Alors que le signal de Radio France internationale (RFI) est toujours coupé en RDC par les autorités qui contestent son traitement de la situation postélectorale, les États-Unis ont exhorté hier les autorités de Kinshasa à le rétablir « immédiatement ».
Des experts électoraux envoyés par deux organisations américaines sont arrivés mercredi en RDC pour une durée de trois semaines. Ils doivent notamment « déterminer s’il est possible de vérifier les résultats des élections à travers une révision plus large des opérations ».
Deux attaques attribuées aux rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont eu lieu dans l’est de la République démocratique du Congo, dans les nuits du 1er au 2 janvier et du 3 au 4 janvier. Selon l’armée elles ont fait au moins 26 morts, une quarantaine selon certaines ONG.
Le 12 décembre, l’archevêque de Kinshasa a mis en doute la crédibilité des résultats de la présidentielle congolaise, contre l’avis de sa hiérarchie. Et mis en lumière les divisions de l’Église catholique de RDC.
Un rapport de Fitch souligne l’explosion du commerce entre le continent et l’empire du Milieu. Et estime qu’en dix ans, l’Exim Bank chinoise a prêté davantage à l’Afrique que la Banque mondiale.
Le ministre congolais de la Communication Lambert Mende a transmis le dossier RFI à l’autorité de régulation des médias. La radio internationale risque une longue suspension.
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Étienne Tshisekedi a réagi mardi 3 janvier aux accusations du gouvernement de RDC rendant ses militants responsables de l’agression contre le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, samedi dernier à Paris.
Qu’ils soient catholiques, protestants ou orthodoxes, les Subsahariens représentent près du quart des chrétiens dans le monde, selon une étude du Pew Forum.
Les nouvelles sur l’état de santé de Léon Kengo wa Dondo sont rassurantes. Agressé à Paris samedi dernier par des inconnus, le président du sénat de RDC devrait sortir de l’hôpital « d’ici 48 heures », selon l’un de ses proches.
Elle va succéder à l’Argentin Luis Moreno-Ocampo comme procureure générale de la Cour pénale internationale. La magistrate gambienne Fatou Bensouda est moins connue pour l’instant que son prédécesseur. Raison de plus pour faire connaissance.
Huit personnes sont mortes et 44 ont été blessées dimanche matin au cours d’une tentative d’évasion de la prison centrale de Bukavu, dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source policière.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a coupé le signal de Radio France Internationale (RFI) « jusque mardi » pour protester contre son traitement de la situation post-électorale dans le pays, où la réélection de Joseph Kabila est contestée par l’opposant Etienne Tshisekedi, autoproclamé « président élu ».
Le gouvernement congolais a accusé dimanche des partisans du principal opposant au président Joseph Kabila d’avoir agressé le président du Sénat de la République démocratique du Congo la veille à Paris, ajoutant que l’ambassadeur de France avait été convoqué pour des explications.
Le chef de l’Etat réélu Joseph Kabila a appelé samedi à la « cohésion nationale » pour faire de la République démocratique du Congo un pays émergent, alors que son principal rival Etienne Tshisekedi se considère toujours « président élu ».
L’opposant Etienne Tshisekedi a déclaré samedi qu’il n’y avait « absolument pas de crise » en République démocratique du Congo, dont il s’est proclamé « président élu », rejetant la victoire contestée du chef de l’Etat sortant Joseph Kabila.
L’investiture de Joseph Kabila, le 20 décembre, s’est tenue dans un désert diplomatique accablant. Les chefs d’État – y compris africains – se sont fait porter pâle. Mais s’ils déplorent les résultats du scrutin, les Occidentaux évitent de souffler sur les braises.
Suspendue le 21 décembre et conditionnée lundi à l’arrivée d’experts étrangers, la compilation des résultats des législatives du 28 novembre a pourtant repris mercredi. Une décision de la Ceni qui fait craindre une deuxième crise électorale.
Une semaine après la suspension du processus de compilation des résultats des législatives congolaises, la Commission électorale (Ceni) a annoncé lundi 26 décembre que la reprise du calcul sera conditionnée par l’arrivée d’experts américains et britanniques.
Malgré l’interdiction de tout rassemblement en faveur d’Étienne Tshisekedi décrétée par les autorités congolaises ce vendredi 23 décembre, quelques centaines de contestataires se sont rassemblés aux abords du QG général de l’opposant et du grand stade des Martyrs de Kinshasa. La police les a dispersés avec du gaz lacrymogène et des coups de feu ont été entendus. Étienne Tshisekedi a prêté serment dans sa maison de Limete.
Les manifestations planifiées par l’opposition ce vendredi 23 décembre pour le serment d’Étienne Tshisekedi ont été interdites par les autorités de Kinshasa. Les abords du stade des Martyrs sont quadrillés par l’armée congolaise.
Le général autoproclamé Baba Laddé à la tête d’une grande alliance ? À la tête du Front populaire, cet ancien sous-officier de l’armée tchadienne n’envisage rien de moins que de renverser le président Idriss Déby et appelle à la formation d’une grande alliance avec notamment Aqmi et le Polisario. Suffisant pour inquiéter le Tchad et la Centrafrique.
Séducteur-né, le patron de la Ceni congolaise, Daniel Ngoy Mulunda, n’est jamais avare de belles paroles, mais elles ne se traduisent pas toujours dans les actes.
La Commission électorale nationale indépendante a décidé de suspendre la compilation des résultats des élections législatives en République démocratique du Congo, en attendant une aide technique internationale. Les résultats devraient être annoncés le 13 janvier.
L’organisation non gouvernementale Humaw rights watch (HRW) accuse, dans un rapport publié jeudi 22 décembre, les forces de sécurité du régime de Joseph Kabila d’avoir tué « au moins 24 personnes » entre le 9 et le 14 décembre en République démocratique du Congo (RDC). Les autorités judiciaires du pays vont ouvrir une enquête.
Même si elles ne remettent pas forcément en question l’ordre d’arrivée des candidats, les irrégularités constatées lors de la présidentielle du 28 novembre en RDC sont telles qu’elles décrédibilisent l’ensemble du processus électoral. Et affectent la légitimité du vainqueur proclamé et investi président mardi 20 décembre : Joseph Kabila.
Réélu lors d’une élection marquée par des fraudes massives, Joseph Kabila a été désavoué par les chefs d’État africains qui n’ont pas assisté à son investiture à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), mardi 20 décembre à Kinshasa. À l’exception du Zimbabwéen Robert Mugabe.
Les récentes déclarations d’Étienne Tshisekedi font craindre le pire alors que Joseph Kabila a été investi président de la République ce mardi 20 décembre à Kinshasa.