À deux ans de la fin de son premier mandat, Félix Tshisekedi, candidat déclaré à la prochaine présidentielle, tente déjà de s’assurer du soutien de sa base « naturelle ».
Candidat déclaré à sa réélection en 2023, le chef de l’État congolais a repris les rênes du pouvoir en rompant avec Joseph Kabila il y a un an. Mais il n’a pas écarté tous les obstacles pour autant.
Dans son rapport sur la gestion des finances publiques en 2020, l’instance de contrôle pointe de nombreux dérapages. Un camouflet pour le président congolais.
À la tête de l’Union africaine depuis février 2021, le chef de l’État congolais s’était fixé des objectifs ambitieux en matière d’environnement, de sécurité et de gestion des crises politiques. Mais il y a loin de la coupe au lèvres…
Le 24 avril 2016, l’icône de la musique congolaise s’effondre en plein concert, à Abidjan. Organisateur du festival où il se produisait, Salif Traoré, dit A’Salfo, du groupe Magic System, était aux premières loges.
Les avocats de l’ancien président dénoncent une campagne « d’intoxication et de diabolisation » orchestrée par des médias internationaux, après la publication d’une vaste enquête sur des détournements de fonds durant ses années au pouvoir.
Tout sépare l’ancien président congolais du leader de la coalition Lamuka, à l’exception de leur opposition à Félix Tshisekedi. Les deux hommes vont-ils pour autant former une alliance de raison ?
Le musée du quai Branly et l’AfricaMuseum de Tervuren s’associent pour une exposition d’œuvres congolaises jusqu’au 10 avril 2022. Au-delà de la contemplation esthétique, les motivations de cette mise en lumière prêtent à discussion.
Le 19 décembre, l’ancien président a vu son véhicule quitter la route alors qu’il rentrait d’une sortie dans son domaine de Kingakati. Les dégâts matériels sont impressionnants, mais il s’en est sorti indemne. « Jeune Afrique » a reconstitué les faits.
La mesure, en vigueur depuis le 30 avril 2021 en Ituri et dans le Nord-Kivu, est prorogée tous les 15 jours. Son efficacité suscite bien des débats, sans qu’elle soit pour autant remise en cause. Mais cela peut-il durer ?
Ce lundi, à Kisangani, l’ancien gouverneur du Katanga lance officiellement son parti. Il n’a pas quitté la majorité comme il l’avait laissé entendre, mais il s’installe chaque jour un peu plus dans la peau d’un adversaire de Félix Tshisekedi.
Engagées depuis le 30 novembre dans une opération conjointe contre les ADF dans l’est de la RDC, les armées congolaise et ougandaise ont annoncé la destruction de plusieurs « bastions » des rebelles et l’arrestation de 35 d’entre eux en Ituri.
Veiller à ce que l’exceptionnelle biodiversité des aires protégées du pays soit préservée : c’est la mission de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN). Mais son directeur, Olivier Mushiete, ne peut y parvenir sans la participation active des populations locales.
C’est une réussite avant tout symbolique, mais l’inscription par l’Unesco de la rumba au patrimoine culturel immatériel de l’humanité a provoqué une vague de joie sur les deux rives du fleuve Congo. Au point d’inspirer la politique nationale ?
Après une soirée de retrouvailles vibrantes avec son public, à Paris, la légende vivante de la rumba congolaise nous raconte son histoire d’artiste et d’homme engagé.
La star franco-congolaise de la rumba a certes été relaxée des accusations d’agressions sexuelles, Koffi Olomidé n’en a pas moins été reconnu coupable de séquestration.
Cinq ans après la cubaine, la rumba congolaise a fait son entrée au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Un projet porté par Kinshasa et Brazzaville, qui n’ont pas ménagé leurs efforts.
Il était un des hommes clés du pouvoir de Joseph Kabila. Alors que le Front commun pour le Congo (FCC) tente de se relever, son ancien coordonnateur défend l’alliance de circonstance avec Lamuka et, à deux ans de la présidentielle, entretient le doute quant aux intentions de l’ex-président.
Élections, sécurité, rôle à l’international… À mi-mandat, le président congolais délivrait son traditionnel discours sur l’état de la nation devant le Congrès, ce lundi 13 décembre. L’occasion pour Tshisekedi, qui est déjà candidat à sa réélection, de défendre son bilan.
La star de la rumba congolaise a été condamnée pour la séquestration de quatre de ses anciennes danseuses, mais relaxée des accusations d’agressions sexuelles « au bénéfice du doute », a expliqué la présidente de la 7e chambre correctionnelle de la cour d’appel de Versailles.
En visite à Kinshasa fin novembre, le secrétaire d’État belge, Thomas Dermine, a présenté un ambitieux projet autour du patrimoine pillé durant la période coloniale. Qu’en pensent la classe politique et les citoyens congolais ?
Après la désignation de Denis Kadima à la tête de la Ceni, le président congolais a été chahuté par l’opposition, les religieux et même certains de ses alliés pendant des semaines. Mais il semble avoir réussi à calmer le jeu.
Riche de lithium, manganèse, nickel et cobalt, la République démocratique du Congo veut produire localement des batteries pour véhicules électriques et développer une chaîne de valeur « verte », explique son ministre de l’Industrie, Julien Paluku.
Le limogeage d’Abert Yuma, la libération de Vital Kamerhe, l’audit des comptes de la présidence, les conclusions de l’enquête Congo Hold Up… Le chef des services de l’Inspection générale des finances (IGF) défend son bilan face aux critiques.
Déclenchée le 30 novembre, l’opération conjointe de son pays avec l’Ouganda constitue un pari risqué pour le président congolais, sur le plan intérieur comme sur le plan régional.
Condamné par contumace en première instance, le major est revenu à Kinshasa après dix ans d’exil pour donner sa version lors du procès en appel des assassins présumés de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Un moment très attendu par les parties civiles.
Les rencontres Makutano se sont ouvertes à Kinshasa. Une aventure débutée il y a sept ans et dont la réussite doit beaucoup à l’entregent de sa fondatrice, Nicole Sulu. Laquelle se dit proche aussi bien de l’entourage de Félix Tshisekedi que du clan Kabila.
« Jeune Afrique » a pu consulter en exclusivité la décision de la Cour de cassation, qui a remis l’ancien puissant directeur de cabinet de Félix Tshisekedi en liberté provisoire le 6 décembre.
La Cour de cassation a accordé, lundi 6 décembre, une mise en liberté provisoire à l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi. Il avait été condamné en appel à treize ans de prison pour des faits de corruption.