Trois lieutenants-colonels et quatre majors de l’armée congolaise ont rejoint la mutinerie Mouvement du 23 mars (M23) « avec 166 hommes », a affirmé jeudi 21 juin le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, se présentant comme le porte-parole du M23.
« Le Conseil de sécurité doit rappeler le Rwanda à ses obligations internationales et exiger le retrait immédiat et sans conditions des membres des forces armées qui se dissimuleraient dans les rangs de la rébellion » qui sévit au Nord-Kivu, a déclaré la République démocratique du Congo dans un courrier adressé au Conseil sécurité de l’ONU
Huit policiers congolais accusés de l’assassinat en 2010 du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya et de son chauffeur, Fidèle Bazana, sont jugés en appel depuis mardi 19 juin devant la Haute cour militaire à Kinshasa. La partie civile continue de réclamer que le principal suspect, le général John Numbi, soit traduit en justice.
Lors d’une conférence de presse, mardi 19 juin à Kigali, le président rwandais Paul Kagamé a accusé la « communauté internationale » d’avoir cherché à chasser du pouvoir le président congolais, Joseph Kabila. Il a également affirmé la neutralité du Rwanda dans la crise au Nord-Kivu.
La ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo et son homologue congolais Raymond Tshibanga ont ouvert lundi 18 juin à Kinshasa une série de discussions sur la situation dans le Nord-Kivu. La RDC a récemment dénoncé la la passivité des autorités rwandaises, qui sont accusées, dans un rapport de la Monusco, de soutenir les mutins du M23.
Créateur de l’afrobeat congolais, le bofenia rock, un mélange de rythmes traditionnels et de groove urbain, l’artiste kinois débute une tournée internationale avant la sortie de son nouvel album.
Une fois de plus, Kigali est accusé d’aider en sous-main les rébellions de l’est de la RDC. Une thèse que les Rwandais réfutent et qui, à y regarder de plus près, n’est pas si évidente.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a requis 30 ans de prison contre Thomas Lubanga, reconnu coupable d’avoir commis des crimes de guerre en 2002 et 2003 en RDC.
Quelques semaines après avoir mis en cause Glencore, l’ONG Global Witness s’attaque au groupe minier ENRC au sujet de plusieurs opérations d’acquisition en RD Congo.
La plus méridionale des provinces congolaises, le Katanga, est le berceau de fortes personnalités, qui exercent une influence majeure sur la vie politique et économique de la RDC. Tour d’horizon.
À 56 ans, Albert Yuma Mulimbi est président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) et président du conseil d’administration de la Générale des carrières et des mines (Gécamines).
Avec l’argent apporté par plusieurs financiers, dont Tuninvest-Africinvest, l’assureur kényan UAP Insurance souhaite devenir un leader régional. La RD Congo est notamment dans son viseur.
La République démocratique du Congo, dont l’Est est en proie à une mutinerie dans l’armée depuis mai, a affirmé samedi que 200 à 300 mutins ont été recrutés au Rwanda qui « a servi à la préparation d’une conspiration », en accusant son voisin de « passivité ».
Principal frein au développement, le déficit électrique risque de bloquer l’expansion de plusieurs sites d’ici à 2015. Miniers, gouvernements central et provincial se mobilisent pour trouver des solutions. Même provisoires.
En attendant que les chemins de fer soient remis à niveau, l’essentiel du trafic s’effectue par les nationales… saturées. Résultat, tout prend du temps.
Le boom de la production de minerais a permis au Katanga de se reconstruire. Parviendra-t-il à relancer les autres filières et à financer les chantiers indispensables à son développement ? À l’approche des élections provinciales, c’est l’heure des comptes.
La préparation de ce foufou incontournable dans l’alimentation des Katangais absorbe des millions de tonnes de maïs chaque année, dont un tiers est importé. Fortement encouragée, la production locale augmente.
Faut-il voir la main de Kigali derrière le Mouvement du 23 mars qui sévit en RDC ? Non, répond la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo. Une interview publiée le 3 juin dans J.A. n° 2682.
C’est le premier bilan officiel des combats. Selon Kinshasa, les affrontements qui opposent depuis plus d’un mois l’armée et les mutins dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont été surtout meurtriers pour les dissidents issus de l’ex-rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Bosco Ntaganda, que le gouvernement estimait mi-mai à environ 300 hommes.