En visite aux États-Unis, le président Félix Tshisekedi avait dénoncé le « système dictatorial » en place durant le mandat de Joseph Kabila. Le parti de l’ancien président a réagi ce lundi, qualifiant ces déclarations d’« attaques gratuites » contre son camp.
Après avoir soutenu Martin Fayulu, candidat malheureux à la dernière présidentielle, l’ex-gouverneur du Katanga va devoir choisir : ménager le nouveau chef de l’État, Félix Tshisekedi, ou s’opposer à lui.
Fragilisé par la faillite de Necotrans, à qui il a vendu son emblématique entreprise de sous-traitance minière en 2015 sans percevoir la totalité du montant promis, Moïse Katumbi n’en continue pas moins de mener un train de vie confortable.
Henri-Thomas Lokondo Yoka, député de Front commun pour le Congo, a présenté dimanche sa candidature au perchoir de l’Assemblée nationale. Le député met ainsi fin au « ticket unique » conduit par Jeannine Mabunda Lioko, qui avait été choisie par l’ancien président et « autorité morale » du FCC, Joseph Kabila.
L’épidémie d’Ebola dans le nord-est de la République démocratique du Congo a fait 100 morts en moins de trois semaines, et plus de 700 depuis qu’elle a été déclarée le 1er août, selon le dernier décompte quotidien du ministère de la Santé vendredi soir.
Jeanine Mabunda Lioko a été désignée candidate de la coalition FCC-Cach au poste de présidente du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Selon nos sources, c’est Joseph Kabila, « autorité morale » du Front commun pour le Congo (FCC), qui a tranché en sa faveur.
Le président congolais Félix Tshisekedi, en visite à Washington, a affirmé jeudi vouloir « déboulonner le système dictatorial qui était en place », n’épargnant pas son prédécesseur Joseph Kabila.
L’Agence nationale de renseignement (ANR) a convoqué les directions de la RTNC, la chaîne publique, et de Télé 50, une chaîne privée proche du camp de Joseph Kabila. Il leur a été reproché de diffuser trop d’images de l’ancien chef de l’État. Une guerre des images qui raconte, en creux, la récurrence du débat sur le « vrai président ».
Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, a exprimé mercredi son « soutien au programme de changement » du nouveau président congolais, Félix Tshisekedi, en visite aux États-Unis du 3 au 5 avril.
Le 28 mars, l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances (Arca) a octroyé les premiers agréments à quatre sociétés privées d’assurance, parmi lesquelles les filiales de Rawbank Rawsur SA et Rawsur Life SA, et à deux sociétés de courtage devant opérer légalement en RDC.
Gracié le 13 mars dernier, l’opposant Franck Diongo, président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), est finalement sorti de son silence en prenant acte de l’élection de Félix Tshisekedi et en suggérant la tenue d’un dialogue qui mettrait fin à la « crise de légitimité des institutions et des animateurs ».
Greenpeace a affirmé mardi que 24 contrats forestiers en RDC, couvrant 4,5 millions d’hectares dans ce pays qui abrite la deuxième forêt tropicale la plus importante au monde, étaient « nuls et non avenus », faute de présentation de plans d’aménagement dans les délais légaux.
Depuis l’élection de Félix Tshisekedi, la RDC prend résolument le virage d’une démocratie consolidée. Pour le député Patrick Muyaya Katembwe, trois raisons laissent croire en la réussite du nouveau président de la République.
Les électeurs de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo ont boudé dimanche l’élection législative partielle. Plusieurs s’avouent en colère de ne pas avoir pu participer à l’élection présidentielle du 30 décembre.
Les électeurs de Beni et Butembo, dans le nord-est de la République démocratique du Congo sous la menace d’Ebola et des groupes armés, ont enfin pu voter dimanche, de même qu’à l’autre bout du pays ceux de Yumbi, théâtre d’un massacre mi-décembre.
Martin Fayulu, le candidat de la coalition Lamuka à la dernière présidentielle, continue de revendiquer la victoire au scrutin du 30 décembre dernier. Et défend une ligne dure face au nouveau chef de l’État, au risque de diviser son propre camp.
Les autorités congolaises ont confirmé la tenue d’élections législatives partielles dimanche dans trois territoires de la République démocratique du Congo, où les scrutins avaient été reportés en décembre pour des raisons sanitaire et sécuritaire.
Le Conseil de sécurité a prolongé à l’unanimité jusqu’au 20 décembre le mandat de sa force de paix Monusco en République démocratique du Congo, sans modifier ses effectifs et en réclamant au secrétaire général de l’ONU de travailler dans les mois à venir sur une stratégie de sortie du pays.
Condamnation des violences sexuelles, réinsertion des victimes, élection du président Félix Tshisekedi, coalition gouvernementale avec Joseph Kabila… Le prix Nobel de la paix Denis Mukwege revient pour Jeune Afrique sur son combat et son pessimisme quant à la situation politique en RDC.
Le nouveau Sénat va être officiellement installé en RDC, après la levée par Félix Tshisekedi de la mesure de suspension qu’il avait initialement décidée en raison des soupçons de corruption pesant sur l’élection. Ce revirement serait, selon plusieurs sources concordantes, le fruit d’une négociation entre la coalition du président congolais et celle de Joseph Kabila.
À l’heure où la fièvre hémorragique Ebola sévit en République démocratique du Congo (RDC), une enquête révèle qu’une proportion élevée de Congolais doute de l’existence de la maladie.
« Plus rien ne s’oppose à l’installation du Sénat », a jugé le président Félix Tshisekedi, qui a annoncé la levée de la mesure suspendant l’installation du nouveau Sénat après avoir reçu le rapport préliminaire d’enquête sur les allégations de corruption de grands électeurs.
Le Conseil de sécurité est appelé vendredi à voter une résolution prolongeant le mandat des Casques bleus en République démocratique du Congo (Monusco) jusqu’au 20 décembre avec des effectifs inchangés, selon le projet de texte diffusé jeudi.
Mgr Fridolin Ambongo conteste toujours la légitimité de la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle, mais affirme cependant désormais qu’il « faut aider » le nouveau président congolais à prendre ses distances avec Joseph Kabila. Entretien avec l’archevêque de Kinshasa, qui prophétise « un conflit en perspective avec l’ancien régime ».
Un tribunal américain a tranché : Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice, et Kalev Mutond, ancien patron de l’Agence nationale de renseignement (ANR), ne bénéficient pas de l’immunité dans l’affaire qui les opposent à l’ancien militaire américain Darryl Lewis, qui assurait la sécurité de Moïse Katumbi.
Le tribunal de l’Union européenne a rejeté le premier recours introduit par huit officiels congolais et proches de l’ancien président Joseph Kabila, sanctionnés pour « graves violations des droits de l’homme » et « entraves à l’organisation des élections ». Deux autres recours sont en cours d’examen.
Le président congolais Félix Tshisekedi se rendra du 3 au 5 avril aux États-Unis, où il sera notamment reçu par le chef de la diplomatie, Mike Pompeo. Une rencontre avec Donald Trump n’est pour l’heure pas prévue.
Après leur premier tête-à-tête à Addis-Abeba, le 17 janvier dernier, Paul Kagame et Félix Tshisekedi ont de nouveau échangé, lors d’une rencontre exceptionnelle à l’occasion du Africa CEO Forum. Retour sur les principales déclarations des deux présidents.
En amont de leurs travaux de discussions, la coalition Lamuka prévoyait entre autres de condamner le fait qu’un « accord secret de partage de pouvoir » ait eu lieu entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, et de se positionner sur l’élection du nouveau président de la RDC. En désaccord sur ces points, ceux-ci n’ont finalement pas été ajoutés au communiqué final.