Alors qu’il semblait définitivement enterré, le projet de pont route-rail entre Kinshasa et Brazzaville vient de ressurgir des profondeurs du fleuve qu’il pourrait bientôt enjamber.
Le roi de la rumba congolaise a comparu ce mercredi 25 septembre à Kinshasa devant la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles de la RDC qui a interdit de diffusion plusieurs de ses chansons. Une interdiction qui lui ouvre les portes d’un bouche-à-oreille fécond.
Fini le marasme, les principaux indicateurs macroéconomiques sont à l’équilibre et le pays affiche désormais une croissance stable. Qu’il va falloir mettre à profit pour enfin diversifier les activités et rendre la RDC plus compétitive.
Malgré ses avenues réaménagées, ses nouveaux centres commerciaux et ses résidences flambant neuves, la capitale est toujours aussi congestionnée et sale. Mais ses habitants n’en conservent pas moins un sens prononcé de la fête.
Organiser la riposte contre Ebola et la démobilisation des groupes armés dans l’Est, apaiser les tensions entre les pays voisins… Mission délicate, pas impossible.
Rassemblés au sein d’une coalition, les adversaires de Félix Tshisekedi entendaient faire cause commune, mais certains ont rallié l’exécutif, tandis que d’autres se positionnent déjà pour la présidentielle de 2023.
Le candidat malheureux à la présidentielle n’en démord pas : la « vérité des urnes » n’a pas été respectée en RDC. Neuf mois après, Martin Fayulu continue de se proclamer vainqueur de la présidentielle et affirme que c’est Joseph Kabila qui détient la réalité d’un pouvoir dont serait privé Félix Tshisekedi. Entretien avec le tenant de la ligne « dure » au sein de Lamuka.
Huit mois après son investiture, le président Félix Tshisekedi prend ses marques dans une cohabitation inédite avec son prédécesseur, Joseph Kabila. Et se sait attendu au tournant, alors que les turbulences s’intensifient dans son entourage.
L’Histoire, parfois, est faite de revanches. Lorsqu’il a posé le pied sur le tarmac de l’aéroport de Bruxelles le 16 septembre, accueilli par le numéro deux du gouvernement belge pour sa première visite officielle en Europe, Félix Tshisekedi s’est sans doute souvenu de ce jour de 1983 où il débarqua en ce même lieu, avec sa mère et toute la fratrie.
Alors que la RDC s’apprête à recourir à un second vaccin dans sa riposte à Ebola, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est accusée par l’ONG Médecins sans frontières de « rationner » le vaccin des laboratoires Merck, le seul utilisé à ce jour contre l’épidémie.
Félix Tshisekedi mais aussi Mahamadou Issoufou, Roch Marc Christian Kaboré ou encore Ibrahim Boubacar Keïta seront présents à l’occasion de la 74e session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Le conseiller financier de Félix Tshisekedi, à l’origine de l’enquête de l’Inspection générale des finances sur la disparition des 15 millions de dollars, est dans le collimateur du Conseil national de sécurité (CNS).
Élu vice-président du Sénat malgré une candidature tardive, l’ex-Premier ministre revendique sa proximité avec l’UDPS, la formation du président Tshisekedi dont il ne fait pourtant plus partie, et se veut le garant de l’équilibre de l’institution parlementaire.
Plusieurs accords économiques ont été conclus mercredi 18 septembre à Anvers entre la Belgique et la RDC, à l’occasion de la visite d’État de quatre jours du président congolais.
Le docteur Oly Ilunga a été inculpé mardi pour « détournement » présumé de fonds alloués à la lutte anti-Ebola et placé en résidence surveillée à Kinshasa après une journée d’audition au parquet.
Le parquet a annoncé mardi 17 septembre qu’il menait des « investigations » dans l’affaire dite des « 15 millions de dollars », un présumé détournement de fonds publics sur lequel le président de la RDC, Félix Tshisekedi, vient de s’exprimer pour la première fois.
Le président congolais atterrit à Bruxelles ce lundi pour une visite d’État de quatre jours au programme chargé. Après plusieurs années de tensions entre la Belgique et la RDC sous l’ère de Joseph Kabila, Félix Tshisekedi devrait profiter de ce déplacement pour marquer une rupture avec les positions de son prédécesseur.
Le Dr Oly Ilunga Kalenga, ancien ministre de la Santé, a été placé en garde à vue ce samedi. Visé par une enquête judiciaire concernant l’utilisation de fonds publics dans la lutte contre Ebola, il est soupçonné d’avoir voulu prendre la fuite malgré une interdiction de sortie du territoire.
Les premiers bilans de cette nouvelle catastrophe ferroviaire sont contradictoires : alors que le ministre des Affaires humanitaires évoque au moins « 50 morts », le gouverneur de la province du Tanganyika, Zoé Kabila, mentionne 10 décès.
Affaire des 15 millions de dollars « disparus », audit des finances des ministères bloqués, suspension des contrôles menés sur plusieurs entreprises privées… Retour sur les trois dossiers phares au cœur du bras de fer entre l’Inspection générale des finances publiques et la présidence congolaise.
En réclamant un audit de l’ensemble des finances des ministères depuis l’investiture de Félix Tshisekedi, le numéro 2 de l’Agence nationale de renseignements (ANR), Jean-Hervé Mbelu Biosha, a provoqué un séisme politico-judiciaire qui secoue la présidence congolaise.
Imperméable aux soupçons de détournement qui le visent, l’ancien président de l’Assemblée nationale, directeur du cabinet du président de la République, défend avec vigueur l’attelage ministériel dévoilé au mois d’août.
Sur fond de crise causée par l’épidémie d’Ebola en RDC, le FMI salue l’opportunité de la transition politique pacifique du début d’année et appelle à plus de transparence dans les affaires économiques et minières congolaises, ainsi qu’à une clarification du budget.
Le Premier ministre congolais Sylvestre Ilunga Ilunkamba a présenté le 3 septembre à Kinshasa un programme de gouvernement non chiffré. Parmi ses priorités : la réforme du secteur des ressources naturelles, la gratuité de l’éducation, l’éradication de l’insécurité, ou encore la lutte contre la corruption.
Devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre congolais Sylvestre Ilunga Ilunkamba a présenté mardi à Kinshasa le programme du gouvernement de coalition pour la période 2019-2023, sollicitant « la confiance des élus » en vue de l’investiture de l’exécutif par le Parlement réuni en session extraordinaire jusqu’au 7 septembre.