Les dirigeants des pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) sont réunis ce samedi en sommet extraordinaire à Bujumbura pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.
Longtemps, le diamant a fait de la capitale du Kasaï-Oriental un poumon économique de la RDC. Mais le secteur s’est effondré, laissant les habitants de la ville dans le désarroi. Alors que Félix Tshisekedi vient d’annoncer des mesures de relance, ils espèrent voir revenir le faste d’antan.
Mupompa ne figure sur aucune carte. Situé au cœur du fief électoral du président congolais, à la frontière entre le Kasaï-Oriental et le Kasaï-Central, c’est le village d’origine de la famille Tshisekedi. Reportage.
Le chef de l’Église catholique a appelé les Congolais à « être des acteurs » de l’avenir de leur pays. Il se rend ce 3 février à Djouba, où il rencontrera notamment le président Salva Kiir.
La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) exige de la RDC « des clarifications urgentes » après que Kinshasa a annoncé le départ « pour raisons sécuritaires » des officiers rwandais présents dans le commandement de la force régionale.
Région d’origine de Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, le Kasaï jouera un rôle-clé lors de la présidentielle de décembre prochain. De Kananga, fief de l’UDPS, à Mbuji-Mayi, la capitale du diamant, en passant par Mupompa, le village du chef de l’État, Jeune Afrique vous emmène sur ces terres autrefois contestataires.
Le Kasaï-Central et le Kasaï-Oriental sont les provinces d’origine du chef de l’État congolais et son bastion électoral. Mais le désenchantement y est palpable. Félix Tshisekedi y fera-t-il le plein de voix à la présidentielle du 20 décembre ?
Le souverain pontife a lancé, ce 1er février à Kinshasa, un « vibrant appel » face aux « cruelles atrocités » perpétrées dans l’Est de la RDC, après avoir célébré une messe pour un million de personnes.
Le diagnostic dressé par le Fonds met en évidence une dizaine de réformes à mener prioritairement pour renforcer l’efficacité des dépenses publiques. Décryptage.
Tombé en disgrâce il y a un an, l’ancien patron du parti de Félix Tshisekedi est incarcéré depuis août dernier pour outrage au chef de l’État. Depuis Makala, il caresse des rêves de revanche, mais aussi de réhabilitation.
Alors que le pape François commence ce mardi 31 janvier une visite de trois jours à Kinshasa, le cas d’un prêtre accusé d’abus sexuels sur une mineure ressurgit.
Dans un contexte de tensions exacerbées entre son pays et la RDC, le président rwandais a accordé une interview exclusive à Jeune Afrique. Nous vous proposons de la découvrir ici.
Ce 31 janvier, le souverain pontife débute une tournée africaine qui le conduira en RDC, puis au Soudan du Sud. Une visite très attendue et qui ne s’en annonce pas moins périlleuse.
Les Forces démocratiques alliées, affiliées au groupe État islamique, ont mené des attaques simultanées contre trois villages d’Ituri. Au moins quinze personnes ont été tuées, selon un bilan provisoire.
Un accrochage a opposé samedi 28 janvier des militaires rwandais à la police congolaise sur une petite île du lac Kivu, dans l’est de la RDC, provoquant un mouvement de panique sur fond de vives tensions entre Kigali et Kinshasa.
Le compte à rebours est lancé. Et la pression monte pour Félix Tshisekedi. Il n’a plus que dix mois avant le scrutin pour défendre son bilan et assurer le respect du calendrier électoral. Tout en veillant à ce que le climat politique ne dégénère pas.
La rébellion du M23, qui poursuit sa progression dans le Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, s’est emparée d’une nouvelle ville le 26 janvier. L’armée congolaise évoque de son côté un retrait « tactique » pour épargner les populations civiles.
Cela faisait trente-huit ans que Kinshasa n’avait pas reçu un souverain pontife. À moins d’un an de la présidentielle et en pleine crise dans l’Est, la visite du pape François n’en est que plus attendue.
Kinshasa compte des centaines d’officines évangéliques, dont certaines sont dirigées par des personnalités à la réputation sulfureuse. Face à leurs dérives, les autorités semblent fermer les yeux afin de préserver la paix sociale.
Malgré son départ du gouvernement, l’ancien ministre des Transports assure que la RDC devrait tenir le cap fixé : créer rapidement une compagnie aérienne avec Ethiopian Airlines et reprendre les dessertes internationales.
Le gisement exploité par Kipushi Corporation (Kico), coentreprise du canadien Ivanhoe Mines et de la Gécamines, s’apprête à redémarrer sa production après trente ans d’arrêt. Un projet qui a nécessité d’énormes investissements, et que ses promoteurs comptent bien rentabiliser.
De première dame à opposante, il n’y a qu’un pas, qu’Olive Lembe Kabila franchit allègrement. Depuis que son époux, Joseph Kabila, a perdu le contrôle de l’exécutif, elle ne se prive pas de critiquer Félix Tshisekedi.
À moins d’un an de la présidentielle, certains représentants de la société civile s’inquiètent de la difficulté d’enrôlement des électeurs et redoutent un « chaos électoral ».
Kigali dit avoir pris des « mesures défensives » face à « une nouvelle violation de son espace aérien », alors que Kinshasa assure que l’avion était dans le ciel congolais. L’escalade entre la RDC et le Rwanda franchit un pas supplémentaire.
La Commission électorale congolaise prolonge la durée d’enrôlement des électeurs potentiels en « zone 1 ». Tout en affirmant que les scrutins auront bien lieu à la date fatidique du 20 décembre 2023.
Importatrice et distributrice de produits pétroliers, leader du transport routier de voyageurs et de marchandises dans le Haut-Katanga, la société de Patrick Muland investit aujourd’hui dans la construction de gares routières.
Le député du parti Envol annonce à Jeune Afrique sa participation au scrutin prévu en décembre. Plusieurs poids lourds de la politique congolaise sont déjà sur les rangs.
Ancien ministre des Mines de la RDC, Willy Kitobo Samsoni estime que l’État ne fait plus assez d’efforts pour mettre en œuvre les réformes entamées et déplore le « bradage » des ressources du pays.
Le pape François est arrivé à Kinshasa le 31 janvier pour un séjour de trois jours, avant de se rendre à Djouba, capitale du Soudan du Sud. Deux visites en forme d’exercices d’équilibriste pour le souverain pontife.