Le président français, qui décollera lundi 11 mars en fin de journée pour une visite à Djibouti et en Éthiopie, avant de terminer par le Kenya, rencontrera pour la première fois son homologue congolais Félix Tshisekedi ainsi que le président malgache Andry Rajoelina, en marge du One Planet Summit à Nairobi, le 14 mars.
Les plateformes Cach, de Félix Tshisekedi, et le FCC de Joseph Kabila, ont décidé mercredi de mettre en place « une coalition gouvernementale » ouvrant la voie à la désignation d’un formateur du gouvernement, selon un communiqué conjoint.
Le candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre en République démocratique du Congo, Martin Fayulu, qui se considère comme le « président élu », a annoncé le 6 mars qu’il ne siégerait pas comme député à l’Assemblée nationale.
En attendant la nomination d’un gouvernement, les autorités administratives congolaises ont procédé à une restructuration de l’équipe gouvernementale par intérim, écartant des ministres élus députés, dont Lambert Mende, en raison de l’interdiction du cumul de fonctions exécutives et législatives.
Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis pour les affaires africaines va se rendre en Ouganda, au Rwanda, en RDC et au Cameroun entre le 7 et le 18 mars. De passage à Paris, Tibor Nagy s’est confié à Jeune Afrique en amont de cette longue tournée.
Les évêques catholiques ont appelé le président Félix Tshisekedi et les nouveaux dirigeants de la RDC à « rompre radicalement avec les antivaleurs » des régimes précédents, tout en assurant une bonne gouvernance et un État de droit.
Joseph Kabila a cédé le fauteuil de président à Félix Tshisekedi, mais, fort de ses réseaux, de sa puissance financière et d’une majorité parlementaire, il n’a pas renoncé au pouvoir. Jusqu’à quel point peut-il le conserver ?
Ramazani Shadary, dauphin malheureux du président Joseph Kabila lors des élections du 30 décembre 2018 en RDC et secrétaire permanent du Parti du peuple pour reconstruction et la démocratie (PPRD), a revendiqué le 2 mars pour son parti la direction des deux institutions.
Depuis l’investiture du nouveau président, le 24 janvier, le camp Kabila et le camp Tshisekedi n’ont pas affiché leurs divergences… Sauf à une occasion.
Le nouveau président congolais Félix Tshisekedi a promis samedi d’accorder, dans les dix jours, la grâce présidentielle aux prisonniers politiques et d’œuvrer pour un retour rapide des exilés politiques en République démocratique du Congo.
En exil forcé depuis 2016, l’opposant congolais Moïse Katumbi a entamé les formalités pour récupérer son passeport biométrique auprès de l’ambassade de la RDC en Belgique. Son cabinet précise cependant que « les conditions politiques et sécuritaires ne sont pas encore réunies pour son retour ».
Le dernier Premier ministre nommé par Joseph Kabila est toujours en poste, dans l’attente de la nomination du futur gouvernement. Et Bruno Tshibala, qui semble ne pas vouloir se cantonner à gérer les affaires courantes, déclenche régulièrement les polémiques. Lui assure travailler « dans l’intérêt de tous ».
Le président de la RDC a annoncé, en marge d’une visite d’État en Namibie, que « tous les prisonniers politiques seront libérés » dans les prochains jours.
Dénonçant un « détournement de processus électoraux d’une gravité inédite » lors de la présidentielle en RDC, le chercheur Gérard Gerold demande à la communauté internationale de briser ce qu’il qualifie de « silence complice ».
Antoine Gizenga, compagnon du tout premier chef du gouvernement de la République démocratique du Congo, Patrice Lumumba, et ex-Premier ministre nommé par l’ancien président Joseph Kabila, est décédé dimanche 24 février à l’age de 93 ans, à Kinshasa.
La Commission électorale (Ceni) de RDC a rejeté samedi les accusations de corruption et de violation des droits humains contre trois de ses dirigeants par les autorités américaines après les scrutins ayant consacré Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle contestée par l’opposant Martin Fayulu.
Un nouveau malade du virus Ebola a été découvert à Beni après vingt-trois jours sans nouveau cas, remettant en cause l’optimisme des autorités qui estimaient mercredi avoir maîtrisé l’épidémie dans cette ville de l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris samedi de source sanitaire.
Les États-Unis ont annoncé vendredi qu’ils interdisaient désormais leur territoire à plusieurs responsables de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), notamment le chef de la Commission électorale et le juge qui a validé les résultats.
Un rappel des troupes suivi d’un message fort rapporté par ses protégés. Joseph Kabila a fait sa rentrée politique autour des membres du Front commun pour le Congo (FCC), mercredi, dans sa ferme privée de Kingakati. Au premier rang des revendications du clan de l’ancien président : la primature et le contrôle des assemblées, nationale comme provinciales.
L’ancien président Joseph Kabila réunit ses partisans ce mercredi, quelques jours après sa rencontre avec l’actuel chef de l’État Félix Tshisekedi, alimentant les rumeurs persistantes autour de la création d’une coalition gouvernementale.
Un risque de reprise de l’épidémie à Béni persiste en raison des déplacements fréquents vers des zones voisines affectées par la maladie à virus Ebola, a toutefois averti le ministère de la Santé.
L’ancien vice-président de la transition, Abdoulaye Yerodia Ndombasi, est décédé à l’âge de 86 ans à l’hôpital du Cinquantenaire, à Kinshasa. Sénateur de la province du Kongo-Central depuis 2007, cet ancien compagnon de route de Che Guevara qui fut aussi l’un des plus loyaux soutiens de Laurent-Désiré Kabila avait aussi été visé par la justice internationale pour des propos haineux envers les Tutsi.
À Kinshasa, certains élus provinciaux, chargés d’élire les gouverneurs et sénateurs lors des élections de mars prochain, sont accusés par des candidats de demander de l’argent en échange de leurs voix, des sommes allant de 20 000 à 50 000 dollars. Pour dénoncer cette corruption, deux candidats ont retiré leur candidature.
Le président congolais Félix Tshisekedi a discuté le 17 février avec son prédécesseur, Joseph Kabila, sur la mise en place d’une coalition en vue de la formation du gouvernement de la République démocratique du Congo après le scrutin du 30 décembre.
Les fastes qui ont entouré le mariage du directeur de cabinet du nouveau président congolais Félix Tshisekedi ont provoqué une polémique sur les réseaux sociaux en République démocratique du Congo, alors que l’un de ses proches a dénoncé une « exagération ».
Le président Félix Tshisekedi avait initialement prévu de réclamer à l’Union européenne (UE) la levée des sanctions à l’encontre de plusieurs personnalités proches de son prédécesseur Joseph Kabila, selon la version écrite de son allocution. Finalement, il a prononcé un discours très diplomatique à destination de son partenaire, avec qui il a assuré vouloir « redynamiser » ses relations.
Visé par des sanctions de l’Union européenne et des États-Unis, ce proche de Joseph Kabila est toujours en poste à la tête de l’Agence nationale de renseignement (ANR) dans l’attente de la nomination de son successeur. Il conteste avoir eu pour ambition de se porter candidat au poste de gouverneur de la province de Lualaba, très riche en cobalt.
Jean-Jacques Lumumba et Guylain Luwere, deux lanceurs d’alerte réfugiés en France avec leurs familles après avoir dénoncé des pratiques de malversations, viennent d’assigner leur ancien employeur, la BGFIBank et sa filiale congolaise, devant les juridictions françaises.
Ayant réglé ses différends avec la Gécamines et la justice britannique, le groupe Eurasian Resources Group mise sur son usine de Metalkol – un projet de 650 millions de dollars –, dont la production de cuivre a débuté. Celle de cobalt est prévue d’ici à la mi-2019.