L’ancien chef de guerre Antipas Mbusa Nyamwisi a quitté Lamuka. Cette défection intervient alors que les dirigeants de la principale coalition de l’opposition congolaise semblent divisés sur la position à adopter face au pouvoir de Félix Tshisekedi.
C’est Martin Fayulu, candidat malheureux de la coalition Lamuka à la présidentielle du 30 décembre, qui a eu l’idée de suspendre la participation des élus de la coalition au Parlement, après l’invalidation de l’élection de plusieurs d’entre eux.
Alors que la récente vague de violences en Ituri fait craindre une résurgence du conflit intercommunautaire qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts au début des années 2000, le gouverneur Jean Bamanisa Saïdi, appelle à un renforcement du dispositif sécuritaire et à une meilleure répartition des richesses issues des sous-sols de cette province de l’est de la RDC.
Cédric Bakambu a inscrit en mars dernier le but qui a permis aux Léopards de se qualifier pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN). En Égypte, le joueur africain le plus cher de l’histoire sera l’atout offensif numéro 1 de la RD Congo.
Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Norbert Basengezi, qui est visé par des sanctions américaines, a déposé lundi sa lettre de démission, six mois après l’organisation des élections générales en RDC et à quelques jours de l’expiration du mandat des membres de cette institution.
Un colonel de l’armée congolais a été inculpé lundi du meurtre de deux experts de l’ONU, Zaïda Catalan et Michael Sharp, dont le procès devant un tribunal militaire du centre de la République démocratique du Congo dure depuis deux ans, a-t-on appris de source judiciaire.
Une nouvelle crise secoue l’attelage formé par les coalitions politiques de Félix Tshisekedi et de Joseph Kabila. Les nominations d’Albert Yuma à la tête de la Gécamines et de Gabriel Kyungu Wa Kumwanza à la tête de la SNCC, annoncées il y a quinze jours, ne sont toujours pas effectives. Les coulisses de ce nouvel imbroglio.
Alors que ministère congolais des Télécoms a retiré sa licence 2G à Vodacom, l’opérateur s’interroge sur la validité des actes d’un ministre « désinvesti, en période d’expédition d’affaires courantes », en attendant la formation d’un nouveau gouvernement.
Félix Tshisekedi a fait savoir à Pékin sa volonté de réintégrer la coopération sino-congolaise, actuellement pilotée par une structure paratétatique dirigée par un hommes d’affaires proche de Joseph Kabila, dans un cadre plus formel.
Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, en froid avec les autorités de son pays, a rencontré le 5 juin à Kinshasa l’ex-président congolais Joseph Kabila.
Chargé de la sécurité au sein du cabinet présidentiel, cet homme aussi discret qu’influent a réussi en quelques semaines à se tailler une place de choix au cœur du système Tshisekedi.
L’organisation mondiale de la santé (OMS) a assuré vendredi que la maladie ne présente pas de menace pour la santé mondiale, alors que l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo s’est récemment étendue à l’Ouganda voisin.
Le président congolais a officiellement demandé à son homologue rwandais Paul Kagame l’adhésion de la RDC à l’East African Community, dans un contexte tendu entre les membres du bloc régional. La demande sera examinée lors du prochain sommet, en novembre prochain.
L’invalidation par la Cour constitutionnelle de l’élection de 23 députés de l’opposition provoque un véritable tollé au sein de la coalition Lamuka, privée ainsi quasiment du quart de ses élus à l’Assemblée nationale. Raphaël Kibuka (MLC), dont l’élection dans une circonscription de Kinshasa a été invalidée, dénonce « une décision inique ».
Lorsque Félix Tshisekedi est devenu président de la RDC, il a lâché la direction de l’UDPS, qu’avait créé son père. Depuis, c’est une véritable guerre pour le leadership qui se joue entre Jean-Marc Kabund, président par interim, et Jacquemain Shabani, qui mène la fronde et réclame un congrès du parti.
Kasongo Mwema Yamba Y’amba, porte-parole du président Félix Tshisekedi, a frontalement mis en cause lundi la gestion de la Gécamines par Albert Yuma, un proche de l’ex-président Joseph Kabila, suscitant une nouvelle montée de tensions dans la coalition de gouvernement supposée unir les deux hommes.
La coalition qui lie le président de la RDC, Félix Tshisekedi, et son prédécesseur, Joseph Kabila, a connu ces derniers jours un nouvel accès de fièvre en marge de leurs tractations pour constituer un gouvernement.
Dix-neuf ans après la « guerre des six jours », qui a opposé début juin 2000 à Kisangani les Forces rwandaises et ougandaises, les familles des victimes dénoncent l’impunité pour les auteurs de ces violences qui ont causé plus de 1 000 morts. Aline Engbe, l’une des rescapées, revient sur ce qu’il s’est passé lors de ces journées tragiques.
Face à la baisse anticipée des recettes minières qui risque de ralentir la croissance du PIB congolais, une mission du FMI recommande à Kinshasa de consolider ses recettes, notamment fiscales, tout en encourageant la diversification de l’économie.
Félix Tshisekedi est populaire en RDC et la cote d’opinion de Joseph Kabila, si elle est relativement basse, remonte. Mais l’alliance formée par leurs coalitions politiques respectives est rejetée par plus de la moitié des Congolais. Ce sont les conclusions de deux enquêtes d’opinion réalisées aux mois de mars et mai.
Le budget de la Monusco est actuellement en discussion à l’ONU. Une chose est sûre : il sera en baisse. En RDC, les premiers effets se font déjà sentir, et la réduction programmée des moyens de l’une des principales opérations de maintien de la paix des Nations unies inquiète une partie de la société civile.
Le président congolais, Félix Tshisekedi, a annoncé la reconduction d’Albert Yuma Mulimbi – un proche de Joseph Kabila – à son poste de président du conseil d’administration de la Gécamines. Mais c’est un proche de Moïse Katumbi, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, qui présidera désormais la Société nationale des chemins de fer du Congo.
Les élections de décembre, les débuts de Félix Tshisekedi à la présidence, l’influence de Joseph Kabila, son propre avenir politique… De retour au pays trois ans jour pour jour après un exil forcé, l’ancien gouverneur du Katanga et figure de proue de l’opposition se confie à JA dans une interview exclusive.
Vieille de soixante-deux ans, la Coupe d’Afrique des nations (CAN) a été le théâtre de matchs qui sont restés dans les mémoires. Jeune Afrique en a sélectionnés cinq parmi les plus marquants de la compétition.
L’ex-chef de guerre et opposant Jean-Pierre Bemba a annoncé lundi son retour en République démocratique du Congo pour le 23 juin, sans préciser le rôle qu’il entend jouer face au président Félix Tshisekedi qui doit désigner un gouvernement en coalition avec son prédécesseur Joseph Kabila.
L’ancien président congolais, qui continue de peser fortement sur la scène politique, a également relancé ses affaires dans les secteurs des mines, de l’élevage et du transport fluvial.
Témoin clé et coaccusé dans l’affaire Floribert Chebeya, l’ex-policier Paul Mwilambwe est en attente d’un procès au Sénégal. Condamné à mort par contumace en RDC, il continue d’incriminer Joseph Kabila dans le meurtre du défenseur des droits de l’homme, à Kinshasa, le 1er juin 2010. Jeune Afrique l’a rencontré à Dakar.
L’opposant historique Étienne Tshisekedi a été inhumé samedi 1er juin, près de Kinshasa. La cérémonie s’est déroulée au stade des Martyrs, dans la capitale congolaise, en l’absence de l’ex-président Joseph Kabila et des principales figures d’opposition. La plupart des chefs d’État des pays voisins ont, en revanche, fait le déplacement.
Le retour de la dépouille d’Étienne Tshisekedi, jeudi soir à Kinshasa, a marqué le début de trois jours de célébrations qui se sont achevés samedi par l’inhumation de l’opposant historique congolais, en présence de plusieurs chefs d’État africains. Retour en images sur ce moment historique pour la RDC.
La plupart des figures de l’opposition seront absentes aux obsèques d’Etienne Tshisekedi. Cinq chefs d’État étrangers, parmi lesquels le président rwandais Paul Kagame, devraient en revanche faire le déplacement.