Expositions, restaurants, night-clubs… La géographie de l’ambiance lushoise a-t-elle changé avec le regain de l’activité minière et l’arrivée de nouveaux expatriés ? Revue des lieux où il fait bon sortir.
Il vient de remporter pour la seconde fois consécutive la Super Coupe Orange : le Tout-Puissant est l’idole de la province. Retour sur une légende désormais internationale.
Ils étaient 30 000 en 1960, un peu plus de un millier aujourd’hui. Si les ressortissants européens sont désormais peu nombreux dans la province, la plupart y ont de gros intérêts. Et d’autres nationalités les rejoignent.
Largement sous-exploité, le potentiel de la province commence, enfin, à être mis en valeur. Objectif : s’émanciper de la dépendance aux importations alimentaires.
Du controversé Moïse Tshombé à Kasongo Mwena Yamba Yamba, célèbre voix de RFI, l’histoire de la riche province congolaise a été construite par des personnalités issues de divers horizons.
« Nous sommes les mieux habillés ! » Debout sur des tombes, les jeunes « sapeurs » exhibent fièrement leurs vêtements griffés. Le temps d’un hommage à Stervos Niarcos, une figure de la Sape congolaise décédée en 1995, le paisible cimetière de la Gombe à Kinshasa s’est mué en podium de mode.
Vital Kamerhe, aujourd’hui candidat à l’élection présidentielle congolaise, a été selon l’ancien ambassadeur des États-Unis en RDC, certes, « un leader parlementaire impartial » et apprécié des diplomates étrangers, mais aussi doté d’une « ambition aveugle » qui « altère son jugement ».
Notre dernière enquête sur le bilan de Joseph Kabila a déclenché un petit tsunami politico-médiatique à Kinshasa. Aussitôt après nous avoir fait parvenir un long droit de réponse, le ministre de la Communication, Lambert Mende a, sur ordre, été le lire en direct à la télévision, avant d’en arroser la presse qu’il contrôle. Le tout assorti d’accusations aussi paranoïaques que diffamatoires. Nous aurions pu aisément arguer de cette mauvaise manière pour refuser de publier ce texte, mais nous l’avons néanmoins maintenu. Pour deux raisons. J.A. a toujours ouvert ses colonnes à la contradiction, fût-elle la plus vive: telle est notre conception de la liberté d’expression. Et la lecture de ce droit de réponse suffit en elle-même à valider le bienfondé de notre diagnostic: de Mobutu à Kabila, il n’y a que les hommes qui changent. François Soudan.
Selon un câble diplomatique américain recueilli par WikiLeaks, le président congolais Joseph Kabila aurait usé de pots-de-vin, voire de menaces, pour obtenir la démission de Vital Kamerhe du perchoir de l’Assemblée nationale, en 2009. En cause : les ambitions présidentielles de son ancien allié, qui commençait à lui faire de l’ombre.
Contrats renégociés, réorganisation en profondeur, changement de statut et de direction… En 2011, l’ex-société publique prend un nouveau départ, mais est loin d’avoir tous les atouts en main.
En 2001, le nouveau président congolais un pacte tacite avec les capitales occidentales : aide contre démocratie. Aujourd’hui, il boude les grand-messes internationales et agace jusqu’à ses voisins africains. Décryptage de cette volte-face.
Reconstruire, réhabiliter ou rouvrir environ 10 000 km de routes et de ponts en RDC. Tel est l’objectif du volet « infrastructures routières » des « cinq chantiers » annoncés en 2006.
Le décalage entre les largesses accordées par les bailleurs de fonds et les appréciations en « off » des fonctionnaires internationaux est parfois saisissant. De ce point de vue, la RDC est un cas d’école. Rappel des faits.
L’inattendu rapprochement entre la RDC et le Rwanda, fin 2008, n’a pas ramené la paix. Harcelées par les différents groupes armés, les populations des deux Kivus se sentent, sinon trahies, du moins abandonnées.
Janvier 2003. Au terme d’un procès-fleuve, trente Congolais sont condamnés à mort et plusieurs dizaines d’autres sont frappés de lourdes peines de prison pour leur participation présumée à l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, le 16 janvier 2001, à Kinshasa.
Le 16 janvier 2001, Kinshasa est sens dessus dessous après l’assassinat du président Laurent-Désiré Kabila. Le pays n’a pas de Constitution. Il est simplement régi par le décret 003 du 27 mai 1997 composé de treize articles. Dans ce texte, rien n’est prévu en cas de disparition du chef de l’État.
Chez Kabila, la hantise du complot remonte, bien sûr, à l’assassinat du père. Mais en mars 2007, après la sanglante bataille de Kinshasa contre la milice armée de Jean-Pierre Bemba, le régime a encore renforcé son appareil répressif.
Il y a dix ans, c’est un Joseph Kabila mystérieux et timide qui prenait la place de son père, assassiné. Beaucoup ont alors cru au réveil congolais. Mais aujourd’hui, le chef de l’État marche sur les pas de ses deux prédécesseurs et règne sur un pays sinistré, miné par la corruption et la violence. Retour sur un espoir déçu.
Plusieurs sélections africaines utilisent la première date Fifa de l’année 2011 pour préparer la prochaine journée qualificative à la CAN 2012. Quelques affiches, dont Côte d’Ivoire – Mali, Sénégal – Guinée, Gabon – RDC ou encore Maroc – Niger permettront de faire oublier l’annulation des matchs Algérie – Tunisie et Égypte – États-Unis. Tandis que le Gabon et la Guinée équatoriale, qui co-organisent la CAN, entament la dernière ligne droite de leur préparation.
Depuis un mois, la polarisation médiatique et diplomatique sur les événements de Tunisie et d’Égypte a ouvert ce que l’on pourrait appeler une fenêtre d’opportunité pour quelques responsables subsahariens confrontés à des crises de légitimité et qui n’ignorent pas à quel point la fameuse communauté internationale est à la fois versatile et inconstante.
Un groupe de sécessionnistes présumés a voulu s’emparer tôt ce matin de l’aéroport de Lubumbashi, avant d’être repoussés. Bilan provisoire : au moins un mort et un blessé.
À la table des jeunes mariés Joseph et Olive, deux personnalités étaient particulièrement en vue, en juin 2006. Le premier, l’entrepreneur belgo-congolais George Forrest (70 ans), a depuis perdu de son influence au Palais. Le second, l’Israélien Dan Gertler (37 ans), n’a cessé de prospérer.