Kasongo Mwema Yamba Y’amba, porte-parole du président Félix Tshisekedi, a frontalement mis en cause lundi la gestion de la Gécamines par Albert Yuma, un proche de l’ex-président Joseph Kabila, suscitant une nouvelle montée de tensions dans la coalition de gouvernement supposée unir les deux hommes.
La coalition qui lie le président de la RDC, Félix Tshisekedi, et son prédécesseur, Joseph Kabila, a connu ces derniers jours un nouvel accès de fièvre en marge de leurs tractations pour constituer un gouvernement.
Dix-neuf ans après la « guerre des six jours », qui a opposé début juin 2000 à Kisangani les Forces rwandaises et ougandaises, les familles des victimes dénoncent l’impunité pour les auteurs de ces violences qui ont causé plus de 1 000 morts. Aline Engbe, l’une des rescapées, revient sur ce qu’il s’est passé lors de ces journées tragiques.
Face à la baisse anticipée des recettes minières qui risque de ralentir la croissance du PIB congolais, une mission du FMI recommande à Kinshasa de consolider ses recettes, notamment fiscales, tout en encourageant la diversification de l’économie.
Félix Tshisekedi est populaire en RDC et la cote d’opinion de Joseph Kabila, si elle est relativement basse, remonte. Mais l’alliance formée par leurs coalitions politiques respectives est rejetée par plus de la moitié des Congolais. Ce sont les conclusions de deux enquêtes d’opinion réalisées aux mois de mars et mai.
Le budget de la Monusco est actuellement en discussion à l’ONU. Une chose est sûre : il sera en baisse. En RDC, les premiers effets se font déjà sentir, et la réduction programmée des moyens de l’une des principales opérations de maintien de la paix des Nations unies inquiète une partie de la société civile.
Le président congolais, Félix Tshisekedi, a annoncé la reconduction d’Albert Yuma Mulimbi – un proche de Joseph Kabila – à son poste de président du conseil d’administration de la Gécamines. Mais c’est un proche de Moïse Katumbi, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, qui présidera désormais la Société nationale des chemins de fer du Congo.
Les élections de décembre, les débuts de Félix Tshisekedi à la présidence, l’influence de Joseph Kabila, son propre avenir politique… De retour au pays trois ans jour pour jour après un exil forcé, l’ancien gouverneur du Katanga et figure de proue de l’opposition se confie à JA dans une interview exclusive.
Vieille de soixante-deux ans, la Coupe d’Afrique des nations (CAN) a été le théâtre de matchs qui sont restés dans les mémoires. Jeune Afrique en a sélectionnés cinq parmi les plus marquants de la compétition.
L’ex-chef de guerre et opposant Jean-Pierre Bemba a annoncé lundi son retour en République démocratique du Congo pour le 23 juin, sans préciser le rôle qu’il entend jouer face au président Félix Tshisekedi qui doit désigner un gouvernement en coalition avec son prédécesseur Joseph Kabila.
L’ancien président congolais, qui continue de peser fortement sur la scène politique, a également relancé ses affaires dans les secteurs des mines, de l’élevage et du transport fluvial.
Témoin clé et coaccusé dans l’affaire Floribert Chebeya, l’ex-policier Paul Mwilambwe est en attente d’un procès au Sénégal. Condamné à mort par contumace en RDC, il continue d’incriminer Joseph Kabila dans le meurtre du défenseur des droits de l’homme, à Kinshasa, le 1er juin 2010. Jeune Afrique l’a rencontré à Dakar.
L’opposant historique Étienne Tshisekedi a été inhumé samedi 1er juin, près de Kinshasa. La cérémonie s’est déroulée au stade des Martyrs, dans la capitale congolaise, en l’absence de l’ex-président Joseph Kabila et des principales figures d’opposition. La plupart des chefs d’État des pays voisins ont, en revanche, fait le déplacement.
Le retour de la dépouille d’Étienne Tshisekedi, jeudi soir à Kinshasa, a marqué le début de trois jours de célébrations qui se sont achevés samedi par l’inhumation de l’opposant historique congolais, en présence de plusieurs chefs d’État africains. Retour en images sur ce moment historique pour la RDC.
La plupart des figures de l’opposition seront absentes aux obsèques d’Etienne Tshisekedi. Cinq chefs d’État étrangers, parmi lesquels le président rwandais Paul Kagame, devraient en revanche faire le déplacement.
Plusieurs milliers de personnes ont fait un accueil triomphal au corps d’Étienne Tshisekedi, jeudi 30 mai. Le « Sphinx de Limete », opposant historique à Mobutu et aux Kabila, sera inhumé samedi dans un pays présidé par son fils, lors d’une cérémonie à laquelle plusieurs chefs d’État africains doivent participer.
L’avion transportant la dépouille d’Étienne Tshisekedi a atterri ce jeudi soir à 19h20 (heure locale) à l’aéroport international de N’Djili, à Kinshasa. Plusieurs cérémonies d’hommage devraient se tenir jusqu’à samedi.
L’Airbus qui doit ramener à Kinshasa la dépouille d’Étienne Tshisekedi a décollé de l’aéroport de Zaventem, en Belgique. Le vol, qui devait initialement transporter le corps de l’opposant historique congolais dans la nuit de mercredi à jeudi, avait été « reporté » en raison de « problèmes logistiques ».
Le corps de l’opposant historique Étienne Tshisekedi devait arriver jeudi à Kinshasa, où les cérémonies de funérailles doivent s’étaler jusqu’à samedi.
Un diamant illicite aurait été découvert chez Lambert Mende, le député congolais et chantre de l’ancien gouvernement. Une courte arrestation et une rapide expertise plus tard, la polémique enfle…
Le 29 avril, le ministre des Télécoms avait donné un mois à Vodacom Congo pour procéder au règlement de 30 millions de dollars dans le cadre du renouvellement de sa licence 2G, suite à des accusations d’« irrégularités » que l’opérateur conteste. À quelques heures de l’expiration de ce délai, aucun accord n’a été trouvé entre les deux parties.
Félix Tshisekedi multiplie les accords avec des partenaires étrangers afin de les impliquer davantage dans la formation de l’armée congolaise. Une manière de tenter de réduire l’emprise de Joseph Kabila sur la hiérarchie militaire.
Économiste de renom mais peu connu du grand public, Sylvestre Ilunga Ilunkamba vient de se voir confier, après quatre mois de tractations, la lourde charge de Premier ministre de la RDC.
Au moins 30 personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d’autres sont portées disparues dans le naufrage, samedi, d’une embarcation sur le lac Mai-Ndombe, dans l’ouest de la République démocratique du Congo.
L’opposant Moïse Katumbi a assuré dimanche qu’il attendait l’autorisation de survol et d’atterrissage de son avion à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo où il comptait se rendre après son retour d’exil, a-t-on appris de ses proches. Pourtant, selon Régie des Voies Aériennes (RVA), Katumbi n’a formulé aucune demande de survol et d’atterrissage.
Suite à la publication d’un rapport de The Sentry, dans lequel l’ONG américaine accuse les proches de Joseph Kabila d’avoir tenté de faire main-basse sur une partie du secteur bancaire congolais, Patrick Nkanga, porte-parole du parti de l’ancien président dénonce une charge uniquement motivée par l’« anti-kabilisme ».
Le ministère congolais de la Santé a recensé 132 attaques contre les équipes sanitaires depuis le début de l’épidémie d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo il y a dix mois, avec un bilan humain de quatre morts.
Le président congolais a nommé Mgr Gérard Mulumba, l’un de ses oncles, à l’intendance des services de la présidence. Il a par ailleurs confirmé dans ses fonctions de chef d’état-major le général Célestin Mbala Munsense, nommé par son prédécesseur Joseph Kabila, de même que le général major Jean-Claude Yav, qui a été nommé chef de la maison militaire.