Le massacre de centaines de personnes dans des violences communautaires qui ont embrasé mi-décembre des villages de l’ouest de la RDC « pourraient constituer des crimes contre l’humanité », a estimé l’ONU, dénonçant des tueries « planifiées » et une violence « facilitée par l’absence de l’État ».
Le Front commun pour le Congo (FCC), la coalition dirigée par l’ancien président Joseph Kabila, a remporté le 11 mars la quasi-totalité des présidences des assemblées provinciales, posant ainsi la question de la marge de manœuvre de l’action de Félix Tshisekedi et de son gouvernement dans les provinces.
Le nouveau président de la RDC, Félix Tshisekedi, a nommé quelque 110 conseillers à la présidence, mais toujours pas de Premier ministre, un choix qui dépend d’un accord passé avec son prédécesseur Joseph Kabila.
L’ancien vice-président congolais, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » après plus d’une décennie en détention, a demandé plus de 68 millions d’euros de dédommagement, selon son avocat.
Le procureur général de la République démocratique du Congo (PGR) a sollicité samedi le report de l’élection des gouverneurs des provinces et des sénateurs pour enquêter sur les allégations de corruption, ce que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a refusé.
Le prix Nobel congolais de la paix Denis Mukwege a exhorté le président Félix Tshisekedi à « éviter de trahir » le peuple lorsqu’il gouvernera la RDC dans le cadre d’une « coalition gouvernementale » avec les partisans de son prédécesseur Joseph Kabila.
L’ambassade de la RDC en Belgique a délivré le 8 mars le passeport biométrique congolais de Moïse Katumbi. Toutes les conditions « sécuritaires » ne seraient néanmoins pas encore réunies pour envisager le retour au pays de l’opposant, en exil forcé depuis 2016.
L’ONG Médecins sans frontières impute cet échec à la militarisation de la réponse et au manque de confiance des communautés affectées, dans un communiqué, jeudi 7 mars.
Le président français, qui décollera lundi 11 mars en fin de journée pour une visite à Djibouti et en Éthiopie, avant de terminer par le Kenya, rencontrera pour la première fois son homologue congolais Félix Tshisekedi ainsi que le président malgache Andry Rajoelina, en marge du One Planet Summit à Nairobi, le 14 mars.
Les plateformes Cach, de Félix Tshisekedi, et le FCC de Joseph Kabila, ont décidé mercredi de mettre en place « une coalition gouvernementale » ouvrant la voie à la désignation d’un formateur du gouvernement, selon un communiqué conjoint.
Le candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre en République démocratique du Congo, Martin Fayulu, qui se considère comme le « président élu », a annoncé le 6 mars qu’il ne siégerait pas comme député à l’Assemblée nationale.
En attendant la nomination d’un gouvernement, les autorités administratives congolaises ont procédé à une restructuration de l’équipe gouvernementale par intérim, écartant des ministres élus députés, dont Lambert Mende, en raison de l’interdiction du cumul de fonctions exécutives et législatives.
Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis pour les affaires africaines va se rendre en Ouganda, au Rwanda, en RDC et au Cameroun entre le 7 et le 18 mars. De passage à Paris, Tibor Nagy s’est confié à Jeune Afrique en amont de cette longue tournée.
Les évêques catholiques ont appelé le président Félix Tshisekedi et les nouveaux dirigeants de la RDC à « rompre radicalement avec les antivaleurs » des régimes précédents, tout en assurant une bonne gouvernance et un État de droit.
Joseph Kabila a cédé le fauteuil de président à Félix Tshisekedi, mais, fort de ses réseaux, de sa puissance financière et d’une majorité parlementaire, il n’a pas renoncé au pouvoir. Jusqu’à quel point peut-il le conserver ?
Ramazani Shadary, dauphin malheureux du président Joseph Kabila lors des élections du 30 décembre 2018 en RDC et secrétaire permanent du Parti du peuple pour reconstruction et la démocratie (PPRD), a revendiqué le 2 mars pour son parti la direction des deux institutions.
Depuis l’investiture du nouveau président, le 24 janvier, le camp Kabila et le camp Tshisekedi n’ont pas affiché leurs divergences… Sauf à une occasion.
Le nouveau président congolais Félix Tshisekedi a promis samedi d’accorder, dans les dix jours, la grâce présidentielle aux prisonniers politiques et d’œuvrer pour un retour rapide des exilés politiques en République démocratique du Congo.
En exil forcé depuis 2016, l’opposant congolais Moïse Katumbi a entamé les formalités pour récupérer son passeport biométrique auprès de l’ambassade de la RDC en Belgique. Son cabinet précise cependant que « les conditions politiques et sécuritaires ne sont pas encore réunies pour son retour ».
Le dernier Premier ministre nommé par Joseph Kabila est toujours en poste, dans l’attente de la nomination du futur gouvernement. Et Bruno Tshibala, qui semble ne pas vouloir se cantonner à gérer les affaires courantes, déclenche régulièrement les polémiques. Lui assure travailler « dans l’intérêt de tous ».
Le président de la RDC a annoncé, en marge d’une visite d’État en Namibie, que « tous les prisonniers politiques seront libérés » dans les prochains jours.
Dénonçant un « détournement de processus électoraux d’une gravité inédite » lors de la présidentielle en RDC, le chercheur Gérard Gerold demande à la communauté internationale de briser ce qu’il qualifie de « silence complice ».
Antoine Gizenga, compagnon du tout premier chef du gouvernement de la République démocratique du Congo, Patrice Lumumba, et ex-Premier ministre nommé par l’ancien président Joseph Kabila, est décédé dimanche 24 février à l’age de 93 ans, à Kinshasa.
La Commission électorale (Ceni) de RDC a rejeté samedi les accusations de corruption et de violation des droits humains contre trois de ses dirigeants par les autorités américaines après les scrutins ayant consacré Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle contestée par l’opposant Martin Fayulu.
Un nouveau malade du virus Ebola a été découvert à Beni après vingt-trois jours sans nouveau cas, remettant en cause l’optimisme des autorités qui estimaient mercredi avoir maîtrisé l’épidémie dans cette ville de l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris samedi de source sanitaire.
Les États-Unis ont annoncé vendredi qu’ils interdisaient désormais leur territoire à plusieurs responsables de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), notamment le chef de la Commission électorale et le juge qui a validé les résultats.
Un rappel des troupes suivi d’un message fort rapporté par ses protégés. Joseph Kabila a fait sa rentrée politique autour des membres du Front commun pour le Congo (FCC), mercredi, dans sa ferme privée de Kingakati. Au premier rang des revendications du clan de l’ancien président : la primature et le contrôle des assemblées, nationale comme provinciales.
L’ancien président Joseph Kabila réunit ses partisans ce mercredi, quelques jours après sa rencontre avec l’actuel chef de l’État Félix Tshisekedi, alimentant les rumeurs persistantes autour de la création d’une coalition gouvernementale.
Un risque de reprise de l’épidémie à Béni persiste en raison des déplacements fréquents vers des zones voisines affectées par la maladie à virus Ebola, a toutefois averti le ministère de la Santé.