Après quatre jours de suspension, le signal de Radio Okapi a été rétabli mardi 4 décembre sur l’ensemble du territoire congolais. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) exigeait de la radio onusienne qu’elle dépose son cahier des charges. La requête est certes restée certes lettre morte, mais un compromis a finalement été trouvé entre les deux parties.
Selon son chef politique Jean-Marie Runiga, la rébellion congolaise du Mouvement du 23-Mars (M23) rejoindra Kampala au mieux jeudi 6 décembre. Elle participera à l’ouverture de négociations avec les autorités de République démocratique du Congo (RDC) prévues en échange de son retrait de Goma (est).
Les négociations entre le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) vont s’ouvrir « d’ici un ou deux jours », a déclaré mardi 4 décembre le ministre congolais de l’Intérieur, Richard Muyej Mangez, en visite à Goma.
L’armée de la République démocratique du Congo (RDC) a fait son retour, lundi 3 décembre, à Goma, ville que le Mouvement du 23 mars (M23) avait quitté il y a deux jours. Mais le flou régnait toujours sur les négociations prévues entre les autorités congolaises et les rebelles, promises en échange du repli de ces derniers.
Nouvelle avancée pour l’intégration des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, avec le choix du site où sera localisé le pont-route-rail entre le Congo-Brazzaville et la RD Congo.
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Le Rwanda et l’Ouganda ont à nouveau été accusés de soutenir les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) en RDC. Dans une lettre datée du 26 novembre, le comité d’experts de l’ONU détaille les soutiens que Kampala et surtout Kigali auraient apportés au M23 : armes, équipements mais également troupes en territoire congolais. Selon le document, dévoilé par le « New-York Times », l’offensive de Goma aurait même été en partie commandée par des officiers de l’armée rwandaise.
Un camp de déplacés congolais a été attaqué par des « hommes armés » dans la nuit de samedi à dimanche près de Goma, ville clé de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) tout juste évacuée par les rebelles du M23, a-t-on appris auprès du HCR et du responsable congolais du camp.
Le retrait des rebelles du M23 de Goma , capitale de la riche province minière du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, est « un pas vers la bonne direction », a affirmé dimanche à l’AFP le porte-parole du gouvernement de RDC, Lambert Mende.
Les rebelles congolais du M23 ont quitté samedi comme promis Goma, la capitale de la riche province minière du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), qu’ils avaient prise le 20 novembre à l’armée régulière du pays dans une démonstration de force.
Un convoi composé de quelques centaines d’hommes de la rébellion congolaise du M23 a commencé samedi à quitter la ville de Goma, capitale de la riche province minière du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ont constaté des journalistes de l’AFP.
Les rebelles du M23 ont bien compris qu’en 2012 toute bataille sur le terrain se menait également sur la Toile. Possédant déjà un site internet, les hommes de Sultani Makenga ont désormais investi le réseau social Facebook pour communiquer. Alors que le nombre de leurs abonnés a presque triplé depuis la prise de Goma, dans le camp adverse des voix s’élèvent pour demander à l’équipe de Mark Zuckerberg de supprimer la page du M23.
Londres a décidé de ne pas verser au Rwanda les 21 millions de livres (26 millions d’euros) prévus pour le mois de décembre. Le Royaume-Uni annonce simultanément un versement supplémentaire de 18 millions de livre pour « les besoins humanitaires urgents » en RDC.
Le chef militaire de la rébellion M23, le général Sultani Makenga, a accusé vendredi la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) de bloquer le retrait de ses troupes de Goma, où un peu plus de 270 policiers congolais sont arrivés, vendredi 30 novembre.
Depuis que le chef militaire du M23, Sultani Makenga, a annoncé que ses troupes se retireraient de Goma, les signes du repli restent peu visibles. Il devrait être effectif vendredi 30 novembre « ou peut-être le jour suivant », samedi, a déclaré, jeudi, un porte-parole des rebelles, Amani Kabasha.
Dar es-Salaam veut s’impliquer davantage dans les médiations au sein de sa sous-région. Explications du ministre tanzanien des Affaires étrangères, Bernard Membe.
Les rebelles du M23 ont conquis la ville du Nord-Kivu en cinq jours, avant d’initier un mouvement de retrait une semaine plus tard, le 28 novembre. L’armée congolaise n’a quasiment pas résisté et les Casques bleus ne se sont pas interposés. La seule issue, à présent, est le dialogue. Mais le rapport de forces n’est pas en faveur de Kinshasa. Un reportage de notre envoyé spécial, paru dans J.A. n° 2707.
La rébellion congolaise du M23 a entamé mercredi 28 novembre son retrait de la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Elle répond ainsi au préalable posé par Kinshasa avant toute négociation de paix.
D’après des habitants de Goma, des camions de munitions et de vivres de la rébellion du M23 ont commencé à quitter la ville mercredi 28 novembre. Le général Sultani Makenga, chef militaire du M23, avait évoqué mardi un retrait total de Goma d’ici vendredi.
La part de l’Afrique de l’Ouest dans la production mondiale d’huile de palme est passée de 60% dans les années 60 à 5%. Une étude d’Ecobank souligne les opportunités du secteur et les défis : les rendements et l’arrivée d’acteurs de taille significative.
Le chef militaire du Mouvement du 23 mars (M23), Sultani Makenga, a assuré, mardi 27 novembre, qu’il respectera la demande formulée lors du sommet de Kampala concernant un retrait de ses troupes de Goma, occupée depuis le 20 novembre. Il se donne jusqu’à vendredi pour entamer ce repli vers les « positions initiales » de la rébellion « dans le territoire de Rutshuru », au Nord-Kivu.
Lors de sa tournée française, le Premier ministre de la RD Congo Augustin Matata Ponyo a rencontré plusieurs patrons afin de les convaincre d’investir dans son pays.
À la suite de « pourparlers militaires » avec des chefs d’état-major de la région, lundi 26 novembre à Kampala, Sultani Makenga, le chef militaire des rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), a accepté de retirer ses troupes des villes de Goma et de Sake, selon le chef d’état-major de l’armée ougandaise, cité par Reuters. Mais le président du M23 et chef politique de la rébellion, Jean-Marie Runiga, a posé plusieurs conditions à ce retrait.
Les autorités de RDC ont annoncé, lundi 26 novembre, que l’épidémie de fièvre Ebola déclarée en août était terminée. Caractérisé par une période d’incubation pouvant osciller entre 2 et 21 jours, le virus était réapparu dès le mois de mai.
Le chef militaire de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), le général Sultani Makenga, a accordé à « Jeune Afrique » sa première interview depuis la prise de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, le 20 novembre. Cet entretien exclusif a été réalisé dimanche 25 novembre.
Coté à Johannesburg, le troisième groupe aurifère du monde AngloGold ne tire plus que 32 % de ses revenus d’Afrique du Sud. Sa croissance, il est parti la chercher en RD Congo, au Mali et en Guinée.
Réunis ce week-end à Kampala, les chefs d’États de la région des Grands Lacs ont exigé l’arrêt des hostilités, le départ des rebelles de Goma avant le mardi 27 novembre et leur retrait à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville. Et si une rencontre entre le président Joseph Kabila et chef politique du M23, Jean-Marie Runiga Lugerero, a eu lieu, le bras de fer entre le deux parties se poursuit.
Les efforts diplomatiques s’accentuent pour une sortie de crise en RD Congo, où les rebelles du M23 sont pressés par l’Union africaine de quitter Goma, principale ville de l’est, alors que le chef du M23 espérait dimanche une nouvelle rencontre avec le président congolais Joseph Kabila.
L’Union Africaine (UA) a appelé dimanche les rebelles du M23 qui se sont emparés de la ville de Goma (est de la RDC) à se conformer aux décisions du sommet de Kampala de samedi, notamment à cesser les combats, et a salué « l’engagement » de Kinshasa à prendre en compte les revendications des rebelles.