L’épidémie d’Ebola, qui sévit depuis le mois d’août dernier dans deux provinces de la RDC, a fait 443 morts, selon un dernier décompte des autorités sanitaires congolaises.
Félix Tshisekedi a officiellement été investi le 24 janvier président de la République démocratique du Congo. C’est la première passation de pouvoir légale de l’histoire du pays. Le nouveau président a assuré vouloir « défendre la Constitution » et travailler à la construction d’un « Congo réconcilié ».
Le document avait pour partie fuité dans la presse dès le 15 janvier. Le rapport de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) donnant Martin Fayulu vainqueur de la présidentielle est désormais disponible en intégralité.
Le président sortant Joseph Kabila est apparu mercredi soir sur les écrans de la télévision nationale, à la veille de l’investiture de Félix Tshisekedi à la tête du pays, pour affirmer qu’il transmettrai le pouvoir « sans regret ni remords ».
Félix Tshisekedi va officiellement devenir le cinquième président de la RDC le jeudi 24 janvier et succéder à Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001. Il s’agit de la première alternance pacifique du pays.
Le président en exercice de l’UA, Paul Kagame, et le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat, ont reporté sine die leur voyage à Kinshasa, initialement prévu le 21 janvier. Quatre jours plus tôt, ils avaient mis en doute la victoire de Félix Tshisekedi dans un communiqué d’une fermeté inédite. Mais entre-temps, d’intenses tractations diplomatiques ont eu lieu.
Sous pression depuis l’annonce des résultats provisoires, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a confié à JA qu’il attendait la fin de son mandat, en juin, pour passer à « autre chose ».
Joseph Kabila tient à ce que l’un de ses fidèles du clan des Katangais obtienne la primature. Son camp et celui de Félix Tshisekedi ont entrepris de négocier, avant même le résultat définitif de la présidentielle.
Annoncée pour le mardi 22 janvier, l’investiture de Félix Tshisekedi, confirmé président élu de la RDC par la Cour constitutionnelle, aura finalement lieu ce jeudi 24 janvier au Palais de la nation, selon son porte-parole.
L’Union africaine a annulé sine die sa mission prévue lundi 21 janvier en République démocratique du Congo (RDC), après la proclamation par la Cour constitutionnelle congolaise de la victoire de l’opposant Félix Tshisekedi à la présidentielle.
De nombreuses voix contestent l’issue de la présidentielle et voient en l’élection de Félix Tshisekedi un arrangement. L’Union africaine demande même la suspension des résultats. Du jamais-vu !
Ses requêtes rejetées et la victoire de Félix Tshisekedi confirmée par la cour constitutionnelle avant le lever du soleil, l’opposant Martin Fayulu a dénoncé le 20 janvier, un « coup d’État constitutionnel » annonçant qu’il se considère désormais comme « le seul président légitime » de la RDC.
Dialogues improbables et caricaturaux, héros à la plastique parfaite venu dans l’est de la RDC pour sauver la veuve et l’orphelin, graves erreurs factuelles sur l’histoire de la région. Il y a peu de choses à sauver dans « Kivu » de Jean Van Hamme.
Alors que plusieurs chefs d’État africains lui demandaient de surseoir à sa décision, la Cour constitutionnelle de la RDC a confirmé, dans la nuit, la victoire de l’opposant Félix Tshisekedi à la présidentielle.
Comme cela a été décidé lors du mini-sommet d’Addis-Abeba sur les élections en RDC, une délégation de chefs d’État doit se rendre à Kinshasa dès lundi. Ils entendent placer Joseph Kabila devant une alternative inédite.
Les chefs d’État africains réunis à Addis Abeba ce 17 janvier ont estimé qu’il existait de « sérieux doutes sur la conformité des résultats provisoires » de la présidentielle congolaise, annoncés par la Ceni. Ils appellent à la suspension de la proclamation des résultats et annoncent l’envoi d’une mission de haut niveau à Kinshasa.
Une réunion de haut niveau conduite par Hage Geingob, président namibien et président en exercice de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), s’est tenue jeudi 17 janvier à Addis-Abeba. Le communiqué final est très mesuré. Une réunion de l’Union africaine, à l’initiative de Paul Kagame, est prévue dans la foulée.
Résultats provisoires de la présidentielle contestée en RDC, avenir de Joseph Kabila, attentes de la société civile congolaise… Dismas Kitenge, président du Groupe Lotus et ancien vice-président de la FIDH, livre à JA son regard critique sur les suites des élections du 30 décembre.
Des milliers de documents qui ont fuité le 15 janvier vers des médias étrangers prouveraient que Martin Fayulu est le véritable vainqueur de la présidentielle du 30 décembre. Le candidat de la coalition Lamuka aurait obtenu près de 60 % des voix selon ces données.
Avec des résultats qui interrogent, dus à un non-respect des procédures de contrôle existantes, la Ceni a abusé de sa position institutionnelle lors des scrutins du 30 décembre 2019 en RDC.
Après cinq années de travaux, le Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren vient de rouvrir ses portes sous le nom d’Africa Museum. Il propose désormais une lecture critique de la période coloniale.
Les porte-paroles du principal courant protestant en RDC ont déclaré le 14 janvier prendre acte des résultats contestés de la présidentielle et demandé aux juridictions compétentes de « dire le droit » sur les contentieux électoraux en vue de garantir la paix sociale dans le pays.
La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) doit commencer à examiner mardi le recours déposé par le candidat de l’opposition Martin Fayulu, afin de contester les résultats de la présidentielle qui le donnaient deuxième.
Bilan politique, avenir personnel, rôle de l’Église, opposition… À la veille du scrutin du 30 décembre 2018, le chef de l’État avait répondu aux questions de JA.
Secrétaire national du parti de Joseph Kabila et coordonnateur de la jeunesse au sein de la Majorité présidentielle (MP), Adam Chalwe a annoncé samedi sa démission de ces deux postes. Jeune Afrique revient sur les raisons qui l’ont poussé à quitter ses fonctions.
La victoire de Félix Tshisekedi n’avait pas encore été annoncée que ses partisans laissaient exploser leur joie. Retour sur les ultimes heures d’incertitude.
Élu à l’issue du scrutin du 30 décembre, le fils vit le rêve du père. Mais Félix Tshisekedi va devoir très vite s’imposer et peut-être composer avec le camp Kabila.
Face à la forte contestation qui entoure les résultats provisoires de la présidentielle congolaise, la SADC a estimé nécessaire, dimanche, un « recomptage des voix ». L’organisation appelle en outre à la formation d’un « gouvernement d’union nationale ».
Près de 120 personnes, sympathisantes de l’opposant congolais Martin Fayulu, ont été arrêtées samedi à Kasenga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris auprès de plusieurs sources de la société civile.
Quelques heures avant la publication, dans la nuit du 9 au 10 janvier, des résultats provisoires de la présidentielle du 30 décembre dernier, Vital Kamerhe, directeur de campagne de Félix Tshisekedi, s’était confié à Jeune Afrique.