L’Assemblée nationale a entériné le choix de Ronsard Malonda pour présider la commission électorale, après plusieurs jours de tractations. La société civile et l’opposition dénoncent un passage en force.
Le processus de nomination du président de la commission électorale congolaise est au cœur d’un nouveau bras de fer, sur fond de pressions politiques. Un candidat est pressenti, mais son profil fait débat. En jeu : la crédibilité du scrutin de 2023.
Tandis que la tension entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila est montée d’un cran ces derniers jours en raison de la polémique autour de la réforme judiciaire déclenchée par le FCC de l’ancien président, une médiation a été discrètement initiée par la Monusco.
En réinterprétant le répertoire de Franco Luambo Makiad en juin 2019 pour la treizième édition du JazzKif Festival de Kinshasa, Ray Lema a conquis le public kinois. Un album live a été tiré de ce concert.
Alors que le roi Philippe de Belgique vient de présenter « ses plus profonds regrets pour les blessures » infligées lors de la période coloniale en RDC, peu nombreux sont les Belges connaissant l’histoire coloniale de leur pays. Une situation qui crée la frustration et la colère d’une partie de la population, désireuse de lever le voile sur cette époque.
En pleine crise politique autour de la réforme judiciaire proposée par ses alliés du FCC, le président Félix Tshisekedi a critiqué lundi soir l’initiative de ses partenaires de la coalition.
Il a quitté son fauteuil de président, mais reste le patron de la majorité parlementaire et continue de tirer les ficelles. Zoom sur sa stratégie, ses hommes liges et ses moyens.
Le vice-Premier ministre en charge de la Justice, Célestin Tunda Ya Kasende, a été brièvement interpellé ce samedi, à Kinshasa, en pleine polémique sur la réforme judiciaire initiée par le camp Kabila.
Il est temps de concrétiser le rêve de nos pères fondateurs et de construire une véritable indépendance politique et économique. La classe politique doit aujourd’hui se rassembler dans un sursaut patriotique.
L’épouse de Vital Kamerhe, l’ancien directeur de cabinet du président Tshisekedi, est à son tour « invitée » à se présenter devant le parquet général près la cour d’appel de Kinshasa-Matete, ce vendredi 26 juin en début d’après-midi.
Le ministère congolais de la Santé a officiellement annoncé, jeudi, la fin de la dixième épidémie d’Ebola, qui s’est déclarée en 2018 dans l’est du pays et a fait plus de 2 200 morts.
La réforme du système judiciaire proposée par des députés du FCC de Kabila a déclenché l’ire de l’UDPS de Tshisekedi. Minoritaire à l’Assemblée, le parti présidentiel a décidé d’en appeler à la rue.
Le 20 juin, la justice congolaise a condamné son mari, Vital Kamerhe, à vingt ans de prison pour détournement de fonds publics et corruption. Mais qui est vraiment l’épouse de l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi ?
Vital Kamerhe a été condamné à 20 ans de prison et 10 ans d’inéligibilité pour « détournement de fonds » et « corruption ». Un verdict qui marque la fin d’une procédure hors norme et acte la mise à l’écart d’un rouage clé du pouvoir.
Une équipe de chercheurs et de médecins dirigée par le Dr Jérôme Munyangi va mener un essai clinique sur l’artemisia annua dans le traitement du Covid-19.
Selon le rapport d’autopsie, le magistrat qui présidait les audiences du procès Kamerhe est décédé après avoir reçu un ou plusieurs coups à la tête. Mais l’affaire comporte des incohérences et la famille de Raphaël Yanyi ne croit pas en la version officielle.
La Cour constitutionnelle a tranché : Jean-Marc Kabund-a-Kabund est bel et bien déchu de son poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale. Une décision qui déjoue les scénarios échafaudés à la présidence.
Comme suggéré par la présidente de l’Assemblée nationale au Premier ministre, les députés congolais verraient d’un bon œil une augmentation de 2 000 dollars de leurs émoluments. L’opinion s’insurge.
Pierre Lumbi, décédé le 14 juin à Kinshasa, aura occupé un rôle central sur la scène politique de son pays. Personnage clé du dispositif de Moïse Katumbi, il fut également directeur de campagne de Martin Fayulu lors de la présidentielle de décembre 2018, après avoir été le conseiller de Joseph Kabila et collaborateur d’Étienne Tshisekedi.
Le président congolais a obtenu in extremis le report de l’élection du nouveau vice-président de l’Assemblée nationale, dans un contexte de bras de fer entre les députés et la justice.
Une peine de 20 ans de prison a été requise jeudi par la justice congolaise contre l’ancien président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, allié politique et directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi.
Le chef du gouvernement, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, est mis en difficulté par son propre camp, le FCC de l’ancien président Joseph Kabila. Certains caciques réclament jusqu’à sa démission.
La victoire aura été de courte durée pour Jean-Marc Kabund-a-Kabund. Déchu de son poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, il avait obtenu la suspension de l’élection de son remplaçant, prévue ce vendredi. Mais l’Assemblée a annoncé son refus d’appliquer la décision, qualifiant de Conseil d’État de « juridiction politique ».
Entre les petites phrases sibyllines lâchées au détour d’une réponse aux questions des juges et les joutes frontales qui opposent accusés et témoins, le « procès des 100 jours » est devenu le théâtre de règlements de comptes entre membres du cabinet de Félix Tshisekedi.
« L’Afrique reste une priorité pour l’Union européenne (UE) » a déclaré Janez Lenarcic, le Commissaire en charge de la Gestion des crises, lundi à Kinshasa, où Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, a aussi salué des « progrès » dans la transition en cours en République démocratique du Congo.
Lors d’une audience de dix heures, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a affirmé jeudi que le marché lié à la construction des maisons préfabriquées avait « été accordé sur instruction expresse du chef de l’État ».
Rentré au pays il y a tout juste un an, l’ex-gouverneur du Katanga prend le temps de structurer son nouveau parti et de peaufiner sa stratégie. Avec l’élection de 2023 en ligne de mire ?
Sans intervenir directement, le président congolais, qui n’a cessé de solliciter son directeur de cabinet afin d’obtenir sa version des faits dans l’affaire de détournement présumé de fonds publics, s’est tenu quotidiennement informé de la procédure enclenchée contre ce dernier. Voici comment.