Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, a exprimé mercredi son « soutien au programme de changement » du nouveau président congolais, Félix Tshisekedi, en visite aux États-Unis du 3 au 5 avril.
Le 28 mars, l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances (Arca) a octroyé les premiers agréments à quatre sociétés privées d’assurance, parmi lesquelles les filiales de Rawbank Rawsur SA et Rawsur Life SA, et à deux sociétés de courtage devant opérer légalement en RDC.
Gracié le 13 mars dernier, l’opposant Franck Diongo, président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), est finalement sorti de son silence en prenant acte de l’élection de Félix Tshisekedi et en suggérant la tenue d’un dialogue qui mettrait fin à la « crise de légitimité des institutions et des animateurs ».
Greenpeace a affirmé mardi que 24 contrats forestiers en RDC, couvrant 4,5 millions d’hectares dans ce pays qui abrite la deuxième forêt tropicale la plus importante au monde, étaient « nuls et non avenus », faute de présentation de plans d’aménagement dans les délais légaux.
Depuis l’élection de Félix Tshisekedi, la RDC prend résolument le virage d’une démocratie consolidée. Pour le député Patrick Muyaya Katembwe, trois raisons laissent croire en la réussite du nouveau président de la République.
Les électeurs de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo ont boudé dimanche l’élection législative partielle. Plusieurs s’avouent en colère de ne pas avoir pu participer à l’élection présidentielle du 30 décembre.
Les électeurs de Beni et Butembo, dans le nord-est de la République démocratique du Congo sous la menace d’Ebola et des groupes armés, ont enfin pu voter dimanche, de même qu’à l’autre bout du pays ceux de Yumbi, théâtre d’un massacre mi-décembre.
Martin Fayulu, le candidat de la coalition Lamuka à la dernière présidentielle, continue de revendiquer la victoire au scrutin du 30 décembre dernier. Et défend une ligne dure face au nouveau chef de l’État, au risque de diviser son propre camp.
Les autorités congolaises ont confirmé la tenue d’élections législatives partielles dimanche dans trois territoires de la République démocratique du Congo, où les scrutins avaient été reportés en décembre pour des raisons sanitaire et sécuritaire.
Le Conseil de sécurité a prolongé à l’unanimité jusqu’au 20 décembre le mandat de sa force de paix Monusco en République démocratique du Congo, sans modifier ses effectifs et en réclamant au secrétaire général de l’ONU de travailler dans les mois à venir sur une stratégie de sortie du pays.
Condamnation des violences sexuelles, réinsertion des victimes, élection du président Félix Tshisekedi, coalition gouvernementale avec Joseph Kabila… Le prix Nobel de la paix Denis Mukwege revient pour Jeune Afrique sur son combat et son pessimisme quant à la situation politique en RDC.
Le nouveau Sénat va être officiellement installé en RDC, après la levée par Félix Tshisekedi de la mesure de suspension qu’il avait initialement décidée en raison des soupçons de corruption pesant sur l’élection. Ce revirement serait, selon plusieurs sources concordantes, le fruit d’une négociation entre la coalition du président congolais et celle de Joseph Kabila.
À l’heure où la fièvre hémorragique Ebola sévit en République démocratique du Congo (RDC), une enquête révèle qu’une proportion élevée de Congolais doute de l’existence de la maladie.
« Plus rien ne s’oppose à l’installation du Sénat », a jugé le président Félix Tshisekedi, qui a annoncé la levée de la mesure suspendant l’installation du nouveau Sénat après avoir reçu le rapport préliminaire d’enquête sur les allégations de corruption de grands électeurs.
Le Conseil de sécurité est appelé vendredi à voter une résolution prolongeant le mandat des Casques bleus en République démocratique du Congo (Monusco) jusqu’au 20 décembre avec des effectifs inchangés, selon le projet de texte diffusé jeudi.
Mgr Fridolin Ambongo conteste toujours la légitimité de la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle, mais affirme cependant désormais qu’il « faut aider » le nouveau président congolais à prendre ses distances avec Joseph Kabila. Entretien avec l’archevêque de Kinshasa, qui prophétise « un conflit en perspective avec l’ancien régime ».
Un tribunal américain a tranché : Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice, et Kalev Mutond, ancien patron de l’Agence nationale de renseignement (ANR), ne bénéficient pas de l’immunité dans l’affaire qui les opposent à l’ancien militaire américain Darryl Lewis, qui assurait la sécurité de Moïse Katumbi.
Le tribunal de l’Union européenne a rejeté le premier recours introduit par huit officiels congolais et proches de l’ancien président Joseph Kabila, sanctionnés pour « graves violations des droits de l’homme » et « entraves à l’organisation des élections ». Deux autres recours sont en cours d’examen.
Le président congolais Félix Tshisekedi se rendra du 3 au 5 avril aux États-Unis, où il sera notamment reçu par le chef de la diplomatie, Mike Pompeo. Une rencontre avec Donald Trump n’est pour l’heure pas prévue.
Après leur premier tête-à-tête à Addis-Abeba, le 17 janvier dernier, Paul Kagame et Félix Tshisekedi ont de nouveau échangé, lors d’une rencontre exceptionnelle à l’occasion du Africa CEO Forum. Retour sur les principales déclarations des deux présidents.
En amont de leurs travaux de discussions, la coalition Lamuka prévoyait entre autres de condamner le fait qu’un « accord secret de partage de pouvoir » ait eu lieu entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, et de se positionner sur l’élection du nouveau président de la RDC. En désaccord sur ces points, ceux-ci n’ont finalement pas été ajoutés au communiqué final.
Au pouvoir depuis à peine deux mois, le président congolais Félix Tshisekedi doit déjà composer avec l’impatience de sa base, l’influence de son prédécesseur et les attentes des Occidentaux.
Principal rendez-vous du secteur privé sur le continent, l’Africa CEO Forum s’ouvre le lundi 25 mars pour deux jours à Kigali. Près de 1 800 participants sont attendus, dont 700 dirigeants, 4 chefs d’État – Paul Kagame, Félix Tshisekedi, Sahle-Work Zewde et Faure Gnassingbé – et une trentaine de ministres. L’intégration économique africaine, mais aussi le leadership féminin seront au cœur des débats de cette septième édition.
Les conclusions de trois jours de discussions entre les leaders de la coalition Lamuka, à Bruxelles, n’ont abouti à aucun engagement sur la poursuite du combat pour la « vérité des urnes », principalement porté jusqu’ici par Martin Fayulu.
Accusés de corruption et d’entraves au processus démocratique en RDC, Corneille Nangaa, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), son vice-président et l’un de ses conseillers ont de nouveau été sanctionnés par le Trésor américain le 21 mars.
La compagnie nationale rwandaise a signé le 20 mars à Kinshasa un accord pour ouvrir une ligne directe entre Kigali et la capitale de la RDC. La liaison devrait être effective d’ici un mois.
Les leaders de la coalition électorale Lamuka – Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba, Antipas Mbusa Nyamwisi, Freddy Matungulu et Adolphe Muzito – ont lancé le 21 mars à Bruxelles, sans Moïse Katumbi, les travaux sur l’avenir politique de leur coalition. Ils se réuniront le lendemain pour définir la stratégie à adopter.
Bénéficiant d’une libération conditionnelle, l’opposant Eugène Diomi Ndongala a quitté la prison de Makala le 21 mars sous les acclamations de ses militants. Condamné en 2014 à dix ans de détention pour viol sur mineures, l’opposant fait partie des prisonniers politiques libérés par le président Félix Tshisekedi.
Incarcéré en juillet 2008 à La Haye, où il a été jugé pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, puis acquitté en juin 2018, Jean-Pierre Bemba, l’ancien vice-président congolais, réclame un dédommagement à la Cour pénale internationale.