L’homme d’affaires belge Alain Goetz, déjà sanctionné par les États-Unis, a été placé sous sanctions de l’Union européenne, ce jeudi 8 décembre, pour avoir « tiré profit du conflit armé » dans l’est de la RDC. Un ancien ministre congolais et un officier des FARDC sont également concernés.
Alors que les rebelles du M23 sont de nouveau accusés d’avoir commis des massacres dans le Nord-Kivu et qu’ils ne se sont toujours pas retirés des zones sous leur contrôle, le dirigeant de l’aile politique du mouvement, Bertrand Bisimwa, se défend et accuse Kinshasa de ne pas avoir tenu ses engagements.
Une enquête préliminaire de l’ONU accuse aussi la rébellion d’avoir commis viols et pillages, les 29 et 30 novembre, dans deux villages de l’est de la RDC, en représailles à des affrontements avec des groupes armés.
Un premier contingent a été déployé dans l’est de la RDC dans le cadre de la force régionale de l’EAC. Sa mission : « imposer la paix » face au M23. Une véritable gageure dans une zone où tant de pays ont des intérêts particuliers.
Alors que de violents affrontements ont encore opposé plusieurs groupes armés à la rébellion dans l’est du pays, le M23 a fait cette annonce le 6 décembre.
Après s’être rapprochés il y a quelques mois, le PPRD et Ensemble pour la République devaient se réunir, chacun de son côté, pour déterminer la marche à suivre à l’approche de la présidentielle de 2023. Un scrutin auquel Félix Tshisekedi se présentera.
Par la signature d’un accord portant sur des accusations de corruption en RDC, le géant du trading s’est engagé à verser 180 millions de dollars à Kinshasa.
Paul Kagame avait accusé Félix Tshisekedi de profiter de la crise provoquée par la rébellion du M23 pour repousser l’élection présidentielle. Le dirigeant congolais l’accuse, en retour, d’être un « faiseur de guerre ».
Des marches ont été organisées dimanche 4 décembre par l’Église catholique pour protester contre les violences dans l’est de la RDC, où la rébellion du M23 campe sur ses positions, cinq jours après un massacre de civils dont l’accuse Kinshasa.
Un deuil national de trois jours a débuté samedi 3 décembre en RDC après le massacre présumé de civils dans l’est du pays. Le gouvernement évoque désormais un bilan de plus d’une centaine de morts.
Au moins 50 personnes auraient été tuées à Kisheshe, à 70 km au nord de Goma, dans l’est du pays. Le mouvement rebelle a rejeté les accusations de l’armée congolaise.
Après neuf mois de tergiversations, le gouvernement congolais a publié l’accord le liant au groupe Ventora, appartenant au milliardaire. Il s’agissait, notamment, d’une demande du FMI.
La trêve obtenue au sommet de Luanda, le 23 novembre, n’aura duré que cinq jours. Les combats ont repris ce 1er décembre, à 70 kilomètres au nord de Goma.
Dans un discours d’État ce mercredi, le président rwandais s’est montré très virulent. Se défendant de tout rôle dans la crise qui secoue l’est du pays voisin, il a rejeté la responsabilité sur son homologue congolais.
Originaire de Lubumbashi, ce Congolais qui vole sous pavillon belge dans les cockpits d’A319 et A320 espère se retrouver un jour aux commandes d’un Bruxelles-Kinshasa. Rencontre.
Deux jours après l’annonce faite à Luanda de la mise en place d’un cessez-le-feu dès ce 25 novembre au soir, les espoirs d’un apaisement du conflit sont grands. Mais beaucoup doutent que cet accord sera respecté.
L’arrestation de Victor Wakwenda, qui présidait l’un des organes clés de l’UDPS, à la suite de ses attaques contre Augustin Kabuya, le secrétaire général, met une nouvelle fois en lumière les rivalités à l’œuvre au sein du parti. Lequel peine à se mettre en ordre de bataille à un an de l’élection présidentielle.
Dix ans après son installation à Kinshasa et à Lubumbashi, la chaîne sud-africaine de supermarchés a décidé de jeter l’éponge, invoquant une stratégie de recentrage.
L’attaque en règle contre le Rwanda qu’elle a livrée début novembre devant le Parlement panafricain a été très remarquée. Car si la députée du PPRD jouit d’une influence considérable auprès de son frère Joseph Kabila, elle est souvent très discrète.
Un accord a été trouvé à l’issue du sommet qui s’est tenu ce mercredi en Angola, en présence de Félix Tshisekedi mais en l’absence de Paul Kagame, représenté par son ministre des Affaires étrangères.
Face au groupe armé et au Rwanda, qu’il accuse de soutenir les rebelles, le chef de l’État congolais oscille entre la manière forte et le dialogue. L’issue de cette crise pourrait se révéler déterminante pour la présidentielle de 2023.
La reprise post-Covid de la RDC se confirme avec une croissance de 6,6 % en 2022. Le Fonds monétaire international a souligné cette performance et s’est engagé à décaisser 200 millions de dollars supplémentaires pour soutenir Kinshasa.
Alors que la COP27 de Charm el-Cheikh vient de s’achever, la ministre congolaise de l’Environnement revient sur les enjeux relatifs à l’exploration pétro-gazière dans le bassin du Congo, pour The Africa Report/Jeune Afrique.
Alors que les premiers contingents kényans de la force régionale sont arrivés à Goma, le président français plaide en coulisses pour que l’Union européenne leur apporte un soutien financier.
Plusieurs initiatives diplomatiques ont été lancées pour faire taire les armes. Le président kényan William Ruto doit s’entretenir ce 21 novembre à Kinshasa avec son homologue congolais Félix Tshisekedi.
Le président congolais reste sur une ligne dure face au Rwanda, qu’il accuse de soutenir le M23. Pour gérer ce dossier hautement sensible, il compose depuis des mois avec un entourage où se côtoient des partisans d’une position ferme et d’autres, favorables à une posture plus ouverte vis-à-vis de Kigali.
Depuis la reprise des combats, le 20 octobre, la ligne de front n’a cessé de se rapprocher du chef-lieu du Nord-Kivu. Alors que le dialogue avec les groupes armés doit reprendre à Nairobi dans moins d’une semaine, jusqu’où iront les rebelles ?
Comme d’autres accusés, le jeune Congolais soupçonné d’avoir tué Luca Attanasio et deux autres personnes, en février 2021, a protesté de son innocence devant le tribunal militaire qui juge l’affaire à Kinshasa.
Kinshasa reproche à l’ONU de l’avoir placé sur « une liste noire » qui l’empêcherait de s’armer pour lutter contre les groupes rebelles. Mais qu’en est-il réellement, alors que le M23 est désormais à une quinzaine de kilomètres de Goma ? JA tente de démêler le vrai du faux.