Tshisekedi à Brazzaville. Une rencontre qui pourrait déboucher sur l’annonce de la participation de l’UDPS au dialogue national, à défaut de celle du Sphinx de Limete lui-même.
Habitué des missions de déminage, le président Denis Sassou Nguesso jouera les facilitateurs pour l’organisation d’une concertation nationale en RD Congo voisine.
Faut-il créer un tribunal pénal international pour la RDC ? Début août, 52 personnalités féminines s’y sont déclarées favorables, afin que soient jugés les crimes commis entre 1993 et 2003 dans l’est de la RDC et répertoriés dans le « rapport mapping » de l’ONU, paru en 2010. Les anciennes ministres françaises, Roselyne Bachelot et Rama Yade font notamment partie des signataires.
Les préparatifs de la tenue des « concertations nationales » initiées, fin décembre 2012, par le président congolais Joseph Kabila ne rencontrent pas un écho favorable au sein de l’opposition politique. Thomas Luhaka, secrétaire général du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), formation politique de Jean-Pierre Bemba, reproche au pouvoir son approche unilatérale. Interview.