Les États-Unis ont maintenu, lundi, leurs accusations selon lesquelles le Rwanda est à l’origine d’un bombardement meurtrier, vendredi, sur un camp de déplacés dans l’est de la RDC. Ils ont exigé que les responsables soient traduits en justice.
Les deux employés de la compagnie kényane détenus en RDC ont été libérés après leur détention pour absence de documents douaniers concernant une cargaison de valeur qui avait entraîné la suspension des vols de Kenya Airways.
Selon les États-Unis, Kigali serait responsable du bombardement d’un camp de réfugiés près de Goma. Une accusation rejetée en bloc par la porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo.
Des « instructeurs français » face au M23 en RDC, tensions entre le Mali et la Mauritanie, soupçons de complot en Côte d’Ivoire, cartographie des prêts chinois accordés à l’Afrique, pénurie de médicaments au Maroc… Notre Brief hebdomadaire sur les articles qu’il ne fallait pas manquer cette semaine.
Alors que la situation militaire continue de se dégrader dans le Nord-Kivu, les présidents congolais et français ont longuement échangé sur les ressorts diplomatiques à même de faciliter une sortie de crise. Coulisses.
À Kinshasa, la société civile exige une enquête des autorités après la distribution de véhicules à des députés provinciaux du parti présidentiel, la veille des élections des sénateurs, des gouverneurs et des vice-gouverneurs, le 29 avril dernier.
Mobilisés en appui à l’armée congolaise dans le Nord-Kivu, les miliciens wazalendo sont en première ligne face aux rebelles du M23. Mais gérer ces alliés de circonstance est une gageure. Reportage.
Confronté aux insuffisances de son armée dans l’est de la RDC, le président congolais s’est résolu à miser sur un millefeuille de sociétés militaires privées, de miliciens et de forces régionales pour lutter contre les rebelles du M23. Reportage.
En visite officielle à Paris fin avril, le président congolais a une nouvelle fois tenté d’engranger des soutiens face au Rwanda, qu’il accuse de soutenir la rébellion du M23 dans l’est de la RDC. S’il paraît marquer des points sur le terrain, la situation demeure aussi complexe que fragile. Jeune Afrique s’est rendu dans le Nord-Kivu, à la rencontre de ceux qui sont au cœur du conflit.
Convoité pour ses ressources naturelles, le territoire de Masisi, dans l’est de la RDC, a été le théâtre d’affrontements mardi entre le M23 et les forces gouvernementales congolaises.
À l’issue de sa rencontre avec son homologue congolais le 30 avril, le président français a pour la première fois appelé Paul Kagame à retirer ses troupes de RDC, où Kigali est accusé de soutenir les rebelles M23. Il a aussi encouragé Félix Tshisekedi à agir contre les FDLR.
En visite officielle en France, le président de la RDC a déploré lundi soir « l’ignorance de l’injustice » que son peuple subit depuis trente ans face aux « velléités prédatrices de certaines puissances étrangères ».
Le procureur général près la Cour de cassation accuse l’archevêque de Kinshasa d’avoir tenu des « propos séditieux » et ordonne l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre.
La compagnie aérienne Kenya Airways a annoncé lundi 29 avril qu’elle suspendait ses vols « vers Kinshasa » à partir du 30 avril. Cette décision fait suite à l’arrestation et à la détention jugée « illégale » de deux de ses employés en République démocratique du Congo (RDC) depuis une dizaine de jours.
Au moment de quitter Kinshasa pour la France, le 27 avril, le ministre des Finances s’est vu notifier une interdiction de quitter le territoire. Il n’est pas le seul membre du gouvernement congolais concerné.
Les 29 et 30 avril, Emmanuel Macron accueille son homologue congolais. Une visite à forte tonalité économique, mais lors de laquelle il sera forcément question de la guerre dans l’est de la RDC, Tshisekedi n’ayant pas renoncé à obtenir un appui face aux rebelles du M23 et au Rwanda.
Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi en RDC, affaire Veolia au Maroc, boycott de KFC en Algérie… Notre Brief hebdomadaire sur les infos qu’il ne fallait pas manquer cette semaine.
Le Trophée des champions, qui ouvre la saison du football français, oppose le vainqueur du championnat de France à celui de la Coupe nationale, au mois d’août. Trois pays sont candidats pour l’accueillir : la RDC, la Côte d’Ivoire et la Chine.
Pour compter dans le commerce des minerais essentiels et participer à la révolution de l’énergie verte, le géant minier congolais veut tourner la page des scandales et de la mauvaise gestion.
Dans une mise en demeure, l’État congolais reproche au géant de la tech d’utiliser des minerais stratégiques « exploités illégalement » qui proviendraient de mines où les « droits humains sont violés » par des rebelles.
Le correspondant de Jeune Afrique en RDC, remis en liberté le 19 mars après six mois derrière les barreaux à la prison de Makala, a retrouvé ses collègues à la rédaction de JA.
Le président de l’Union pour la nation congolaise a été désigné candidat de la majorité pour la présidence de l’Assemblée nationale à l’issue d’une primaire organisée le 23 avril. Sauf immense surprise, l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi devrait donc retrouver un poste qu’il a déjà occupé sous Joseph Kabila.
Déjà reporté à deux reprises, les élections des gouverneurs de RDC doivent avoir lieu le 29 avril. Manque de cohésion au sein de l’Union sacrée, opposition très affaiblie… Décryptage en cinq points.
Cela fait trois ans que le TP Mazembe dirigé par l’opposant Moïse Katumbi n’a pas reçu de financement de l’État congolais, censé prendre en charge ses déplacements à l’étranger. Malgré de nombreuses relances, le dossier est bloqué.
Nommée le 1er avril par Félix Tshisekedi à la tête de l’exécutif, cette technocrate doit encore désigner son gouvernement. Proche du couple présidentiel, elle sait également pouvoir compter sur de fidèles soutiens.
Depuis le début de l’année, des dizaines de civils ont été massacrés par le groupe armé Codeco en Ituri, province troublée et riche en or du nord-est de la RDC.
Une dizaine de militants de mouvements citoyens ont été arrêtés mercredi 17 avril à Goma, dans l’est de la RDC, alors qu’ils manifestaient pour protester contre l’insécurité dans la ville.
Le président du Tout Puissant Mazembe a annoncé son intention de se retirer prochainement du monde du football. L’ancien candidat à l’élection présidentielle n’a cependant pas donné de date précise, ni expliqué les raisons de son possible départ.
Près d’un mois après l’enterrement de l’opposant retrouvé mort en juillet à Kinshasa, sa famille continue de contester les conclusions du parquet. En s’appuyant sur les propos d’un ancien ministre, elle évoque « des éléments nouveaux ».