Les sanctions européennes contre Emmanuel Ramazani Shadary seront-elles maintenues ? La question devrait être tranchée d’ici au 12 décembre, date à laquelle celles-ci prendront théoriquement fin.
La présidence de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé lundi des « opérations conjointes entre l’armée nationale et la Monusco (Mission des Nations unies au Congo) » à Beni, dans l’est du pays, « afin d’assurer la paix et la sécurité à la population civile ».
Un camp de la Mission de l’ONU (Monusco) en RDC a été envahi ce lundi par des manifestants, à Beni, où des affrontements ont éclaté lors desquels les forces de sécurité congolaises ont tiré à balles réelles pour tenter de disperser la foule. Les habitants de Beni dénoncent depuis jeudi « l’inaction » de l’armée congolaise et des Casques bleus face aux tueries à répétition attribuées aux ADF dans la région.
Le chef de l’État congolais a engagé une refonte en profondeur de son dispositif de sécurité. Avec un objectif : reprendre la main sur des services encore dirigés par des fidèles de Joseph Kabila.
Le chef du parti de l’ex-président Joseph Kabila Emmanuel Ramazani Shadary a lancé dimanche à Kinshasa une mise en garde à ses partenaires de la coalition au pouvoir, lors d’un meeting du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).
Le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi a remercié la Belgique, ancienne puissance coloniale, pour avoir aidé le Congo à préserver son patrimoine, tout en se prononçant pour un retour « organisé » des oeuvres.
Un avion petit porteur de la compagnie privée congolaise Busy Bee s’est écrasé au décollage dans la matinée sur un quartier populaire de Goma, dans l’est de la RDC, faisant au moins 23 morts dimanche 24 novembre.
Après les désengagements des sociétés minières Katanga Mining (filiale de Glencore) et Mutanda Mining dans la province du Lualaba, l’annonce du minier et pétrolier suisse Trafigura d’un investissement de 450 millions de dollars américains dans la mine de Mutoshi est salué par les autorités administratives… mais pas par les défenseurs des droits humains.
Les États-Unis ont annoncé jeudi à Kinshasa l’octroi d’une aide de 600 millions de dollars à la République démocratique du Congo d’ici 2022, pour consolider la transition politique en cours depuis l’investiture du nouveau président Félix Tshisekedi en janvier. La France, elle, renforce son partenariat anti-Ebola.
En 2018, la présidence congolaise a dépensé près de cinq fois le budget qui lui avait été alloué, selon un rapport de la Cour des comptes qui alerte sur le fait que cette gestion a provoqué des « inégalités de traitement » entre ministères et un sous-financement de projets d’investissements importants pour le pays.
Mi-décembre, le Fonds monétaire international (FMI) devrait accorder à la République démocratique du Congo (RDC) une aide d’urgence, malgré un budget 2020 peu crédible.
Les représailles visant les civils se multiplient dans l’est de la République démocratique du Congo, les rebelles ADF ont attaqué la ville de Beni, faisant au moins dix morts, au nez et à la barbe des unités de l’armée congolaise présentent dans la région.
Fréderic Masudi Alimasi – dit « Koko-di-Koko » – a été condamné à la perpétuité pour de nombreux viols et meurtres commis en 2018 par les Raïa Mutomboki, sa milice, dans l’est de la République démocratique du Congo, jeudi, au terme d’un procès qui comptait parmi les parties civiles la Fondation Panzi du prix Nobel de la paix 2018 Denis Mukwege.
Le chef de l’État congolais a profité de son passage en France, à l’occasion du Forum de Paris pour la paix, du 11 au 13 novembre dernier, pour recevoir plusieurs ministres français, ainsi que des chefs d’entreprises.
Après avoir découvert deux des plus grandes mines du monde, le propriétaire d’Ivanhoe affirme avoir trouvé un gisement de toute première importance en RD Congo. Pour le développer, il s’est tourné vers des partenaires chinois, qui ont injecté un milliard de dollars.
Le Front commun pour le Congo a fort peu apprécié les propos du premier vice-président de l’Assemblée nationale à l’encontre de Joseph Kabila. Et il envisage de les lui faire payer à l’Assemblée.
Six civils ont été tués dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dans la nuit de dimanche à lundi, dans une attaque attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), cibles d’une offensive d’envergure de l’armée congolaise depuis début novembre, ont indiqué des sources locales.
Plus d’une centaine d’organisations congolaises ont plaidé samedi pour que l’Union européenne (UE) renouvelle ses sanctions à l’encontre de quatorze proches de l’ancien président Joseph Kabila impliqués dans des violations des droits de l’homme en République démocratique du Congo, entre 2015 et 2018.
L’attaquant de la RDC Meschak Elia, qui évoluait au TP Mazembe, devait être « prêté » au club belge RSC Anderlecht. Mais l’opération ne s’est jamais concrétisée, et le joueur, actuellement en Suisse, est en conflit avec son ancien club, qui a porté plainte contre lui.
Alors que la coalition formée par les partisans de Félix Tshisekedi et de Joseph Kabila se déchire, Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’État et leader de l’une des principales composantes de la Coalition pour le changement, lance un appel au calme à ses troupes, tout en invitant l’ancien président à faire de même dans son propre camp.
L’ancien Premier ministre doit prendre le relais de Jean-Pierre Bemba à la tête du présidium de Lamuka alors que la coalition d’opposition semble plus divisée que jamais sur la stratégie à adopter. Il revient pour Jeune Afrique sur les défis qui attendent l’opposition.
Le débat lancé fin octobre par le Front commun pour le Congo (FCC) sur l’éligibilité de Joseph Kabila et, plus profondément, sur une éventuelle réforme constitutionnelle a un objectif : « préparer l’opinion » et jauger la manière dont elle perçoit un éventuel retour aux affaires de l’ancien président congolais.
Tous deux membres de la coalition Lamuka, les deux opposants congolais ont cependant une stratégie diamétralement opposée. Tandis que Martin Fayulu continue de réclamer « la vérité de urnes », Moïse Katumbi plaide au contraire pour une opposition « constructive et exigeante », en acceptant notamment que Lamuka prenne le poste de porte-parole de l’opposition.
Après une première visite européenne à Bruxelles en septembre, Félix Tshisekedi, invité d’honneur du Forum de Paris sur la Paix, poursuit en France son opération reconquête diplomatique après les critiques suscitées par son élection. Parmi les axes évoqués : la coopération contre les groupes armés dans l’Est du pays.
Le 2 novembre, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi se sont entretenus à la résidence de ce dernier, à N’sele. Objectif : dissiper des malentendus provoqués par leurs états-majors.
Le coordinateur du mouvement citoyen Filimbi, Floribert Anzuluni, est rentré dimanche 10 novembre à Kinshasa après plus de quatre ans en Belgique, où il avait fui le régime de l’ancien président Joseph Kabila.
Des tensions ont éclaté le 10 novembre au sein de la coalition au pouvoir en RDC, qui réunit les forces de l’actuel chef de l’État Félix Tshisekedi et de son prédécesseur Joseph Kabila.
Le collectif d’avocats saisi par Léonard She Okitundu lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères pour tenter de faire lever les sanctions décidées par l’Union européenne à l’encontre de personnalités proches de Joseph Kabila affirment ne pas avoir été payé de ses honoraires. Et la note est élevée.
L’ancien chef de guerre congolais a été condamné jeudi à 30 ans de prison par la Cour pénale internationale. Selon son avocat, l’accusé, « en paix avec lui-même », va faire appel de la décision.
Reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité le 8 juillet dernier, l’ex-chef de guerre congolais Bosco Ntaganda a été condamné à 30 ans d’emprisonnement par la Cour pénale internationale, dans un jugement prononcé ce mercredi.