Ancien président de l’Assemblée nationale devenu porte-parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu réagit à la brusque dégradation des relations entre Kinshasa et Kigali et au déploiement annoncé d’une force régionale, dont il doute qu’elle obtiendra des résultats.
La cour d’appel de Kinshasa/Gombe a annoncé ce 23 juin l’acquittement de l’ex-directeur de cabinet de Félix Tshisekedi. Débarrassé de sa condamnation pour corruption et détournement de fonds, Vital Kamerhe a désormais le champ libre pour revenir dans l’arène politique.
Alors que la tension diplomatique entre les deux pays ne faiblit pas, l’institut de notation analyse les différentes implications que pourrait avoir le conflit actuel sur leurs économies respectives.
Au moment où la tension entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame atteint son paroxysme, les chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est ont convenu de déployer une force régionale dans l’est de la RDC. Leur réunion a été houleuse.
Le cercueil de Patrice Lumumba est ramené ce 22 juin sur sa terre natale, 61 ans après l’assassinat du héros de l’indépendance, et deux jours après la restitution par la Belgique à la RDC d’une dent, seul reste de sa dépouille.
Peu importent les dénégations de Kigali. Les autorités congolaises sont convaincues que leur voisin soutient le M23, rébellion de nouveau active dans l’Est. Christophe Lutundula, ministre congolais des Affaires étrangères, s’en explique pour Jeune Afrique.
Après la prise de fonction de trois nouveaux juges, qui ont prêté serment mercredi 15 juin devant Félix Tshisekedi, la Cour constitutionnelle a élu son président. Dieudonné Kamuleta Badibanga succède à Dieudonné Kaluba Dibwa, écarté début mai.
Cette force devrait être « opérationnelle dans les prochaines semaines » et ne pas compter d’éléments rwandais en son sein. Elle sera placée sous commandement militaire du Kenya.
Si la dent de Patrice Lumumba a enfin été restituée à sa famille avant d’être rapatriée à Kinshasa, les dépouilles d’autres figures de la politique congolaise restent inhumées à l’étranger. Histoire d’un casse-tête politique, familial et mémoriel.
Les autorités belges remettent ce lundi la dent de l’ex-Premier ministre torturé puis abattu en 1961. Seule reste de sa dépouille, celle-ci devrait être exposée dans un lieu dédié à sa mémoire et permettra à la famille d’achever son deuil.
Alors que la tension ne cesse de monter entre Kinshasa et Kigali, accusé de soutenir les rebelles du M23, le chef de la diplomatie rwandaise revient pour Jeune Afrique sur la crise actuelle.
L’avenir politique du président congolais pourrait se jouer sur le front opposant son armée aux rebelles du M23, qu’il estime soutenus par Kigali. Une victoire ferait certainement grimper sa cote de popularité.
Les cinq députés invalidés sont tous membres de l’opposition, qui a aussitôt dénoncé une décision émanant du pouvoir. Néanmoins, de telles sanctions avaient déjà été utilisées par le passé.
L’explosion du prix du minerai a ouvert de nouvelles perspectives sur le continent. Mais, pour l’heure, la transformation de cette ressource devenue stratégique pour les entreprises technologiques est réalisée en majorité en dehors des terres africaines. Décryptage en infographies.
Le président kényan Uhuru Kenyatta a appelé au déploiement d’une force régionale dans l’Est afin d’y rétablir la paix, tandis que les autorités congolaises ont exigé que le Rwanda retire les troupes qui sont, selon elles, présentes sur son sol.
Harvard, Merrill Lynch, BGFI, Fonds pour le développement des exportations en Afrique (FEDA)… Leur dénominateur commun ? Marlène Ngoyi, une femme dont le brillant parcours est tout entier voué à la cause africaine. Portrait.
Face aux tensions entre Kigali et Kinshasa, le rappeur d’origine congolaise a voulu donner de la voix… en choisissant de ne pas la faire entendre dans la capitale rwandaise, où il devait se produire le 1er juillet.
Soupçons de trahison, accusations de manquement… La prise spectaculaire de la ville de l’Est par le M23 accentue un peu plus les tensions entre Kinshasa, Kigali et Kampala.
Trois jours avant la prise de la stratégique cité de Bunagana par le M23, Kigali a convoqué la chargée d’affaires congolaise au Rwanda pour dénoncer « l’agression » et les « provocations » de la RDC.
Les rebelles du M23 ont attaqué dimanche la ville de Bunagana, dans le Nord-Kivu. C’est là que se trouvait leur fief jusqu’en 2013. L’armée congolaise a de nouveau accusé Kigali de leur apporter son soutien.
« L’agression est claire » : le médecin congolais Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, a appelé dimanche 12 juin la Belgique à intervenir dans la crise entre la RDC et le Rwanda, accusé par Kinshasa de soutenir la rébellion du M23.
En visite officielle en RDC, le roi a non seulement réitéré ses « regrets » pour les blessures du passé, mais il a aussi condamné les agissements de ses aïeux. Une prise de position audacieuse, à l’heure où les procès en racialisme et indigénisme faits aux intellectuels se multiplient.
Appelé à endosser le costume de médiateur dans le conflit qui oppose Félix Tshisekedi à Paul Kagame, le président angolais démontre une nouvelle fois le rôle central qu’il occupe dans la sous-région.
Ce devait être une première après trente-sept ans. Pour des raisons de santé, le souverain pontife vient d’annuler sa venue en RDC, prévue du 2 au 5 juillet. L’hypothèse de sa démission est évoquée avec de plus en plus de sérieux.
« Dieu tout-puissant » (4/5). À 62 ans, l’archevêque de Kinshasa est une des principales voix critiques contre les dérives du pouvoir. Alors qu’on dit de lui qu’il pourrait un jour devenir pape, il s’apprête à jouer un rôle de vigie lors de l’élection présidentielle de 2023.
Face au président Félix Tshisekedi et au parlement congolais, le roi des Belges a reconnu les affres de la colonisation, sans toutefois prononcer d’excuses. Sa visite de six jours se poursuit à Lubumbashi et à Bukavu.
Après trois ans de coopération, les deux présidents s’affrontent autour de la rébellion du M23, que Kinshasa estime soutenue par Kigali. Le 5 juin, le Congolais a, pour la première fois, publiquement mis en cause son homologue rwandais.
Éviction de François Beya, chute de Jean-Marc Kabund… Félix Tshisekedi resserre son premier cercle depuis quelques mois. À un an et demi de la présidentielle, le fils de feu l’emblématique opposant du pays compte d’abord et surtout sur les siens.
La résurgence du Mouvement du 23 mars, l’ancienne rébellion tutsi, installée à l’est du pays, a été le sujet de vives discussions entre le président Félix Tshisekedi et son homologue congolais Denis Sassou Nguesso.