Le chanteur congolais Koffi Olomidé a été condamné lundi par la justice française à deux ans de prison avec sursis pour « atteintes sexuelles sur mineure » de moins de 15 ans, en l’occurrence une de ses ex-danseuses.
Trois mesures fortes ont été annoncées à l’issue d’une réunion interinstitutionnelle qui s’est tenue ce lundi, à la suite des manifestations contestant les résultats des sénatoriales : la suspension de l’installation des sénateurs élus, le report sine die de l’élection des gouverneurs et l’ouverture d’une enquête sur les soupçons de corruption.
Selon un bilan provisoire, au moins 32 personnes sont mortes dans le déraillement d’un train de marchandises à bord duquel avaient pris place des passagers clandestins, ont indiqué la police et les secours.
En froid depuis plusieurs mois, le président de la RDC et l’ancien gouverneur du Katanga, toujours en exil, communiquent à nouveau. Au moins deux chefs d’État ont joué le rôle d’intermédiaire ces dernières semaines.
À la suite des manifestations contre les résultats des sénatoriales donnant le FCC de Joseph Kabila vainqueur, le président Félix Tshisekedi a décidé de convoquer le 18 mars une réunion interinstitutionnelle, qui devrait déboucher sur d’importantes mesures. La coalition de Kabila a rappelé la veille que le « cycle électoral est âprement négocié ».
Le chanteur congolais Koffi Olomidé, toujours sous mandat d’arrêt, connaîtra lundi 18 mars le sort judiciaire que lui réserve le tribunal correctionnel de Nanterre devant lequel il est poursuivi pour agressions sexuelles sur quatre de ses danseuses.
Plusieurs manifestations ont éclaté en RDC après la publication des résultats des sénatoriales, donnant le FCC de Joseph Kabila largement vainqueur du scrutin. Le palais du Peuple, siège du Sénat, a notamment était investi et une personne est décédée à Mbujimayi.
Le Front commun pour le Congo (FCC), coalition dirigée par Joseph Kabila, est largement donné vainqueur des élections sénatoriales du 15 mars, selon des résultats encore provisoires. Une victoire qui lui permet entre autres de poursuivre le président Félix Tshisekedi avec l’article 166 de la Constitution.
Le président français Emmanuel Macron, en déplacement en Afrique de l’Est, a appelé son homologue congolais Félix Tshisekedi à « prendre son autonomie » vis-à-vis du clan de son prédécesseur Joseph Kabila, a-t-on appris jeudi auprès de l’entourage de Macron.
L’enjeu des élections sénatoriales du 15 mars est de taille pour la plateforme de Tshisekedi et celle de Kabila, puisque le scrutin permettra de remplacer les actuels sénateurs élus depuis 2007. Face aux soupçons de corruption, le président a préféré jouer la carte de l’apaisement.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu jeudi qu’en « finir » avec l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC) prendrait encore six mois, mais a mis en garde contre une aggravation de l’insécurité.
Le 24 janvier, la RDC célébrait sa première passation de pouvoir pacifique entre deux présidents. Pendant que certains saluent un moment historique dans ce pays habitué aux rébellions et aux coups d’État, d’autres scrutent la stratégie du sortant, Joseph Kabila, qui, s’il a transmis le flambeau à Félix Tshisekedi, demeure le maître du jeu politique.
Félix Tshisekedi a annoncé le 13 mars la libération de plusieurs prisonniers politiques, dont celles des opposants Franck Diongo et Firmin Yangambi. Le président a également ordonné la suspension du ministre des Affaires foncières, Lumeya Dhu Maleghi.
Le président congolais est attendu à Kigali le 26 mars prochain pour sa première visite au Rwanda, la première d’un chef d’État congolais depuis 2016, signe que les relations historiquement compliquée entre Kigali et Kinshasa semblent s’améliorer.
Nommé ambassadeur itinérant par Félix Tshisekedi, Nicolas Kazadi, haut fonctionnaire international, avait déjà discrètement conseillé le père du nouveau président congolais, Étienne Tshisekedi.
Le massacre de centaines de personnes dans des violences communautaires qui ont embrasé mi-décembre des villages de l’ouest de la RDC « pourraient constituer des crimes contre l’humanité », a estimé l’ONU, dénonçant des tueries « planifiées » et une violence « facilitée par l’absence de l’État ».
Le Front commun pour le Congo (FCC), la coalition dirigée par l’ancien président Joseph Kabila, a remporté le 11 mars la quasi-totalité des présidences des assemblées provinciales, posant ainsi la question de la marge de manœuvre de l’action de Félix Tshisekedi et de son gouvernement dans les provinces.
Le nouveau président de la RDC, Félix Tshisekedi, a nommé quelque 110 conseillers à la présidence, mais toujours pas de Premier ministre, un choix qui dépend d’un accord passé avec son prédécesseur Joseph Kabila.
L’ancien vice-président congolais, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » après plus d’une décennie en détention, a demandé plus de 68 millions d’euros de dédommagement, selon son avocat.
Le procureur général de la République démocratique du Congo (PGR) a sollicité samedi le report de l’élection des gouverneurs des provinces et des sénateurs pour enquêter sur les allégations de corruption, ce que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a refusé.
Le prix Nobel congolais de la paix Denis Mukwege a exhorté le président Félix Tshisekedi à « éviter de trahir » le peuple lorsqu’il gouvernera la RDC dans le cadre d’une « coalition gouvernementale » avec les partisans de son prédécesseur Joseph Kabila.
L’ambassade de la RDC en Belgique a délivré le 8 mars le passeport biométrique congolais de Moïse Katumbi. Toutes les conditions « sécuritaires » ne seraient néanmoins pas encore réunies pour envisager le retour au pays de l’opposant, en exil forcé depuis 2016.
L’ONG Médecins sans frontières impute cet échec à la militarisation de la réponse et au manque de confiance des communautés affectées, dans un communiqué, jeudi 7 mars.
Le président français, qui décollera lundi 11 mars en fin de journée pour une visite à Djibouti et en Éthiopie, avant de terminer par le Kenya, rencontrera pour la première fois son homologue congolais Félix Tshisekedi ainsi que le président malgache Andry Rajoelina, en marge du One Planet Summit à Nairobi, le 14 mars.
Les plateformes Cach, de Félix Tshisekedi, et le FCC de Joseph Kabila, ont décidé mercredi de mettre en place « une coalition gouvernementale » ouvrant la voie à la désignation d’un formateur du gouvernement, selon un communiqué conjoint.
Le candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre en République démocratique du Congo, Martin Fayulu, qui se considère comme le « président élu », a annoncé le 6 mars qu’il ne siégerait pas comme député à l’Assemblée nationale.
En attendant la nomination d’un gouvernement, les autorités administratives congolaises ont procédé à une restructuration de l’équipe gouvernementale par intérim, écartant des ministres élus députés, dont Lambert Mende, en raison de l’interdiction du cumul de fonctions exécutives et législatives.
Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis pour les affaires africaines va se rendre en Ouganda, au Rwanda, en RDC et au Cameroun entre le 7 et le 18 mars. De passage à Paris, Tibor Nagy s’est confié à Jeune Afrique en amont de cette longue tournée.
Les évêques catholiques ont appelé le président Félix Tshisekedi et les nouveaux dirigeants de la RDC à « rompre radicalement avec les antivaleurs » des régimes précédents, tout en assurant une bonne gouvernance et un État de droit.
Joseph Kabila a cédé le fauteuil de président à Félix Tshisekedi, mais, fort de ses réseaux, de sa puissance financière et d’une majorité parlementaire, il n’a pas renoncé au pouvoir. Jusqu’à quel point peut-il le conserver ?