Membre de l’un des deux groupements chargé du développement du mégaprojet de barrage hydroélectrique Inga III, en République démocratique du Congo (RDC), Actividades de Construccion y Servicios (ACS) annonce sa sortie du projet. La décision intervient alors que les consortiums chinois et européen n’arrivent pas à s’accorder sur la constitution d’un consortium commun, exigé par l’exécutif congolais pour mener le projet.
Au pouvoir depuis tout juste douze mois, Félix Tshisekedi va devoir trouver le moyen de se démarquer de son influent prédécesseur et, surtout, de répondre aux impérieuses attentes de ses concitoyens.
Le président congolais, Félix Tshisekedi, a menacé de « virer » des ministres, voire de dissoudre l’Assemblée nationale, si ses partenaires de la coalition fidèles à son prédécesseur Joseph Kabila sapaient son pouvoir en RDC.
La vieille rengaine de la « balkanisation » a repris de plus belle depuis l’élection de Félix Tshisekedi, brandie par une opposition congolaise qui n’a aucun intérêt à ce que la paix revienne en RDC et qui attise la haine contre les Rwandais et les Congolais d’expression rwandaise. Une imposture pure et simple.
Trois ministres congolais sont arrivés à Dakar le 18 janvier pour une visite de trois jours, à la tête d’une large délégation, à l’invitation de l’architecte Pierre Goudiaby Atepa. À l’ordre du jour, la création d’un vaste pôle urbain destiné à désengorger Kinshasa.
Une « coupure franche » survenue à 300 kilomètres des côtes congolaises sur les deux câbles sous-marins de fibre optique WACS et SAT3 interrompt ou dégrade le réseau internet depuis jeudi matin dans une dizaine de pays d’Afrique.
Deziwa, qui représente un investissement de 880 millions de dollars, veut jouer dans la cour des grands pour la production de cuivre et de cobalt en République démocratique du Congo. Son inauguration tombe à pic pour la Gécamines, embourbée dans une complexe affaire de dette.
Félix Tshisekedi et Joseph Kabila ont évoqué ensemble, fin 2019, le litige qui oppose la Gécamines à l’homme d’affaires israélien Dan Gertler. Une affaire dans laquelle est notamment cité Albert Yuma, président du conseil d’administration de l’entreprise minière et proche de l’ancien président congolais.
Le ministre des Finances, José Sele Yalaghuli, déjà recadré par le président congolais Félix Tshisekedi en novembre, a été accusé par le ministre de la Justice de bloquer des fonds destinés à enrayer des pénuries dans les prisons.
Selon un rapport des Nations unies, les violences commises en Ituri, dans le nord-est de la RDC, pourraient être considérées comme des crimes contre l’humanité, voire des crimes de « génocide ». Sur quels éléments se base l’ONU ? Décryptage.
Des centaines d’étudiants ont évacué le campus de l’Université de Kinshasa (Unikin) sur ordre des autorités, mercredi 8 janvier, au lendemain de la mort d’un policier, en marge d’un mouvement de protestation contre la hausse des frais d’études. Décryptage de cette décision qui suscite la controverse au sein de la classe politique.
L’ingénieur congolais Dieudonné Kayembe Kabukula est à l’initiative de Motema, une tablette susceptible de répondre à de nombreuses préoccupations de la population, au premier rang desquelles l’éducation. Son objectif est désormais de commercialiser son outil à travers le continent. Interview.
L’armée congolaise a affirmé samedi avoir eu soixante morts dans ses rangs dans des opérations lancées fin octobre contre le groupe Forces démocratiques alliées (ADF) à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo.
L’archevêque de Kinshasa, Fridolin Ambongo, a appelé vendredi les autorités congolaises à convaincre les dirigeants de trois pays voisins « d’arrêter de déverser » leurs ressortissants dans l’est troublé de la République démocratique du Congo.
Le litige financier qui oppose la Gécamines à l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, toujours sous sanctions américaines, est en passe de prendre une tournure politique. Décryptage d’un dossier judiciaire complexe.
Si le président congolais a promis, dans la perpective d’une réforme constitutionnelle, de veiller « à ce que personne ne touche à des dispositions intangibles », le rapport de force au Parlement ne lui est pas favorable. Pour le politologue Isidore Kwandja Ngembo, le risque est donc grand d’ouvrir ainsi la boîte de Pandore.
Plus de 3 000 cas de contamination à la maladie du virus Ebola ont été enregistrés en République démocratique du Congo. L’épidémie de fièvre hémorragique y a déjà tué plus de 2 000 personnes depuis août 2018, ont indiqué les autorités sanitaires du pays.
Le Front commun pour le Congo (FCC), la coalition dirigée par Joseph Kabila, a rendu publiques les « vraies » raisons de son échec à la présidentielle de décembre 2018. Une autocritique dans laquelle la mauvaise gestion du pays sous le règne de l’ex-chef de l’État est pointée comme ayant favorisé la défaite d’Emmanuel Ramazani Shadary.
C’est dans la salle des congrès du Palais du peuple que Félix Tshisekedi s’est, pour la première fois, adressé aux deux chambres du Parlement, le 13 décembre. Un discours fleuve, de près de trois heures, prononcé sous les vivats des militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
L’actuel coordonnateur de la plateforme d’opposition Lamuka a appelé lundi 23 décembre à « faire la guerre au Rwanda » pour résoudre le problème de l’insécurité dans l’Est. Une déclaration qui crée la polémique jusque dans son propre camp.
Une commission chargée d’organiser la commémoration de l’an un de l’arrivée au pouvoir du président Félix Tshisekedi en RDC « travaille pour proposer un budget réaliste », inférieur à celui de six millions de dollars précédemment annoncé, a-t-on appris dimanche 22 décembre.
Bilan de sa première année, alliance avec Kabila, opposition, révision de la Constitution, double nationalité, lutte contre la corruption, politique étrangère… Une interview exclusive du chef de l’État.
Les autorités congolaises ont annoncé jeudi avoir prévu un budget de six millions de dollars pour fêter l’an un de l’arrivée au pouvoir en République démocratique du Congo de l’ancien opposant Félix Tshisekedi, suscitant les critiques de l’opposition.
Longtemps soutenu par des partis ou regroupements politiques partenaires, l’opposant Moïse Katumbi possède désormais son propre parti : Ensemble pour la République, porté sur les fonts baptismaux dans son fief de Lubumbashi.
Musa Baluku, chef des ADF qui sévissent dans la région de Beni (Est), est désormais sous le coup de sanctions imposées par Washington, qui affirme vouloir soutenir le gouvernement congolais « dans ses efforts pour contrer les groupes armés ». L’efficacité de telles mesures punitives, américaines ou européennes, dont plusieurs responsables politiques congolais ont été ou sont actuellement la cible, pose cependant question.
Marie Tumba Nzeza, la ministre des Affaires étrangères de la RDC, a annoncé début décembre le rappel et la fin de fonctions de trois ambassadeurs proches de Joseph Kabila. Parmi eux, deux ont été rappelés pour avoir soutenu la Chine à l’ONU sur le dossier de la répression contre les Ouïghours. Un soutien qui leur avait pourtant été expressément demandé par leur hiérarchie.
Des partisans de l’ancien président congolais Joseph Kabila ont contesté ce mardi la mesure de rappel définitif en République démocratique du Congo de trois ambassadeurs nommés par l’ex-chef de l’État accusés de « manquements graves ».
Près de 300 dissidents d’un groupe armé rwandais hutu actif dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont été rapatriés au Rwanda avec leurs dépendants après avoir été défaits par l’armée congolaise, a-t-on appris lundi de source militaire congolaise.