Le massacre de Yumbi mi-décembre en République démocratique du Congo « a été instrumentalisé par certains acteurs politico-administratifs locaux », a reconnu Kinshasa pour la première fois, en livrant de nouveaux détails atroces.
Nommé administrateur général de l’Agence nationale de renseignement (ANR), Justin Inzun Kakiak, l’ancien n°2 de Kalev Mutond, notamment sous sanctions de l’UE, est connu pour sa discrétion et sa longue carrière dans ce service. S’il aura la lourde tâche de redorer l’image de la très critiquée Agence, sa nomination ne fait pas l’unanimité auprès de la société civile.
Le nouveau président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a annoncé mardi soir des changements à la tête de la très redoutée et très critiquée Agence nationale de renseignements (ANR) avec le départ de son patron, sous sanctions de l’Union européenne.
En décidant de suspendre l’installation des sénateurs, de reporter l’élection des gouverneurs et en réclamant des enquêtes sur les soupçons de corruption, Félix Tshisekedi a frappé un grand coup, lundi. Au risque d’engager un bras de fer avec les partisans de Joseph Kabila, qui tiennent la majorité à l’Assemblée et au Sénat.
L’épidémie de fièvre à virus Ebola, qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a tué plus de 600 personnes depuis qu’elle a été déclarée le 1er août, a indiqué lundi le ministère congolais de la Santé.
Son époux a été investi président de la RDC le 24 janvier. Après avoir travaillé à Bruxelles, la nouvelle première dame a l’intention de jouer un rôle actif. Sa priorité : la défense des droits des femmes.
Au cours de sa tournée en Afrique de l’Est, le président français Emmanuel Macron a rencontré Uhuru Kenyatta et Félix Tshisekedi à son arrivée à Nairobi le 13 mars. Selon nos sources, son homologue kényan lui a proposé un dîner le soir même avec le président congolais.
Le chanteur congolais Koffi Olomidé a été condamné lundi par la justice française à deux ans de prison avec sursis pour « atteintes sexuelles sur mineure » de moins de 15 ans, en l’occurrence une de ses ex-danseuses.
Trois mesures fortes ont été annoncées à l’issue d’une réunion interinstitutionnelle qui s’est tenue ce lundi, à la suite des manifestations contestant les résultats des sénatoriales : la suspension de l’installation des sénateurs élus, le report sine die de l’élection des gouverneurs et l’ouverture d’une enquête sur les soupçons de corruption.
Selon un bilan provisoire, au moins 32 personnes sont mortes dans le déraillement d’un train de marchandises à bord duquel avaient pris place des passagers clandestins, ont indiqué la police et les secours.
En froid depuis plusieurs mois, le président de la RDC et l’ancien gouverneur du Katanga, toujours en exil, communiquent à nouveau. Au moins deux chefs d’État ont joué le rôle d’intermédiaire ces dernières semaines.
À la suite des manifestations contre les résultats des sénatoriales donnant le FCC de Joseph Kabila vainqueur, le président Félix Tshisekedi a décidé de convoquer le 18 mars une réunion interinstitutionnelle, qui devrait déboucher sur d’importantes mesures. La coalition de Kabila a rappelé la veille que le « cycle électoral est âprement négocié ».
Le chanteur congolais Koffi Olomidé, toujours sous mandat d’arrêt, connaîtra lundi 18 mars le sort judiciaire que lui réserve le tribunal correctionnel de Nanterre devant lequel il est poursuivi pour agressions sexuelles sur quatre de ses danseuses.
Plusieurs manifestations ont éclaté en RDC après la publication des résultats des sénatoriales, donnant le FCC de Joseph Kabila largement vainqueur du scrutin. Le palais du Peuple, siège du Sénat, a notamment était investi et une personne est décédée à Mbujimayi.
Le Front commun pour le Congo (FCC), coalition dirigée par Joseph Kabila, est largement donné vainqueur des élections sénatoriales du 15 mars, selon des résultats encore provisoires. Une victoire qui lui permet entre autres de poursuivre le président Félix Tshisekedi avec l’article 166 de la Constitution.
Le président français Emmanuel Macron, en déplacement en Afrique de l’Est, a appelé son homologue congolais Félix Tshisekedi à « prendre son autonomie » vis-à-vis du clan de son prédécesseur Joseph Kabila, a-t-on appris jeudi auprès de l’entourage de Macron.
L’enjeu des élections sénatoriales du 15 mars est de taille pour la plateforme de Tshisekedi et celle de Kabila, puisque le scrutin permettra de remplacer les actuels sénateurs élus depuis 2007. Face aux soupçons de corruption, le président a préféré jouer la carte de l’apaisement.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu jeudi qu’en « finir » avec l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC) prendrait encore six mois, mais a mis en garde contre une aggravation de l’insécurité.
Le 24 janvier, la RDC célébrait sa première passation de pouvoir pacifique entre deux présidents. Pendant que certains saluent un moment historique dans ce pays habitué aux rébellions et aux coups d’État, d’autres scrutent la stratégie du sortant, Joseph Kabila, qui, s’il a transmis le flambeau à Félix Tshisekedi, demeure le maître du jeu politique.
Félix Tshisekedi a annoncé le 13 mars la libération de plusieurs prisonniers politiques, dont celles des opposants Franck Diongo et Firmin Yangambi. Le président a également ordonné la suspension du ministre des Affaires foncières, Lumeya Dhu Maleghi.
Le président congolais est attendu à Kigali le 26 mars prochain pour sa première visite au Rwanda, la première d’un chef d’État congolais depuis 2016, signe que les relations historiquement compliquée entre Kigali et Kinshasa semblent s’améliorer.
Nommé ambassadeur itinérant par Félix Tshisekedi, Nicolas Kazadi, haut fonctionnaire international, avait déjà discrètement conseillé le père du nouveau président congolais, Étienne Tshisekedi.
Le massacre de centaines de personnes dans des violences communautaires qui ont embrasé mi-décembre des villages de l’ouest de la RDC « pourraient constituer des crimes contre l’humanité », a estimé l’ONU, dénonçant des tueries « planifiées » et une violence « facilitée par l’absence de l’État ».
Le Front commun pour le Congo (FCC), la coalition dirigée par l’ancien président Joseph Kabila, a remporté le 11 mars la quasi-totalité des présidences des assemblées provinciales, posant ainsi la question de la marge de manœuvre de l’action de Félix Tshisekedi et de son gouvernement dans les provinces.
Le nouveau président de la RDC, Félix Tshisekedi, a nommé quelque 110 conseillers à la présidence, mais toujours pas de Premier ministre, un choix qui dépend d’un accord passé avec son prédécesseur Joseph Kabila.
L’ancien vice-président congolais, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » après plus d’une décennie en détention, a demandé plus de 68 millions d’euros de dédommagement, selon son avocat.
Le procureur général de la République démocratique du Congo (PGR) a sollicité samedi le report de l’élection des gouverneurs des provinces et des sénateurs pour enquêter sur les allégations de corruption, ce que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a refusé.
Le prix Nobel congolais de la paix Denis Mukwege a exhorté le président Félix Tshisekedi à « éviter de trahir » le peuple lorsqu’il gouvernera la RDC dans le cadre d’une « coalition gouvernementale » avec les partisans de son prédécesseur Joseph Kabila.
L’ambassade de la RDC en Belgique a délivré le 8 mars le passeport biométrique congolais de Moïse Katumbi. Toutes les conditions « sécuritaires » ne seraient néanmoins pas encore réunies pour envisager le retour au pays de l’opposant, en exil forcé depuis 2016.
L’ONG Médecins sans frontières impute cet échec à la militarisation de la réponse et au manque de confiance des communautés affectées, dans un communiqué, jeudi 7 mars.