Premier voyage à Addis-Abeba pour Félix Tshisekedi, début de la présidence continentale pour Abdel Fattah al-Sissi, et même candidature inédite du roi d’Eswatini Mswati III pour lui succéder… Le 32e sommet de l’Union africaine devrait être celui des nouveautés.
Plusieurs dizaines d’énarques ont manifesté jeudi à Kinshasa pour réclamer le versement de « frais de prise en charge », en attendant d’être intégré à la fonction publique. Le signe d’une crise profonde au sein de l’École nationale d’administration, qui a été relancée en 2013 en RDC.
La coalition Lamuka, formée autour de l’opposant Martin Fayulu, a dénoncé mardi les appels à la « haine tribale » lancés par des « inconnus » en marge de son grand rassemblement samedi dernier à Kinshasa.
Le Club africain de Tunis a subi à Lubumbashi une véritable humiliation, samedi dernier en Ligue des champions (0-8). Les Tunisiens ont fait passer des tests médicaux à tous leurs joueurs, pour tenter d’expliquer ce naufrage. En RDC, l’initiative passe mal…
Le nouveau président de la RDC a défendu mardi à Luanda la légalité de sa victoire contestée, tout en reconnaissant des « irrégularités » au cours du processus électoral. « J’attends toujours la preuve de celui qui conteste le verdict de la Cour constitutionnelle, je n’ai toujours rien vu », a notamment déclaré Félix Tshisekedi.
Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale et proche de Moïse Katumbi, a opposé son veto à toutes les manifestations contre le président Félix Tshisekedi. Une position qui isole davantage Martin Fayulu, le candidat de la coalition Lamuka.
Quand le ministre français des Affaires étrangères prend position sur la situation politique de la République démocratique du Congo, ça pédale, ça retropédale, puis ça pédale à nouveau dans la semoule…
Le secrétaire général d’Ensemble pour le changement, coalition de l’opposant Moïse Katumbi, Delly Sesanga répond aux attaques de l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito dans une interview à Jeune Afrique. Pour Delly Sesanga, le pouvoir du nouveau président Félix Tshisekedi a envoyé des « signes prometteurs ».
Le décret octroyant des avantages à vie aux anciens membres du gouvernement, signé de la main du Premier ministre sortant Bruno Tshibala, a provoqué la polémique. Mais plutôt que l’annulation réclamée par les contempteurs de la mesure, le gouvernement s’est justifié. Sans convaincre ses détracteurs.
Lors du dernier scrutin électoral en RDC, la souveraineté du pays a en partie pu être préservée grâce à la force du principe de subsidiarité que la SADC a défendu contre l’avis de la présidence de la Commission de l’UA et celui de la communauté internationale, selon Francine Muyumba.
Félix Tshisekedi a rendu visite lundi aux militaires de la garde présidentielle pour rassurer l’appareil sécuritaire légué par son prédécesseur Joseph Kabila.
Un an après son premier rappel à l’ordre, la compagnie congolaise passe ses partenaires étrangers au peigne fin. Objectif : les contraindre à s’acquitter de leurs dus.
Le président kenyan Uhuru Kenyatta était le seul chef d’État présent à la cérémonie d’investiture du nouveau président de la République démocratique du Congo. Tshisekedi doit visiter le Kenya et d’autres du continent dans la semaine, en amont du sommet de l’UA.
L’opposant malheureux à la présidentielle du 30 décembre 2018 en République démocratique du Congo (RDC), Martin Fayulu, est apparu devant des milliers de partisans samedi à Kinshasa lors d’un meeting test après sa défaite électorale.
Des indemnités de logement de 1 000 à 5 000 dollars, des billets d’avion en business class, des passeports diplomatiques… Le tout pour un budget annuel estimé à 28,8 millions de dollars. Le décret, signé de la main de Bruno Tshibala, Premier ministre du dernier gouvernement de Joseph Kabila, a provoqué un tollé.
Après l’annonce de l’extradition de deux cadres du FDLR réclamés par Kigali, Leila Zerrougui a affirmé que les autorités congolaises ont sollicité l’appui de la Monusco pour « contrecarrer » une rébellion contre le Rwanda voisin. Kigali a de son côté lancé un nouveau mandat d’arrêt contre l’ancien général rwandais Kayumba Nyamwasa, accusé de coordonner des mouvements armés dans l’est de la RDC.
Dans sa première interview depuis le scrutin du 30 décembre, l’ancien Premier ministre congolais, allié de Martin Fayulu, appelle les Congolais à la résistance pacifique contre le nouveau pouvoir.
Estimant avoir obtenu gain de cause et pouvoir faire confiance au nouveau régime de Félix Tshisekedi, les membres du Comité laïc de coordination (CLC) entrés en clandestinité pour leur protection, lors des marches contre Joseph Kabila, ont mis fin à leur réclusion. Ils comptent désormais travailler sur la « surveillance de la gouvernance de la République ».
Peu avant de quitter ses fonctions, l’ancien président Joseph Kabila a élevé vingt-six personnes au rang d’ambassadeur. Par ce geste, qui n’ouvre pas nécessairement droit à rémunération, il a voulu « remercier » certains de ses soutiens.
En prenant acte de l’élection de Félix Tshisekedi, ce regroupement de partisans de l’opposant en exil Moïse Katumbi s’est démarqué de la position de la coalition électorale Lamuka, qui avait soutenu le candidat malheureux Martin Fayulu.
Au moins trois étudiants et un policier ont été tués le 27 janvier dans des heurts entre policiers et étudiants qui manifestaient contre la coupure d’eau et d’électricité à l’Université de Lubumbashi, dans le Sud-Est de la RDC, a déploré la présidence congolaise, ordonnant l’arrestation d’un officier supérieur de la police.
En exprimant des « doutes sérieux [quant à] la conformité des résultats provisoires », le 17 janvier, le président de la Commission de l’Union africaine s’est attiré les foudres de l’ancien président congolais. Et le rétropédalage de l’institution n’y a rien changé.
Contrairement à l’influente Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), sept prélats catholiques et un administrateur diocésain de la région du Kasaï ont salué le 27 janvier l’élection de Félix Tshisekedi, laissant planer le doute sur l’unité de l’épiscopat.
Victoire de l’opposant Félix Tshisekedi à la présidentielle en RDC, avenir politique de Joseph Kabila, processus électoral… L’historien Isidore Ndaywel è Nziem, membre du Comité laïc de coordination (CLC), revient pour Jeune Afrique sur le scrutin du 30 décembre 2018.
Plus de cinquante fosses communes ont été découvertes par une mission d’enquête conjointe de la mission de l’ONU et des autorités après des tueries à caractère communautaire mi-décembre dans une région de l’ouest de la République démocratique du Congo.
Félix Tshisekedi va devoir faire ses preuves. À condition de savoir défendre son territoire de souveraineté, le nouveau président de la RDC a une belle carte de rassembleur à jouer. Jugeons-le sur ses actes et ne le laissons pas seul sur le front de la cohabitation avec Joseph Kabila.
Joseph Kabila a cédé le vendredi 25 janvier le bureau présidentiel à son successeur Félix Tshisekedi, qui s’est aussitôt mis au travail sur le dossier des droits de l’Homme.
Un léger malaise a surpris Félix Tshisekedi, chef de l’État congolais fraîchement investi, en plein discours d’ouverture de son quinquennat, le 24 janvier. Que s’est-il passé ? Récit d’une passation de pouvoir inédite.
Le nouveau président de la République démocratique du Congo a pris une série d’engagements lors de son discours d’investiture. Tour d’horizon des priorités que Félix Tshisekedi s’est fixé pour le mandat qui s’ouvre à lui.
Ancien membre de plusieurs mouvements rebelles ayant pris les armes contre Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré et Joseph Kabila, l’opposant congolais en exil Antipas Mbusa Nyamwissi en appelle à mots à peine couverts a la lutte armée suite à la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle.