Entre Kinshasa, Kigali, Niamey et l’ONU, une partie de poker menteur se joue actuellement quant à l’éventualité d’une relocalisation en RDC de six Rwandais jusqu’ici installés au Niger et anciennement jugés pour génocide. Jeune Afrique démêle l’écheveau noué autour d’un étrange intermédiaire.
La nouvelle session parlementaire sera l’occasion pour la majorité de faire la preuve de sa cohésion. À moins que les déçus de l’Union sacrée ne décident de faire obstacle aux textes portés par la Première ministre pour dire leur mécontentement.
En séjour à Kinshasa à l’invitation de son homologue Vital Kamerhe pour assister à l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale, le président de la chambre basse ivoirienne doit, entre autres, s’entretenir avec le chef de l’État, Félix Tshisekedi.
L’INTERVIEW ÉCO – Déjà présent au Sénégal, au Ghana, au Liberia, en Tanzanie et surtout en RDC, le conglomérat turc Miller poursuit son expansion en Afrique, en privilégiant le contenu local, les contrats BOT et la prise de risque. Entretien avec son directeur général.
L’ACTU VUE PAR – Sommet Chine-Afrique, course aux minerais stratégiques pour la transition énergétique, BRICS, francophonie économique… L’expert financier franco-congolais commente les principaux sujets du moment.
Le tribunal militaire de Kinshasa a rendu son verdict ce 13 septembre au procès de la « tentative de coup d’État » que l’armée de la RDC a déclaré avoir déjouée le 19 mai. Le ministère public avait requis la peine de mort contre 50 des 51 prévenus, qui ont tous plaidé « non coupable ». Quatorze d’entre eux ont été acquittés.
Un cadre de la plateforme rebelle dirigée par Corneille Nangaa et dont fait partie le M23 a été arrêté en Ouganda. Le suspect est accusé d’avoir cherché à recruter dans le camp de Kyangwali pour grossir les rangs des combattants dans le Nord-Kivu.
La peine de mort a été requise contre 50 accusés. Le tribunal militaire doit se prononcer ce 13 septembre sur de la « tentative de coup d’État » que l’armée de la RDC dit avoir déjouée en mai dernier.
Plus d’une semaine après les faits, les familles des victimes et l’opinion publique attendent toujours des éclaircissements. Le chef de l’État congolais a, quant à lui, sévèrement mis en garde les membres du gouvernement.
L’annonce de la sortie du nouveau modèle de smartphone a provoqué une vague de réactions en RDC, où la firme américaine est accusée de participer à alimenter le conflit dans les provinces de l’Est. Des appels au boycott se multiplient alors qu’Apple a présenté son nouveau smartphone lors d’une keynote le 9 septembre.
Soucieuse de ne plus être exclusivement associée à la défense des Tutsi congolais, la plateforme politico-militaire tente d’étendre ses ramifications au-delà du Nord-Kivu. Et porte un intérêt particulier au sud-est du pays.
50 000 doses données par les États-Unis ont été livrées le 10 septembre à Kinshasa, après 200 000 doses de l’Union européenne arrivées la semaine dernière dans la capitale congolaise.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Si la variole du singe fait moins la une des médias, elle poursuit pourtant son implacable propagation. La « stratégie unifiée » mise en place par l’OMS et l’Africa CDC sera-t-elle efficace ?
Les autorités congolaises ont déclaré ne pas être en mesure d’identifier les corps de détenus abattus lors des événements qui ont fait au moins 129 morts au pénitencier de Kinshasa dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 septembre.
Selon les informations de Jeune Afrique, le directeur de la prison centrale de Makala a été suspendu de ses fonctions trois jours après une « tentative d’évasion » qui a viré au carnage, faisant 129 morts.
Le pays, épicentre de l’épidémie, doit obtenir 200 000 doses au total cette semaine, la première livraison étant prévue ce 5 septembre. Selon l’OMS, le gouvernement a prévu de commencer à déployer les vaccins dès le week-end.
Entaché par des soupçons d’irrégularités, le contrat de création de cartes d’identité biométriques d’une valeur de 1,2 milliard de dollars signé entre Kinshasa et l’homme d’affaires malien Samba Bathily, en partenariat avec le géant français, est officiellement résilié.
Alors que les autorités congolaises sont sous pression après la « tentative d’évasion » réprimée dans le sang à la prison de Makala, le garde des Sceaux, Constant Mutamba, assure que des substances toxiques ont été retrouvées dans son bureau.
L’ancien candidat à la présidence de la République, qui avait soutenu Moïse Katumbi lors des élections de décembre 2023, a été arrêté le 2 septembre par l’ANR. L’opposition dénonce une « tentative d’intimidation » de la part du pouvoir.
La tentative d’évasion spectaculaire de la prison de Makala à Kinshasa, où des tirs ont retenti dans la nuit de dimanche à lundi, a fait au moins 129 morts et 59 blessés, selon le ministre de l’Intérieur.
Des tirs ont retenti au milieu de la nuit du dimanche 1ᵉʳ au lundi 2 septembre dans l’enceinte du pénitencier de Kinshasa. Des détenus qui tentaient de s’évader ont été abattus, mais le bilan est toujours incertain.
La situation demeure confuse à l’intérieur de la plus grande prison de Kinshasa. Des détenus qui tentaient de fuir ont été tués par les forces de l’ordre.
L’ancien vice-ministre de la Justice est soupçonné d’être impliqué dans un détournement de fonds destinés à la construction d’une nouvelle prison à Kinshasa. Certains n’excluent pas que ses déboires soient liés à la crise qui secoue l’UDPS, le parti au pouvoir.
À Kilwa, dans le sud-est de la RDC, policiers et militaires sont accusés d’avoir tué dix personnes, des civils qui auraient été confondus avec des miliciens Bakata Katanga. Le général Eddy Kapend réfute toute bavure. Reportage.
Quatre jours après l’agression de diplomates français, le ministre congolais de la Justice a ordonné la suspension des magistrats impliqués dans le dossier. Explications.
DÉCRYPTAGE – Accusé d’abus de pouvoir et de corruption, le secrétaire général de l’UDPS, principale force politique du pays, fait face depuis plusieurs semaines à de fortes contestations internes. Une situation qui risque d’affaiblir le président congolais, en quête de stabilité.
Le gouvernement de RDC « déplore » les violences envers deux membres de l’ambassade de France, survenues le 23 août à Kinshasa. « Le chef de l’État et son hôte ont regretté l’incident », a indiqué la présidence sur X.