À la surprise générale, Joseph Kabila a fait de Emmanuel Ramazani Shadary son dauphin. Fort d’un solide réseau local, pourra-t-il fédérer son propre camp et, surtout, s’émanciper de la tutelle du chef de l’État ?
Moins d’une semaine après l’attaque des sites internet du gouvernement de la RDC, les Anonymous s’en sont pris jeudi 29 novembre à celui de la Ceni. Un des auteurs de cette « action » explique à JA ses motivations.
Glencore à nouveau dans le viseur des autorités congolaises. Début novembre, sa filiale Katanga Mining a annoncé la suspension des exportations de cobalt de la mine de Kamoto, en raison d’un niveau de radioactivité élevé. Le ministre des Mines conteste cette suspension, et a demandé la conduite d’un audit la semaine prochaine.
Dans une vidéo postée jeudi 29 novembre sur les réseaux sociaux, Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba réaffirment leur soutien à Martin Fayulu et appellent les électeurs à ne pas voter le 23 décembre avec la machine à voter.
L’Union européenne ne doit pas lever les sanctions qui pèsent sur Emmanuel Ramazani Shadary, candidat à la présidentielle du 23 décembre et dauphin de Joesph Kabila. C’est l’appel que lance un collectif d’organisations congolaises affiliées à la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH).
Accusée par différentes ONG de malversations, la Gécamines a rendu un rapport intitulé « la vérité sur les mensonges des ONG en RD Congo ». Albert Yuma, le patron de l’opérateur minier national, a qualifié ces attaques de « malhonnêtes et scandaleuses ».
L’enquête de RFI, Le Monde, Foreign Policy, Süddeutsche Zeitung et la télévision suédoise SVT, après une fuite de documents internes de l’ONU, met en évidence les embûches placées sur le chemin des enquêteurs onusiens suite à la disparition de deux de leurs experts, l’Américain Michael Sharp et la Suédo-Chilienne Zaida Catalan.
Après l’annonce de leur « ticket », les opposants Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi ont tour à tour lancé un appel du pied à Moïse Katumbi, l’un des poids lourds de l’opposition en RDC. Dans des confidences à Jeune Afrique, ce dernier leur oppose une fin de non-recevoir.
Le candidat commun de la coalition Lamuka, Martin Fayulu, a révélé le 26 novembre la liste de son « état-major » de campagne. On y retrouve ses proches mais surtout des lieutenants de Jean-Pierre Bemba et de Moïse Katumbi, ses principaux alliés. Zoom sur le dispositif.
Les observateurs de l’Union européenne (UE) n’ont pas été invités à superviser les élections cruciales prévues en République démocratique du Congo le 23 décembre, à la différence de leurs collègues de l’Union africaine (UA), a-t-on appris lundi.
Dans un communiqué daté du 19 novembre mais publié une semaine plus tard, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine demande la levée des sanctions internationales, celles de l’UE en particulier, qui frappent Emmanuel Ramazani Shadary, candidat de la coalition au pouvoir à la présidentielle en RDC.
L’ambassade américaine à Kinshasa a déclaré dans un communiqué avoir reçu des informations sur une « possible menace terroriste » contre ses installations en République démocratique du Congo, à quatre semaines de la présidentielle.
L’héritier désigné du président Joseph Kabila, Emmanuel Ramazani Shadary, a lancé sa campagne en assistant à une messe dans la cathédrale de Kinshasa, samedi, à quatre semaines de l’élection présidentielle du 23 décembre en République démocratique du Congo.
Martin Fayulu a réuni plusieurs milliers de partisans lors de son retour à Kinshasa, le 21 novembre. Et celui que ses amis qualifient de « gardien du temple » revendique haut et fort sa constance comme premier argument électoral.
Tournant le dos aux autres leaders de l’opposition, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe ont décidé d’unir leurs forces en vue de la présidentielle du 23 décembre. Enquête sur les coulisses d’une alliance.
Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi, deux candidats en lice pour la présidentielle en RDC, ont conclu un accord de coalition le 23 novembre à Nairobi. Le premier, qui se retire de la course présidentielle au profit du second, en explique les raisons à Jeune Afrique.
Sept nouveaux cas de fièvre hémorragique ont été enregistrés dans l’est de la République démocratique du Congo où l’épidémie de la maladie à virus Ebola a déjà fait 222 morts depuis le début de l’épidémie, selon le ministère congolais de la Santé dans un bulletin publié jeudi 22 novembre.
Les chefs des diplomaties congolaise et émiratie ont signé, en début de semaine à Abou Dhabi, un accord d’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques. Une étape de plus dans le rapprochement entre les deux pays.
Le dauphin de Joseph Kabila, candidat à l’élection présidentielle du 23 décembre en RDC, a été reçu par Hage Geingob, chef de l’État namibien et président en exercice de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), le 14 novembre à Windhoek.
L’opposition congolaise a été autorisée à manifester mercredi 21 novembre à Kinshasa pour accueillir un de ses candidats à la présidence de la République, Martin Fayulu, a-t-on appris mardi de source officielle.
À Yaoundé, l’avocat de Zogo Andela, a ôté sa robe en pleine audience et refusé de plaider ; à Kinshasa, le chef du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo écrit au président de l’Assemblée nationale… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
À quarante-huit heures du lancement de la campagne électorale en RDC, Seth Kikuni, l’un des 21 candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre, a demandé ce mardi à la Ceni de reporter le scrutin.
À trois jours du coup d’envoi officiel de la campagne électorale pour le triple scrutin (présidentiel, législatif et provincial) en RDC, Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin du président sortant Joseph Kabila, a dévoilé lundi 19 novembre son programme, qu’il chiffre à 86 milliards de dollars.
Conclu le 11 novembre, l’accord autour d’une candidature unique pour la présidentielle du 23 décembre aura tenu moins de vingt-quatre heures. Retour sur un fiasco.
Dix-sept militants pro-démocratie de « Vigilance citoyenne » ont été remis en liberté provisoire le 18 novembre en RDC, où une ONG britannique contre la torture s’est alarmée des conditions de détention d’activistes entre 2005 et 2017.
L’armée congolaise et la force des Nations unies au Congo mènent depuis deux jours une opération militaire conjointe, avec des frappes aériennes, contre les rebelles ougandais du groupe armé ADF qui sème la terreur dans l’est de la République démocratique du Congo à l’approche des élections du 23 décembre.
Katanga Mining, filiale de Glencore, a suspendu les exportations de cobalt de la mine de Kamoto, le niveau de radioactivité détecté étant supérieur à la limite acceptable pour transiter par les principaux ports africains.
La star de la musique congolaise Fally Ipupa, empêché de chanter en France en 2017 sous la pression d’opposants anti-Joseph Kabila, a souhaité « bonne chance » au candidat de l’opposition Martin Fayulu pour l’élection présidentielle en République démocratique du Congo.
La Fondation Kofi Annan, facilitatrice des pourparlers de Genève portant sur le choix du candidat commun, vient de publier la « lettre d’engagement » des sept leaders de l’opposition congolaise. Ces derniers s’étaient tous engagés à se retirer de la vie politique en cas de non-respect de l’accord.
24 heures seulement après sa signature à Genève, l’ « accord de coalition » sur une candidature commune de l’opposition a volé en éclats lundi 12 novembre. Mais que prévoyait-il ? Jeune Afrique vous livre en exclusivité le document.