Encore repoussée de 24 heures, l’annonce des résultats complets provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre en RDC ne laisse guère de doute sur la réélection du président sortant Joseph Kabila. Interrogé par jeuneafrique.com, Me Mwila Kayembe, président du Réseau national pour l’observation et la surveillance des élections en RDC (qui dépend de la Mission nationale d’observation électorale), revient sur le rôle de la Ceni, très critiquée par l’opposition congolaise, et sur l’ampleur des fraudes constatées pendant le scrutin. Interview.
Transparency International a publié son classement, des États les plus véreux aux plus vertueux. Contrairement à une idée reçue, l’Afrique n’a pas le monopole des mauvaises pratiques.
Après l’annonce d’un report de 48 heures maximum, les résultats complets provisoires de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) doivent être connus ce jeudi 8 décembre dans la soirée, au plus tard. Les derniers résultats partiels ont confirmé l’avance du président sortant Joseph Kabila face à son principal challenger Étienne Tshisekedi.
Ils étaient quelque 32 millions à être appelés aux urnes pour la présidentielle et les législatives en RDC, le 28 novembre. Coup de projecteur sur la dernière ligne droite de la campagne et sur le jour du vote. Entre ferveur populaire, affrontements et bluff.
Alors que le mandat de cinq ans du président sortant Joseph Kabila a expiré mardi à minuit, la Ceni a annoncé que la publication des résultats complets provisoires de la présidentielle du 28 novembre était repoussé de 48 heures maximum. En attendant, les Congolais vivent dans la crainte de nouvelles explosions de violences.
Dans la perspective d’une annonce – de plus en plus probable – de la victoire de Joseph Kabila à la présidentielle en RDC, les autorités ont sorti le grand jeu en terme de sécurité. Leur pire cauchemar ? Une marche des tshisekedistes sur le Palais de la nation.
Les résultats de la présidentielle congolaise du 28 novembre doivent être annoncés ce mardi 6 décembre, selon la loi électorale. Mais en raison du climat de tension croissante qui règne en RDC, ce sont plutôt des résultats partiels provisoires qui sont encore attendus.
L’Afrique du sud a été le théâtre lundi de violences entre des forces de l’ordre et des ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC). En France, l’ambassade congolaise à Paris a été envahie par des pro-Tshisekedi, qui ont ensuite été évacués en fin d’après-midi.
Prévue mardi 6 décembre, l’annonce des résultats globaux provisoires de la présidentielle du 28 novembre pourrait être reportée d’un jour selon des observateurs étrangers présent en République démocratique du Congo (RDC). La crainte de violences est dans tous les esprits et, par précaution, de nombreux kinois se rendent de l’autre côté du fleuve à Brazzaville.
Alors que l’annonce prochaine des résultats des élections présidentielle et législatives en RDC fait redouter l’explosion de nouvelles violences, le procureur adjoint de la CPI, Fatou Bensouda, met les différentes autorités politiques congolaises en face de leurs responsabilités. Jean-Pierre Bemba, comme Laurent Gbagbo, entre autres, sont déjà à La Haye…
A 48 heures de l’annonce du résultat complet de la présidentielle en RD Congo, la Commission électorale (Céni) devait livrer dimanche de nouveaux chiffres partiels dans un climat de crispation croissante après le rejet par l’opposition du décompte plaçant le sortant Joseph Kabila devant son rival Etienne Tshisekedi.
Le principal candidat de l’opposition congolaise Etienne Tshisekedi a lancé samedi une mise en garde au président sortant Joseph Kabila et dénoncé les premiers résultats partiels de la Commission électorale (Céni) en RDC où la tension est encore montée d’un cran.
La situation restait tendue samedi en République démocratique du Congo où la Commission électorale (Céni) devait livrer de nouveaux résultats de la présidentielle, après un premier décompte très partiel donnant le président Joseph Kabila et l’opposant Etienne Tshisekedi loin en tête.
Le président sortant Joseph Kabila et l’opposant Etienne Tshisekedi devancent nettement les neuf autres candidats à la présidentielle du 28 novembre en RDC, selon les résultats partiels annoncés vendredi par la Commission électorale (Ceni) et portant sur 15% des quelque 64.000 bureaux de vote.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé les résultats de 15 % des bureaux de vote, le 2 décembre dans la soirée. Le président sortant, Joseph Kabila, et son principal opposant, Étienne Tshisekedi, devancent nettement les autres candidats.
La RDC devra attendre le 6 décembre pour connaître les résultats du scrutin présidentiel. En attendant de savoir qui de Joseph Kabila, le président sortant, ou de son rival Étienne Tshisekedi l’emportera, le pays est plongé dans un climat de peur. Et les dénonciations de fraude et les proclamations de victoire anticipées ne font qu’attiser les tensions.
La Côte d’Ivoire est le 7e pays d’Afrique où la Cour pénale internationale (CPI), entrée en fonction en 2002, a ouvert une enquête. Petit récapitulatif, à l’heure où Laurent Gbagbo attend son procès à La Haye et où une Africaine, la Gambienne Fatou Bensouda, est sur le point d’être nommée procureure en remplacement de l’Argentin Luis Moreno-Ocampo.
Avec l’ouverture en février d’une ligne vers Lusaka et Harare, la dubaïote Emirates Airlines desservira vingt et une villes du continent. Pour poursuivre son expansion, elle cherche à nouer des partenariats régionaux.
À lire le premier rapport de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), les élections du lundi 28 novembre de RDC se seraient déroulées presque sans accrocs. En réalité, nombreux sont les observateurs et les candidats de l’opposition à dénoncer une totale désorganisation, sinon des fraudes importantes.
L’Union européenne vient de réactualiser la liste des compagnies aériennes qu’elle bannit de son ciel : la fameuse liste noire. Beaucoup, en Afrique, dénoncent une politique du « deux poids, deux mesures ».
Le 19 novembre, on a célébré la Journée mondiale des toilettes. L’occasion de rappeler que l’installation de services d’assainissement de l’eau reste un défi majeur en Afrique subsaharienne.
Les élections se sont-elles bien passées en RDC, pays grand comme quatre fois la France ? Si la Ceni se déclare « satisfaite » du scrutin, les problèmes logistiques et les violences meurtrières incitent les observateurs à réserver leur jugement. D’autant que le pire est peut-être à venir, après la proclamation des résultats de la présidentielle.
Après une matinée marquée par des incidents violents en République démocratique du Congo (RDC), les élections législatives et présidentielle du lundi 28 novembre se sont déroulées dans un climat plus serein l’après-midi. Mais de nombreuses rumeurs de fraudes soulèvent déjà les mécontentements. Quant à l’opposant Étienne Tshisekedi, d’abord bloqué par les forces de l’ordre, il a finalement pu voter en fin de journée.
Alors que 32 millions d’électeurs congolais sont invités à se déplacer dans les bureaux de vote pour élire leurs président et députés lundi 28 novembre, de sérieux troubles ont provoqué la mort de plusieurs personnes dans les régions du Kasaï et du Katanga. Plusieurs bureaux de vote ont également été incendiés dans la ville de Kananga, fief de Tshisekedi. Le bilan des événements à la mi-journée.
Comment les jeunes Congolais vivent-ils les élections présidentielles et législatives en RDC ? Pour qui votent-ils ? Peuvent-ils exprimer publiquement leurs opinions sans prendre le risque de perdre leur job ? Que pensent-ils des violences politiques ? Éléments de réponses à Kinshasa avec les principaux intéressés.
Le climat délétère qui règne autour des élections présidentielle et législatives en RDC soulève de vives craintes de violences électorales. Une appréhension particulièrement palpable de l’autre côté du fleuve Congo, à Brazzaville, où l’on craint un afflux massif de réfugiés. Reportage.
Les bureaux de vote pour les élections présidentielle et législatives ont ouvert leurs portes tôt ce matin en RDC. Les problèmes d’organisation s’ajoutent aux risques de violence électorale, au lendemain d’un nouveau face-à face musclé entre l’opposition d’Étienne Tshisekedi (UDPS) et le pouvoir de Joseph Kabila (PPRD).
L’opposant Etienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle de lundi en République démocratique du Congo (RDC), a appelé ses partisans à un meeting dimanche à Kinshasa, malgré l’interdiction de toute manifestation politique après la fin officielle de la campagne.
La campagne électorale pour les élections présidentielle et législatives de lundi en RD Congo s’est achevée samedi dans la violence et la confusion, tous les meetings ayant été interdits et alors que le principal candidat de l’opposition a été bloqué de longues heures par la police à l’aéroport de Kinshasa jusqu’à la nuit.