Révolutionner les universités et éradiquer « les cantines à diplômes à tout prix ». C’est l’objectif que s’est fixé le ministre congolais, malgré la grogne des enseignants.
Deux mois après avoir été contraint à la démission, l’ancien conseiller spécial de Félix Tshisekedi a comparu ce lundi 14 novembre. Piégé par de faux investisseurs, il est accusé de « corruption passive », de « trafic d’influence » et d’« offense au chef de l’État ».
Après une première tentative en avril, un second round de négociations doit s’ouvrir prochainement dans la capitale kényane pour tenter de résoudre le conflit lié à la résurgence de la rébellion du M23 dans l’est de la RDC.
L’armée congolaise et les rebelles du M23 continuaient de s’affronter ce vendredi dans l’est du pays, tandis que le président angolais, João Lourenço, attendu ce samedi à Kinshasa, arrivait au Rwanda pour rencontrer Paul Kagame. Et que des soldats kényans étaient dépêchés en renfort.
Alors que la tension reste forte depuis la reprise des combats entre le M23 et l’armée congolaise, le président bissau-guinéen s’apprête à se rendre à Kinshasa et Kigali.
Les pourparlers doivent reprendre le 16 novembre à Nairobi, et les rebelles espèrent toujours contraindre le gouvernement à leur faire une place à la table des négociations. Mais pour le moment, Félix Tshisekedi dit non.
C’est une investigation menée par un journaliste indépendant qui a révélé l’existence d’un système pédocriminel. La Fédération congolaise de football a annoncé l’ouverture d’une enquête.
L’appareil vient d’être déployé dans l’est du pays dans le cadre de la lutte contre le M23. Alors que les relations entre Kinshasa et Kigali sont particulièrement tendues, il s’est brièvement posé à Rubavu, du côté rwandais de la frontière.
Dans un courrier adressé le 4 novembre à son homologue congolais, le ministre des Affaires étrangères proteste contre « le harcèlement croissant de Rwandais vivant en RDC ». Deux personnalités seraient incarcérées dans les locaux des services de renseignement.
Des centaines de jeunes Congolais se sont portés volontaires pour s’enrôler dans l’armée et combattre les rebelles du M23 qui gagnent du terrain dans l’est de la RDC.
Manque de financements pour lutter contre le réchauffement climatique, droit souverain au développement, exploitation pétrolière… Le négociateur de la RD Congo sur les questions de climat est le Grand invité de l’économie RFI/Jeune Afrique au moment où s’ouvre la COP27 en Égypte.
Le ministre congolais de la Communication précise la position de Kinshasa dans la nouvelle crise avec le Rwanda. Et revient notamment sur l’appel de Félix Tshisekedi à la mobilisation de la jeunesse et à l’enrôlement dans l’armée pour combattre le M23.
Dans une allocution télévisée, le président congolais a appelé ce jeudi 3 novembre la jeunesse de son pays à « s’organiser en groupes de vigilance » face au M23 qui, a-t-il réaffirmé, bénéficie de « l’appui du Rwanda ».
Deux jours après avoir quitté Kinshasa à la suite de son renvoi du pays, le désormais « ex- » ambassadeur du Rwanda en RDC s’exprime sur la crise entre les deux voisins.
Pendant que les combats entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise se multiplient ces derniers jours, un ballet diplomatique s’est engagé en coulisses afin de tenter de rouvrir les discussions entre les présidents congolais et rwandais.
Acquitté en juin dernier, l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État est au centre de l’attention. S’il se dit en « convalescence politique », il rêve d’obtenir la primature… En attendant mieux ?
Risque de glissement du calendrier électoral, potentielles alliances, hypothétique dialogue… De passage à Paris, l’opposant, qui retentera sa chance lors des prochaines élections, s’est confié à Jeune Afrique. Rencontre avec un homme revanchard.
Les autorités congolaises, qui accusent Kigali de soutenir la rébellion du M23, ont décidé d’expulser Vincent Karega, l’ambassadeur du Rwanda, a fait savoir samedi soir le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
La rébellion du « Mouvement du 23 mars » a gagné du terrain samedi dans l’est du pays, conduisant la Mission de l’ONU à mobiliser les Casques bleus pour soutenir l’armée congolaise.
Les affrontements entre les forces armées congolaises et le mouvement rebelle, qui ont repris le 20 octobre au nord de Goma, se sont intensifiés le 27 octobre à proximité d’un axe stratégique de cette partie du pays.
Quatre mois après l’annonce de son lancement, la force régionale de l’EAC peine à exister sur le terrain. Malgré les problèmes de financement et les divergences stratégiques, Kinshasa se veut rassurant. Jeune Afrique a pu se rendre au quartier général des futures troupes, à Goma.
Le premier accusé de l’assassinat de Luca Attanasio entendu ce mercredi par le tribunal militaire de Kinshasa a affirmé que ses aveux avaient été arrachés sous la torture.
Secoués par des manifestations d’une intensité inédite au mois de juillet, les Casques bleus se savent poussés vers la sortie. Dans la région, où une partie de la population réclame leur départ anticipé, le point de non-retour pourrait bien avoir été atteint.
Steve Wembi n’a pas donné de nouvelles depuis qu’il a été recherché par des agents se présentant comme appartenant à l’Agence nationale des renseignements, le 24 octobre. Alors que le M23 a lancé une nouvelle offensive dans l’Est, l’exécutif congolais a intimé aux journalistes de tenir le « front médiatique ».
Les deux hommes sont toujours officiellement alliés. Cela fait pourtant bien longtemps que leur union a volé en éclats. Chacun fourbit ses armes pour l’élection de 2023, lors de laquelle ils pourraient se retrouver face à face.
Des ex-présidents de chambres congolaises du Parlement demandent l’application d’une loi de 2018 qui prévoit des privilèges ad vitam aeternam. Les organisations de la société civile grincent des dents…
Des responsables militaires et des habitants ont affirmé que le M23 contrôlait dimanche 23 octobre le village de Ntamugenga, une cible stratégique proche de la grande route menant à Goma.
Après l’élimination dès le second tour de la Ligue des champions africaine du club dont il est propriétaire et président, l’ancien gouverneur du Katanga a pris des décisions radicales. De quoi refaire briller l’étoile des Corbeaux et la sienne, par la même occasion ?