Dans l’est du pays, des contingents étrangers continuent d’arriver et Paul Kagame s’est réjoui des « progrès » effectués. Mais du lieu de cantonnement des rebelles à leur éventuelle participation à des négociations, plusieurs questions restent encore à trancher.
À l’issue d’un procès devant la justice militaire, six Congolais ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité dans une affaire qui conserve de nombreuses zones d’ombre.
Nouvellement nommés au gouvernement, les patrons de l’UNC et du MLC font partie des – nombreuses – personnalités politiques qui ont signé la charte de l’Union sacrée, s’engageant à soutenir le président sortant à la prochaine présidentielle.
Depuis juillet 2021, cet ancien candidat à la présidentielle de 2018 est l’initiateur d’un projet de loi controversé, qui entend limiter l’accès à la magistrature suprême aux candidats nés de père et de mère congolais.
L’opposition congolaise, qui dénonce des irrégularités dans le processus d’enregistrement des électeurs, demeure convaincue que le patron de la Ceni ne sera pas en mesure d’organiser les scrutins dans les délais. Lui continue d’assurer le contraire.
En RDC, à neuf mois de l’élection présidentielle, le chef de l’État continue de mettre de l’ordre dans les rangs de sa coalition politique. En février, il a mis en place les statuts de l’Union sacrée, qui n’ont pas été rendus publics. JA a eu accès à ce document.
Le 8 avril 2020, en RDC, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi était convoqué par un juge pour répondre de détournements de fonds. Le début d’une longue épreuve qu’il avait racontée à Jeune Afrique, plusieurs semaines avant de revenir sur le devant de la scène au poste de vice-Premier ministre chargé de l’Économie.
Après les Kényans et les Burundais, les soldats ougandais de la force régionale est-africaine déployée face aux rebelles du M23 ont commencé à arriver vendredi dans l’est de la RDC, où la situation demeure explosive.
Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), Mgr Donatien Nshole juge dangereuse la proposition de loi visant à réserver certaines fonctions aux Congolais nés de père et de mère congolais.
Le président de la Ceni et son prédécesseur, qui est entré en politique et a annoncé sa candidature à la présidentielle de décembre, ne sont d’accord sur rien. Et surtout pas sur le processus électoral en cours.
L’ambassadeur de France auprès des Nations unies était dans l’est de la RDC au début de mars, quelques jours après qu’Emmanuel Macron, en visite à Kinshasa, a brandi la menace de mesures coercitives si les combats entre le M23 et l’armée congolaise devaient se poursuivre.
En RDC, le texte polémique doit finalement être soumis au vote des députés, bien que le bureau d’études de l’Assemblée nationale ait émis un avis défavorable en 2021. Jeune Afrique a eu accès à cette note confidentielle.
Au lendemain de l’annonce du remaniement, le président de l’Assemblée nationale s’est appliqué à remobiliser les élus de la majorité autour de Félix Tshisekedi.
À Kinshasa, du 18 au 21 mars, Andrew Mitchell n’a pas été reçu par le chef de l’État congolais. Pourtant, leur entretien figurait à l’agenda de ce dernier. Voici pourquoi.
En RDC, cet ancien chef rebelle rentré dans le rang devient ministre d’État, chargé de l’Intégration régionale. Le président compte autant sur son poids électoral dans l’Est que sur sa bonne connaissance des groupes armés.
C’est son ex-directeur de cabinet, condamné pour détournement de fonds puis acquitté, que Félix Tshisekedi a choisi de nommer vice-Premier ministre chargé de l’Économie. Un choix très politique, à dix mois des élections.
L’ancien président français était à Kinshasa, les 22 et 23 mars, où il a été reçu par Félix Tshisekedi. Intérêts économiques, crise avec le Rwanda… Voici ce qui a été discuté.
Avec ce remaniement annoncé dans la nuit, Félix Tshisekedi s’assure du soutien de poids lourds de la scène politique en amont de l’élection présidentielle.
Selon Paul Kagame, Kigali a été écarté de la rencontre de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, le 25 février. Des accusations que réfute l’organisation, dans un rapport que Jeune Afrique a consulté en exclusivité.
Depuis plusieurs mois, l’ambiance est délétère au sein de la Fédération congolaise de football (Fecofa). L’instance va être suspendue par la Fifa, et un comité de normalisation sera désigné.
Économiste de formation, banquier de profession et minier par passion, c’est à lui que Félix Tshisekedi a donné pour mission de relever la Gécamines, toujours en quête de redevenir un fleuron de l’économie congolaise.
L’ancien chef de l’État français se rend ce 22 mars à Kinshasa. Objectif : tenter d’ouvrir un canal de discussion entre Paul Kagame et le président congolais.
L’ancien porte-parole de la majorité présidentielle lorsque Joseph Kabila était au pouvoir en RDC annonce son ralliement à l’Union sacrée à 10 mois de la prochaine élection à la magistrature suprême.
Au milieu de la centaine de groupes armés qui sévissent dans l’Est, les ADF sont parmi les plus meurtriers. Affilié à l’organisation État islamique en Afrique centrale, le groupe continue ses exactions malgré les offensives ougando-congolaises.
Après avoir signé au début de mars un accord avec Kinshasa et la compagnie prévoyant un investissement massif dans le secteur aérien congolais, l’homme d’affaires égyptien a six mois pour prouver le sérieux de sa proposition.
Noël Tshiani plaide de nouveau pour que les députés se penchent sur sa proposition de loi qui, si elle était adoptée, pourrait compromettre la candidature de Moïse Katumbi à la prochaine présidentielle.
Plus de 20 civils ont été tués samedi dans deux attaques distinctes dans l’est du pays, où des affrontements ont par ailleurs eu lieu entre l’armée et les rebelles du M23 malgré le cessez-le-feu, selon des sources locales.
Après l’échec du cessez-le-feu entre les FARDC et le M23, que Luanda avait contribué à négocier, les députés angolais ont donné le feu vert à la mission d’un contingent en RDC.
Faut-il maintenir le calendrier électoral, qui prévoit que la présidentielle se tienne en décembre prochain, ou s’assurer d’abord de reprendre le contrôle des territoires tenus par le M23 ? Une question qui s’invitera à la session parlementaire de ce mois de mars.