Le bras de fer entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi, ainsi que l’arrivée de la coalition militaire internationale dans l’est de la RDC, évoquent un sombre pan de la relation entre les deux pays.
Le ministre congolais des Affaires étrangères prend ses distances avec Moïse Katumbi, qui vient d’annoncer sa candidature à la prochaine élection présidentielle, et apporte son soutien au président sortant, qui se représente.
Lors de ses vœux de fin d’année, samedi, le président rwandais a de nouveau attribué à Kinshasa « l’entière responsabilité » des tensions entre les deux pays.
Suite à la publication d’un rapport d’experts de l’ONU sur la RDC, l’Union européenne a appelé Kigali, ce samedi, à ne plus apporter son soutien au mouvement rebelle.
Hier encore, il était le ministre des Transports de Félix Tshisekedi. Maintenant qu’il a démissionné, Chérubin Okende est devenu son opposant aux côtés de Moïse Katumbi. Il explique son choix à Jeune Afrique.
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a demandé le retour de la diplomate Isabel Tshombe. Elle doit répondre à des accusations de malversations financières atteignant plusieurs millions d’euros.
Depuis que son mari a quitté le pouvoir, en 2019, elle est sortie de l’ombre et joue de son influence pour critiquer Félix Tshisekedi. Portrait d’une femme d’affaires devenue très « politique ».
C’est la seconde fois que le gouvernement rwandais se plaint d’une telle intrusion alors que les tensions restent particulièrement vives entre les deux voisins depuis la nouvelle offensive du M23 dans l’est de la RDC.
Christian Mwando, Chérubin Okende et Véronique Kilumba ont renoncé à leur portefeuille après que le leader d’Ensemble a annoncé se présenter contre Félix Tshisekedi en 2023. Le chef de l’État, lui, a convoqué un conseil des ministres extraordinaire.
Du bassin du Congo aux rues de Porto-Novo ou Cotonou, ces deux militantes de la défense de l’environnement ont fait de la lutte contre la pollution ou la déforestation leur cheval de bataille.
Dans son homélie de Noël, le cardinal Fridolin Ambongo a dénoncé une tentative de dépouiller le clergé de ses biens fonciers, organisée par des « magistrats, généraux et politiciens » congolais…
Alors que le M23 a annoncé qu’il se retirait de Kibumba, localité située près de Goma, dans l’Est, le ministre congolais de la Défense, Gilbert Kabanda Kurhenga, a déclaré mardi qu’il fallait « construire une armée pour protéger » le pays.
Ses relations avec Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, ses éventuelles alliances avec d’autres candidats, le conflit avec le M23… Désormais engagé dans la course à la magistrature suprême, l’ancien gouverneur du Katanga se dévoile en exclusivité pour Jeune Afrique.
Huit soldats congolais et un civil ont été condamnés à la peine capitale en appel, dans deux jugements distincts. L’un pour le meurtre de deux Chinois, l’autre pour trafic d’armes.
Après une annulation en juin dernier, le souverain pontife se rendra en Afrique en début d’année, notamment dans une RDC toujours secouée par des violences dans l’Est.
Ces trois personnalités congolaises, dont deux ont déjà déclaré leur candidature à la présidentielle de 2023, accusent le chef de l’État de déficit de « leadership ».
Nés en RDC, au Cameroun ou au Burkina, ces créateurs représentent le continent dans des domaines aussi divers que la photographie, l’architecture ou la muséographie.
Le 23 décembre, les rebelles du M23 ont annoncé leur retrait de Kibumba, l’un des derniers bastions qu’ils avaient conquis. Un « geste de bonne volonté », selon le mouvement, qui s’inscrit dans le cadre d’un nouveau calendrier discrètement négocié.
La justice congolaise a acquitté un ex-conseiller du chef de l’État qui était poursuivi pour corruption, contre l’avis du parquet qui avait requis trois ans de prison contre lui.
Le groupe d’experts évoque l’existence de « preuves substantielles » sur « l’intervention directe des forces de défense rwandaises » en RDC aux côtés des rebelles du M23, ou pour combattre les FDLR accusées de collaborer avec l’armée congolaise.
Condamnation du soutien du Rwanda au M23, levée du système de notification en matière de livraison d’armes… En cette fin décembre, Kinshasa a des motifs de satisfaction. Reste à voir si ces rebondissements changeront le rapport de force sur le terrain.
Situation dans l’est du Congo, mandat de la force régionale, normalisation diplomatique… De passage à Washington pour le sommet États-Unis – Afrique, le président burundais, qui est également à la tête de l’EAC, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Kinshasa avait pressé le Conseil de sécurité d’agir, affirmant que ces restrictions empêchaient les militaires congolais de protéger les civils face au M23.
La 15e conférence des Nations unies sur la biodiversité a accouché d’un accord que la majorité des pays du monde encense. Des pays africains sont moins satisfaits.
Dans un communiqué puis par la voix de sa secrétaire d’État auprès de la ministre des Affaires étrangères, la France a condamné l’appui de Kigali à la rébellion du M23. Paris dit néanmoins vouloir « parler avec tout le monde » pour « trouver une solution ».
Audit des entreprises publiques, contrats décortiqués : chacune dans leur style, ces trois figures du monde économique marocain et congolais croient en un développement juste et équilibré.
Avenir de l’assurance, concurrence kényane, retrait des banques européennes, ambitions pour les PME… Le patron du colosse de la banque en RDC doit faire face à de nombreux défis.
Le parti de l’ex-gouverneur du Katanga, Ensemble pour la République, se réunit en congrès à compter de ce lundi. Va-t-il s’allier avec Joseph Kabila ? Quelle sera sa stratégie face à Félix Tshisekedi ? Les questions sont nombreuses et il va falloir leur apporter des réponses.