Au pouvoir depuis à peine deux mois, le président congolais Félix Tshisekedi doit déjà composer avec l’impatience de sa base, l’influence de son prédécesseur et les attentes des Occidentaux.
Principal rendez-vous du secteur privé sur le continent, l’Africa CEO Forum s’ouvre le lundi 25 mars pour deux jours à Kigali. Près de 1 800 participants sont attendus, dont 700 dirigeants, 4 chefs d’État – Paul Kagame, Félix Tshisekedi, Sahle-Work Zewde et Faure Gnassingbé – et une trentaine de ministres. L’intégration économique africaine, mais aussi le leadership féminin seront au cœur des débats de cette septième édition.
Les conclusions de trois jours de discussions entre les leaders de la coalition Lamuka, à Bruxelles, n’ont abouti à aucun engagement sur la poursuite du combat pour la « vérité des urnes », principalement porté jusqu’ici par Martin Fayulu.
Accusés de corruption et d’entraves au processus démocratique en RDC, Corneille Nangaa, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), son vice-président et l’un de ses conseillers ont de nouveau été sanctionnés par le Trésor américain le 21 mars.
La compagnie nationale rwandaise a signé le 20 mars à Kinshasa un accord pour ouvrir une ligne directe entre Kigali et la capitale de la RDC. La liaison devrait être effective d’ici un mois.
Les leaders de la coalition électorale Lamuka – Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba, Antipas Mbusa Nyamwisi, Freddy Matungulu et Adolphe Muzito – ont lancé le 21 mars à Bruxelles, sans Moïse Katumbi, les travaux sur l’avenir politique de leur coalition. Ils se réuniront le lendemain pour définir la stratégie à adopter.
Bénéficiant d’une libération conditionnelle, l’opposant Eugène Diomi Ndongala a quitté la prison de Makala le 21 mars sous les acclamations de ses militants. Condamné en 2014 à dix ans de détention pour viol sur mineures, l’opposant fait partie des prisonniers politiques libérés par le président Félix Tshisekedi.
Incarcéré en juillet 2008 à La Haye, où il a été jugé pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, puis acquitté en juin 2018, Jean-Pierre Bemba, l’ancien vice-président congolais, réclame un dédommagement à la Cour pénale internationale.
Le massacre de Yumbi mi-décembre en République démocratique du Congo « a été instrumentalisé par certains acteurs politico-administratifs locaux », a reconnu Kinshasa pour la première fois, en livrant de nouveaux détails atroces.
Nommé administrateur général de l’Agence nationale de renseignement (ANR), Justin Inzun Kakiak, l’ancien n°2 de Kalev Mutond, notamment sous sanctions de l’UE, est connu pour sa discrétion et sa longue carrière dans ce service. S’il aura la lourde tâche de redorer l’image de la très critiquée Agence, sa nomination ne fait pas l’unanimité auprès de la société civile.
Le nouveau président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a annoncé mardi soir des changements à la tête de la très redoutée et très critiquée Agence nationale de renseignements (ANR) avec le départ de son patron, sous sanctions de l’Union européenne.
En décidant de suspendre l’installation des sénateurs, de reporter l’élection des gouverneurs et en réclamant des enquêtes sur les soupçons de corruption, Félix Tshisekedi a frappé un grand coup, lundi. Au risque d’engager un bras de fer avec les partisans de Joseph Kabila, qui tiennent la majorité à l’Assemblée et au Sénat.
L’épidémie de fièvre à virus Ebola, qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a tué plus de 600 personnes depuis qu’elle a été déclarée le 1er août, a indiqué lundi le ministère congolais de la Santé.
Son époux a été investi président de la RDC le 24 janvier. Après avoir travaillé à Bruxelles, la nouvelle première dame a l’intention de jouer un rôle actif. Sa priorité : la défense des droits des femmes.
Au cours de sa tournée en Afrique de l’Est, le président français Emmanuel Macron a rencontré Uhuru Kenyatta et Félix Tshisekedi à son arrivée à Nairobi le 13 mars. Selon nos sources, son homologue kényan lui a proposé un dîner le soir même avec le président congolais.
Le chanteur congolais Koffi Olomidé a été condamné lundi par la justice française à deux ans de prison avec sursis pour « atteintes sexuelles sur mineure » de moins de 15 ans, en l’occurrence une de ses ex-danseuses.
Trois mesures fortes ont été annoncées à l’issue d’une réunion interinstitutionnelle qui s’est tenue ce lundi, à la suite des manifestations contestant les résultats des sénatoriales : la suspension de l’installation des sénateurs élus, le report sine die de l’élection des gouverneurs et l’ouverture d’une enquête sur les soupçons de corruption.
Selon un bilan provisoire, au moins 32 personnes sont mortes dans le déraillement d’un train de marchandises à bord duquel avaient pris place des passagers clandestins, ont indiqué la police et les secours.
En froid depuis plusieurs mois, le président de la RDC et l’ancien gouverneur du Katanga, toujours en exil, communiquent à nouveau. Au moins deux chefs d’État ont joué le rôle d’intermédiaire ces dernières semaines.
À la suite des manifestations contre les résultats des sénatoriales donnant le FCC de Joseph Kabila vainqueur, le président Félix Tshisekedi a décidé de convoquer le 18 mars une réunion interinstitutionnelle, qui devrait déboucher sur d’importantes mesures. La coalition de Kabila a rappelé la veille que le « cycle électoral est âprement négocié ».
Le chanteur congolais Koffi Olomidé, toujours sous mandat d’arrêt, connaîtra lundi 18 mars le sort judiciaire que lui réserve le tribunal correctionnel de Nanterre devant lequel il est poursuivi pour agressions sexuelles sur quatre de ses danseuses.
Plusieurs manifestations ont éclaté en RDC après la publication des résultats des sénatoriales, donnant le FCC de Joseph Kabila largement vainqueur du scrutin. Le palais du Peuple, siège du Sénat, a notamment était investi et une personne est décédée à Mbujimayi.
Le Front commun pour le Congo (FCC), coalition dirigée par Joseph Kabila, est largement donné vainqueur des élections sénatoriales du 15 mars, selon des résultats encore provisoires. Une victoire qui lui permet entre autres de poursuivre le président Félix Tshisekedi avec l’article 166 de la Constitution.
Le président français Emmanuel Macron, en déplacement en Afrique de l’Est, a appelé son homologue congolais Félix Tshisekedi à « prendre son autonomie » vis-à-vis du clan de son prédécesseur Joseph Kabila, a-t-on appris jeudi auprès de l’entourage de Macron.
L’enjeu des élections sénatoriales du 15 mars est de taille pour la plateforme de Tshisekedi et celle de Kabila, puisque le scrutin permettra de remplacer les actuels sénateurs élus depuis 2007. Face aux soupçons de corruption, le président a préféré jouer la carte de l’apaisement.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu jeudi qu’en « finir » avec l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC) prendrait encore six mois, mais a mis en garde contre une aggravation de l’insécurité.
Le 24 janvier, la RDC célébrait sa première passation de pouvoir pacifique entre deux présidents. Pendant que certains saluent un moment historique dans ce pays habitué aux rébellions et aux coups d’État, d’autres scrutent la stratégie du sortant, Joseph Kabila, qui, s’il a transmis le flambeau à Félix Tshisekedi, demeure le maître du jeu politique.
Félix Tshisekedi a annoncé le 13 mars la libération de plusieurs prisonniers politiques, dont celles des opposants Franck Diongo et Firmin Yangambi. Le président a également ordonné la suspension du ministre des Affaires foncières, Lumeya Dhu Maleghi.
Le président congolais est attendu à Kigali le 26 mars prochain pour sa première visite au Rwanda, la première d’un chef d’État congolais depuis 2016, signe que les relations historiquement compliquée entre Kigali et Kinshasa semblent s’améliorer.
Nommé ambassadeur itinérant par Félix Tshisekedi, Nicolas Kazadi, haut fonctionnaire international, avait déjà discrètement conseillé le père du nouveau président congolais, Étienne Tshisekedi.