L’appareil vient d’être déployé dans l’est du pays dans le cadre de la lutte contre le M23. Alors que les relations entre Kinshasa et Kigali sont particulièrement tendues, il s’est brièvement posé à Rubavu, du côté rwandais de la frontière.
Dans un courrier adressé le 4 novembre à son homologue congolais, le ministre des Affaires étrangères proteste contre « le harcèlement croissant de Rwandais vivant en RDC ». Deux personnalités seraient incarcérées dans les locaux des services de renseignement.
Des centaines de jeunes Congolais se sont portés volontaires pour s’enrôler dans l’armée et combattre les rebelles du M23 qui gagnent du terrain dans l’est de la RDC.
Manque de financements pour lutter contre le réchauffement climatique, droit souverain au développement, exploitation pétrolière… Le négociateur de la RD Congo sur les questions de climat est le Grand invité de l’économie RFI/Jeune Afrique au moment où s’ouvre la COP27 en Égypte.
Le ministre congolais de la Communication précise la position de Kinshasa dans la nouvelle crise avec le Rwanda. Et revient notamment sur l’appel de Félix Tshisekedi à la mobilisation de la jeunesse et à l’enrôlement dans l’armée pour combattre le M23.
Dans une allocution télévisée, le président congolais a appelé ce jeudi 3 novembre la jeunesse de son pays à « s’organiser en groupes de vigilance » face au M23 qui, a-t-il réaffirmé, bénéficie de « l’appui du Rwanda ».
Deux jours après avoir quitté Kinshasa à la suite de son renvoi du pays, le désormais « ex- » ambassadeur du Rwanda en RDC s’exprime sur la crise entre les deux voisins.
Pendant que les combats entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise se multiplient ces derniers jours, un ballet diplomatique s’est engagé en coulisses afin de tenter de rouvrir les discussions entre les présidents congolais et rwandais.
Acquitté en juin dernier, l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État est au centre de l’attention. S’il se dit en « convalescence politique », il rêve d’obtenir la primature… En attendant mieux ?
Risque de glissement du calendrier électoral, potentielles alliances, hypothétique dialogue… De passage à Paris, l’opposant, qui retentera sa chance lors des prochaines élections, s’est confié à Jeune Afrique. Rencontre avec un homme revanchard.
Les autorités congolaises, qui accusent Kigali de soutenir la rébellion du M23, ont décidé d’expulser Vincent Karega, l’ambassadeur du Rwanda, a fait savoir samedi soir le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
La rébellion du « Mouvement du 23 mars » a gagné du terrain samedi dans l’est du pays, conduisant la Mission de l’ONU à mobiliser les Casques bleus pour soutenir l’armée congolaise.
Les affrontements entre les forces armées congolaises et le mouvement rebelle, qui ont repris le 20 octobre au nord de Goma, se sont intensifiés le 27 octobre à proximité d’un axe stratégique de cette partie du pays.
Quatre mois après l’annonce de son lancement, la force régionale de l’EAC peine à exister sur le terrain. Malgré les problèmes de financement et les divergences stratégiques, Kinshasa se veut rassurant. Jeune Afrique a pu se rendre au quartier général des futures troupes, à Goma.
Le premier accusé de l’assassinat de Luca Attanasio entendu ce mercredi par le tribunal militaire de Kinshasa a affirmé que ses aveux avaient été arrachés sous la torture.
Secoués par des manifestations d’une intensité inédite au mois de juillet, les Casques bleus se savent poussés vers la sortie. Dans la région, où une partie de la population réclame leur départ anticipé, le point de non-retour pourrait bien avoir été atteint.
Steve Wembi n’a pas donné de nouvelles depuis qu’il a été recherché par des agents se présentant comme appartenant à l’Agence nationale des renseignements, le 24 octobre. Alors que le M23 a lancé une nouvelle offensive dans l’Est, l’exécutif congolais a intimé aux journalistes de tenir le « front médiatique ».
Les deux hommes sont toujours officiellement alliés. Cela fait pourtant bien longtemps que leur union a volé en éclats. Chacun fourbit ses armes pour l’élection de 2023, lors de laquelle ils pourraient se retrouver face à face.
Des ex-présidents de chambres congolaises du Parlement demandent l’application d’une loi de 2018 qui prévoit des privilèges ad vitam aeternam. Les organisations de la société civile grincent des dents…
Des responsables militaires et des habitants ont affirmé que le M23 contrôlait dimanche 23 octobre le village de Ntamugenga, une cible stratégique proche de la grande route menant à Goma.
Après l’élimination dès le second tour de la Ligue des champions africaine du club dont il est propriétaire et président, l’ancien gouverneur du Katanga a pris des décisions radicales. De quoi refaire briller l’étoile des Corbeaux et la sienne, par la même occasion ?
Pendant onze ans, il fut le tonitruant porte-parole du gouvernement de l’ancien président. Désormais passé dans le camp de Félix Tshisekedi, il ne « regrette rien de ses choix ». Et milite pour que son nouveau champion effectue un second mandat.
Entendu par l’Inspection générale des finances quelques jours avant sa fuite, le directeur général de la compagnie aérienne congolaise avait retracé le curieux parcours d’un chèque de 612 500 euros, officiellement destinés à régler des arriérés de salaires. JA a pu consulter en exclusivité les procès-verbaux d’audition.
Dès la reprise du procès pour l’assassinat de Luca Attanasio, qui avait commencé le 12 octobre, l’un des avocats a demandé à ce que le tribunal se déclare incompétent. Ce dernier rendra sa décision le 26 octobre. Le procès a été suspendu.
Le président congolais poursuit son vaste remaniement de l’armée, écartant des figures de l’ère Kabila de postes clés. Le général Tshibangu a été nommé dans le Kasaï tandis qu’à l’Est, un successeur à Philémon Yav a été désigné. Mais une polémique est venue éclipser ces décisions stratégiques.
L’infraction de « lèse-majesté » paraît anachronique. La plus haute juridiction congolaise milite pourtant pour un durcissement de la peine d’outrage au chef de l’État.
Un calendrier électoral devrait être publié d’ici à la fin de novembre, mais les prochains scrutins suscitent toujours de nombreuses interrogations et une certaine tension entre la commission chargée de les organiser et l’exécutif.
Après avoir fait l’objet de deux audits concernant ses volets infrastructures et mines, le contrat signé avec la Chine en 2008 se retrouve désormais dans le viseur de l’Inspection générale des finances (IGF).