Esquisse de leur programme, machine à voter, fichier électoral… Vingt-un candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre en RDC se livrent chaque semaine à Jeune Afrique. Entretien du jour avec Jean-Philibert Mabaya.
Lors d’un point de presse tenu le 17 octobre à Kinshasa, Léonard She Okitundu, chef de la diplomatie de la RDC, a indiqué avoir officiellement transmis à Luanda « l’indignation et les vives protestations » de Kinshasa à la suite de la brusque expulsion de quelque 200 000 Congolais de l’Angola.
Le gouvernement congolais a annoncé le 16 octobre la signature d’un « accord de développement exclusif » avec deux entreprises chinoise et espagnole pour tenter de financer son projet de barrage Inga III sur le fleuve Congo d’une capacité de 11 000 mégawatts.
Luanda a lancé au début du mois une vaste opération de lutte contre l’immigration clandestine, renvoyant vers la RDC quelque 200 000 ressortissants du pays. Parmi eux, se trouvent des réfugiés du Kasaï, a appris l’AFP.
Récompensé par le prix Nobel de la paix, « l’homme qui répare les femmes » milite pour la fin des violences dans l’Est et dit ne pas croire à la transparence des élections du 23 décembre.
Un meeting d’opposition initialement autorisé a été interdit in extremis samedi à Lubumbashi, deuxième ville de la République démocratique du Congo et ex-fief de l’opposant en exil Moïse Katumbi, à deux mois et demi des élections prévues le 23 décembre.
L’épidémie d’Ebola qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo a atteint le cap des 200 cas, dont 125 morts, a annoncé vendredi l’OMS, inquiète de la persistance de l’insécurité dans la région.
L’opposition congolaise a appelé jeudi à des marches de protestation le 26 octobre, à moins de deux mois des élections prévues le 23 décembre 2018. Elle continue de dénoncer l’utilisation des machines à voter et demande le nettoyage du fichier électoral « d’au moins 10 millions d’inscrits sans empreintes digitales ».
Une nouvelle réunion s’est tenue ce mercredi entre la commission électorale et les candidats à la présidentielle autour de la « machine à voter » et du fichier électoral, deux écueils à deux mois et demi des élections en République démocratique du Congo, sans obtenir le « consensus » avec l’opposition souhaité par les Nations unies.
Le PDG de la société de négoce Trafigura prône le pragmatisme : selon lui, les mineurs artisanaux sont indispensables pour assurer un approvisionnement suffisant en cobalt.
À la veille de la reprise du procès de Moïse Katumbi devant la Cour suprême de justice de la RDC, dans l’affaire dite du recrutement de présumés mercenaires, Me Éric Dupond-Moretti a dénoncé le 9 octobre une « pitrerie ». Il s’en explique à Jeune Afrique.
Esquisse de leur programme, machine à voter, fichier électoral… Vingt-un candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre en RDC se livrent chaque semaine à Jeune Afrique. Entretien du jour avec Tryphon Kin-Kiey Mulumba.
À moins de trois mois des élections en RDC, l’avocat belge Thierry Bontinck a indiqué lundi 8 octobre à Jeune Afrique qu’Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin du président Joseph Kabila, et quatorze autres proches du chef de l’État congolais, demandent à l’UE de lever des sanctions prises à leur encontre.
Au-delà des félicitations sincères ou de façade, l’entourage du président congolais, Joseph Kabila, ne voit pas d’un bon œil le prix Nobel de la paix décerné vendredi au docteur Denis Mukwege, un « grand critique » du pouvoir de Kinshasa.
Les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies en visite à Kinshasa ont appelé dimanche au « dialogue » au sujet de la « machine à voter », objet de polémiques à l’approche des élections fin décembre en République démocratique du Congo.
Rêvant d’en découdre avec Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin de Joseph Kabila, sept leaders de l’opposition ont décidé d’unir leurs forces et de se choisir un candidat unique pour la présidentielle du 23 décembre. Reste à savoir qui portera le flambeau.
Le président congolais Joseph Kabila a reçu samedi les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies à Kinshasa où l’opposition leur a demandé de « ne pas céder au chantage à la souveraineté » du pouvoir à l’approche des élections prévues le 23 décembre.
Les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont rencontré la commission électorale vendredi à Kinshasa au premier jour d’une visite en République démocratique du Congo à « un moment crucial de son histoire » avant les élections prévues le 23 décembre.
Alors que le mot « héros » est galvaudé et que les attributions de récompenses sont parfois déroutantes, voilà un prix Nobel de la Paix qui réjouit, notamment au fond d’une Afrique meurtrie, celle du Kivu, de l’Ituri ou du Kasaï.
Le gynécologue congolais, surnommé « l’homme qui répare les femmes », a remporté le prix Nobel de la paix aux côtés de l’Irakienne Nadia Murad, vendredi 5 octobre. Son combat pour la réparation de l’appareil génital des femmes victimes de viol l’a amené à devenir un des principaux détracteurs du président Joseph Kabila.
Le prix Nobel de la paix 2018 a été attribué au Congolais Denis Mukwege et à l’Irakienne Nadia Murad, pour leur combat pour mettre fin à l’utilisation de la violence sexuelle comme arme de guerre.
Le roi de la rumba congolaise Koffi Olomidé s’est invité dans le débat électoral en République démocratique du Congo, en s’exprimant contre la « machine à voter », au grand dam de la télévision d’État qui l’a renvoyé jeudi 4 octobre à ses démêlés judiciaires à l’étranger.
Des associations, universités et membres de la société civile congolaise réclament dans une pétition la restitution de biens culturels abusivement entreposés dans des musées et universités de l’ancien colon belge.
Cette tribune est co-signée par Paul Nsapu et Dismas Kitenge, président de l’association Lotus et vice-président de la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH).
Esquisse de leur programme, machine à voter, fichier électoral… Vingt-un candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre en RDC se livrent chaque semaine à Jeune Afrique. Entretien du jour avec Seth Kikuni.
Dans un contexte de rapports tendus entre leurs deux pays, le Premier ministre belge, Charles Michel, et le président congolais, Joseph Kabila, se sont entretenus ce vendredi à New York. De quoi ont-ils parlé ?
Dans un communiqué, la Société minière de Kilo-Moto SA (Sokimo), contrôlée par l’État, proteste contre la fusion sans concertation des deux géants du secteur, qui introduirait selon elle un nouveau partenaire dans la mine d’or de Kibali en lieu et place de Randgold Resources, actuellement actionnaire à 45 %.
Le meeting des principaux partis de l’opposition congolaise, censé se tenir le samedi 29 septembre près du siège du parlement de la RDC, a été autorisé jeudi par le gouverneur de Kinshasa.