Ce proche de Joseph Kabila, figure incontournable de la vie économique et politique congolaise, a été débarqué de la présidence du conseil d’administration de la Gécamines. Une ordonnance du président Tshisekedi a annoncé son remplacement par Alphonse Kaputo Kalubi.
« Sauve qui peut ! » 6/6. En trois semaines, entre les mois d’avril et de mai 1997, son sort est scellé. Affaibli par la maladie, acculé par les forces de Kabila, le maréchal s’envole pour Lomé avant de rejoindre Rabat, où il décèdera le 7 septembre, à l’âge de 66 ans. Dans son livre « Mobutu », Jean-Pierre Langellier raconte la fin de l’Aigle de Kawele. Extraits.
La remise en liberté de l’ancien ministre Willy Bakonga, pourtant condamné à trois ans de prison pour « blanchiment », a provoqué l’ire de Rose Mutombo Kiese, la ministre congolaise de la Justice.
Le continent est au cœur de la lutte qui se joue au niveau mondial entre Pékin et Washington. Implantations militaires, vente d’armes ou encore aide au développement… Décryptage des forces et des faiblesses des deux puissances.
Intervention ougandaise, état de siège, tensions avec les religieux, Ceni… Dix mois après sa nomination, le président de l’Assemblée nationale évoque pour « Jeune Afrique » tous les dossiers sensibles, avec le franc-parler qui le caractérise.
Conseillers, ministres ou encore sécurocrates. Plusieurs proches du chef de l’État tentent, depuis quelques semaines, de faire la lumière sur un litige minier. Explications.
Alors que plusieurs sources confirment l’autorisation accordée à l’armée ougandaise d’intervenir sur le territoire congolais pour lutter contre les ADF, des frappes aériennes ont été menées ce mardi.
La perspective d’une intervention de l’armée ougandaise dans l’est du pays, pour y mener la lutte contre les combattants des ADF aux côtés des Forces armées congolaises, a provoqué une vive polémique en RDC.
Malgré les tentatives d’apaisement, les puissants représentants de l’Église catholique réitèrent leur inquiétude face au processus électoral en cours. Ils annoncent quitter la plateforme religieuse, chargée de désigner le président de la Ceni.
Une semaine après une double explosion à Kampala, Félix Tshisekedi a, selon plusieurs sources, autorisé l’armée ougandaise à intervenir sur le territoire congolais pour lutter contre les ADF. Une stratégie qui n’est pas sans risque.
L’ambition du chef de l’État congolais de faire entrer son pays dans l’EAC – l’un des blocs commerciaux et économiques les mieux intégrés du continent – vient de franchir une étape décisive.
Conseillé par Rachida Dati et Olivier Pardo, l’avocat d’Éric Zemmour, le gouvernement congolais a déposé une demande d’arbitrage contre le magnat israélien, dont « Jeune Afrique » a obtenu copie.
Le Premier ministre, l’un des plus puissants conseillers de Félix Tshisekedi et les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat se sont rendus chez le patron de l’Église catholique congolaise, tard dans la soirée du 23 novembre. Une tentative d’apaisement, alors que les tensions étaient fortes entre l’État et le religieux.
Selon un document consulté par « Jeune Afrique », une demande de poursuites à l’encontre de dignitaires qui ont bénéficié de ces moyens de paiement a été formulée par la ministre de la Justice.
Satisfaite des progrès accomplis par la RDC en matière de gouvernance et de réformes économiques, l’institution de Washington prévoit d’accélérer ses projets de financement. Son vice-président, Hafez Ghanem, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Selon une lettre que « Jeune Afrique » a pu consulter, la ministre de la Justice a demandé qu’une instruction soit ouverte au plus vite pour faire la lumière sur les accusations de détournements de fonds portées contre Joseph Kabila et ses proches.
Déjà candidat à sa propre succession, le chef de l’État achève sa troisième année de mandat en position délicate. L’opposition songe à faire bloc contre lui, certains de ses alliés sont tentés de le lâcher… Est-il pour autant isolé ?
L’Inspection générale des finances, qui a lancé une vaste enquête sur la société minière, doit prochainement rendre son rapport. « Jeune Afrique » dévoile les premières pistes de ce dossier prioritaire pour Félix Tshisekedi.
En ce 23 janvier 2001, c’est un pays chauffé à blanc que s’apprête à rejoindre le ministre des Affaires étrangères belge. Sept jours plus tôt, le président a été assassiné. Louis Michel est le seul représentant d’un État occidental à assister aux obsèques de Laurent-Désiré Kabila.
Le budget 2022 présenté par le Premier ministre Sama Lukonde a été déclaré recevable par les députés, mais au prix d’âpres débats. Et la polémique sur la répartition des fonds publics persiste.
Annoncée par le président congolais au moment où Denis Kadima était confirmé à la tête de la Ceni, la nomination d’un « responsable du suivi électoral » est imminente.
Félix Tshisekedi a choisi ce natif du Sud-Kivu pour diriger le programme Désarmement, démobilisation et réinsertion. Mais son passé d’ancien rebelle, et sa proximité avec le M23, soupçonné de vouloir reprendre le combat, suscitent la polémique.
Alors que le cas des anciens membres du M23 a été remis sur la table après l’attaque survenue dans le Rutshuru, JA a eu accès en exclusivité à la feuille de route signée en 2019 entre Kigali et Kinshasa.
Ce 15 novembre, la Cour constitutionnelle qui devait juger l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila et ses co-accusés s’est déclarée incompétente. L’affaire Bukango Lonzo pourrait donc ne jamais être tranchée par le justice.
Artisan, malgré lui, de la rupture entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, le président de la Cour constitutionnelle peut compter sur de solides connexions chez les magistrats et les politiques.
Le mécontentement d’une partie de la population vis-à-vis de l’état de siège s’intensifie en Ituri et dans le Nord-Kivu. Treize militants de la Lutte pour le changement (Lucha), qui plaide pour une démilitarisation des administrations, ont été arrêtés jeudi et confiés à la justice militaire.
Le président rwandais s’est engagé auprès de son homologue congolais à offrir une « aide spéciale » aux sinistrés de l’éruption du volcan Nyiragongo au Nord-Kivu.
La commission nationale congolaise de censure des chansons et des spectacles tente de bloquer la diffusion des chansons du groupe MPR et de Bob Elvis. Peine perdue ?
L’armée congolaise accuse le groupe rebelle, officiellement démobilisé depuis plusieurs années, d’être derrière les attaques menées les 7 et 8 novembre non loin de Goma. Le M23 dément. Et le Rwanda, d’où seraient partis les assaillants, selon les FARDC, affirme ne leur fournir aucun soutien.
Exister politiquement sans porter préjudice à son président condamné à treize ans de prison pour détournement de fonds, tel est le dilemme de l’UNC. Tiraillé en interne mais toujours officiellement membre de l’Union sacrée, le parti pourra-t-il revenir sur le devant de la scène ?