À seulement 25 ans, Don de Dieu Louis Nyembo vient de remporter le concours de plaidoiries des avocats pour les droits humains, organisé par le Mémorial de Caen. L’intervention du jeune avocat portait sur le tribalisme, un fléau qui, selon lui, gangrène la société congolaise dans l’indifférence des autorités publiques. Jeune Afrique publie ici sa plaidoirie, « repenser et panser le tribalisme ».
Pressions des enquêteurs, conditions de détention, difficultés actuelles de la profession… Tout juste libéré après six mois de détention à la prison de Makala, notre correspondant en RDC, également collaborateur de l’agence Reuters et directeur adjoint du site Actualite.cd, revient sur l’épreuve judiciaire qu’il vient de traverser.
Pour que cette page soit tournée, deux conditions restent à remplir : que l’acquittement pur et simple de notre collaborateur soit en définitive prononcé et que cette affaire serve d’exemple de ce qui ne devrait plus jamais se reproduire.
Huit mois après la mort de cet opposant proche de Moïse Katumbi, un hommage lui a été rendu ce 20 mars à Kinshasa. Mais parmi ses proches comme au sein de sa famille politique, personne ne croit à la thèse du suicide.
Notre correspondant en RDC est sorti de prison ce 19 mars aux environs de 22 heures. Alors que le ministère public avait fait appel de sa condamnation et bloqué sa libération dans un premier temps, il est revenu sur sa décision quelques heures plus tard.
Alors qu’il s’apprêtait à être libéré de prison, notre correspondant en RDC a été reconduit en cellule. Le ministère public a en effet fait appel de sa condamnation à six mois de prison, qui lui permettait de recouvrer la liberté. Une décision inique.
Le correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa a été condamné à six mois de prison, une peine qui couvre sa période de détention préventive. L’accusation avait requis 20 ans de détention.
Les combats ont repris de plus belle à Sake ce samedi 16 mars, après un bref moment d’accalmie, entre les rebelles du M23 et les forces gouvernementales et leurs alliés, où huit Casques bleus ont été blessés, selon l’ONU.
La sœur jumelle de l’ancien président congolais a été auditionnée ce vendredi 15 mars pendant plus de quatre heures dans les locaux des renseignements militaires. La veille, une perquisition avait été menée au siège de la fondation dédiée à son défunt père, Laurent-Désiré Kabila, à Kinshasa.
Félix Tshisekedi a décidé de suspendre le moratoire en vigueur depuis plusieurs années et de reprendre les exécutions capitales, notamment contre les militaires jugés coupables de trahison et les auteurs de « banditisme urbain entraînant mort d’homme ».
Une étude de l’Inspection générale des finances (IGF) avait constaté l’an passé un « important déséquilibre financier » au profit de la Chine. Le président congolais Félix Tshisekedi a depuis renégocié ce contrat minier.
Après examen des contentieux par la Cour constitutionnelle, le regroupement politique du président du Sénat a perdu six sièges à l’Assemblée nationale. Et c’est au parti du président Tshisekedi que cela profite.
Le poste revient-il « de droit » à l’UDPS ainsi que l’affirment certains de ses dirigeants ? Félix Tshisekedi n’a pas encore fait part de son choix, mais il sait qu’il va devoir satisfaire les attentes de son parti et celles, non moins pressantes, de ses partenaires au sein de l’Union sacrée.
Selon le ministre angolais des Affaires étrangères, le président rwandais a ouvert la voie ce lundi à une entrevue avec son homologue congolais pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.
Un match de la récente Coupe d’Afrique des nations a été marqué par l’irruption tonitruante de la situation géopolitique des Grands Lacs : la guerre de communication que la RDC livre à son voisin le Rwanda. Le champ de la confrontation s’élargit au sport. À quelles fins ?
Provoqués par une offensive lancée en début de semaine par le M23, les déplacements de populations se poursuivent dans l’est de la RDC, où les rebelles gagnent du terrain.
L’accusation a requis, vendredi 8 mars à Kinshasa, vingt ans de réclusion contre notre correspondant en RDC, jugé pour un article ayant mis en cause l’ANR dans la mort de l’opposant Chérubin Okende.
Retards de paiement, visite de l’Inspection générale des finances, embauche de son épouse… José Dubier, le directeur général de la compagnie congolaise, livre sa vérité.
Notre correspondant en RDC a été arrêté le 8 septembre 2023. Cela fait six mois qu’il est privé de liberté, poursuivi pour avoir fait son métier. Les collaborateurs de Jeune Afrique Media Group appellent à sa libération immédiate.
Pour le chef de l’État, le choix du Premier ministre et la composition du gouvernement sont un véritable casse-tête, et tout le monde n’y trouvera pas son compte.
Selon une dépêche de l’agence de presse russe Tass publiée le 5 mars, la Russie a approuvé un « projet d’accord de coopération militaire avec la RDC ». Mais qu’en est-il vraiment ?
Après deux jours de combats, les rebelles du M23 se sont emparés de plusieurs villes et villages du territoire de Rutshuru, provoquant la fuite de plus de 100 000 personnes.
En RDC, la conclusion du parquet selon laquelle l’opposant s’est suicidé a été rejetée vendredi par son parti et des défenseurs des droits humains, qui réclament une contre-expertise.
Plus de sept mois après la mort du porte-parole du parti de Moïse Katumbi, le procureur général près la Cour de cassation a finalement affirmé que Chérubin Okende s’était « suicidé ». Les proches de ce dernier dénoncent un « déni de justice ».
Dans un courrier adressé au Premier ministre congolais, le club star de Lubumbashi accuse l’ANR de compliquer à dessein les déplacements des joueurs, et le gouvernement de lui faire payer sa proximité avec l’opposant Moïse Katumbi.
Le président congolais s’est rendu à Luanda, le 27 février, pour échanger avec son pair angolais, Joao Lourenço. Objectif : évoquer les conditions d’un dialogue bilatéral avec le président rwandais Paul Kagame. Il est temps : le conflit se régionalise.
La mission de l’ONU cède la base de Kamanyola, au Sud-Kivu, aux forces de sécurité congolaises ce 28 février. Marquant ainsi le lancement de la première des trois phases de son plan de départ, après vingt-cinq ans de présence dans le pays.
Notre correspondant en RDC est maintenu en détention à la prison centrale de Kinshasa : sa demande de libération provisoire a une nouvelle fois été rejetée ce 27 février, après expiration du délai légal de quarante-huit heures.
Les avocats de notre correspondant à Kinshasa ont déposé, ce 23 février, une nouvelle demande de mise en liberté. Au lendemain d’une déclaration du président Félix Tshisekedi, qui l’a estimé « peut-être victime » des « tergiversations » de la justice.