Alors que les contorsions du régime de Joseph Kabila pour se maintenir au pouvoir focalisent l’attention, la politique congolaise a subi ces dernières années, dans son arrière-cour provinciale, de profonds bouleversements passés largement inaperçus, mais dont les implications sont potentiellement lourdes de conséquences.
Figure du mouvement citoyen Filimbi, l’activiste Carbone Beni a été condamné mardi 25 septembre à un an de prison ferme, en même temps que trois autres militants. Tous étaient poursuivis pour avoir participé à une campagne de sensibilisation de la population en vue de la marche du 31 décembre 2017.
La commission électorale l’a confirmé le 19 septembre : à 59 ans, ce vieux routier de la politique congolaise est l’un des rares ténors de l’opposition autorisés à concourir à la présidentielle prévue pour décembre.
Le président congolais Joseph Kabila a réclamé le 25 septembre devant l’Assemblée générale annuelle des Nations unies « le début effectif et substantiel du retrait » des Casques bleus de son pays, affirmant le caractère « irréversible » du scrutin présidentiel prévu le 23 décembre.
La ville de Beni, dans la province congolaise du Nord-Kivu, a été le théâtre samedi 22 septembre d’une violente attaque menée par de présumés rebelles ougandais des ADF. Révoltés et excédés, les habitants s’interrogent sur l’efficacité de la réponse militaire et sur le rôle de la Monusco.
Au moins 16 personnes ont été tuées samedi soir dans la ville de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, dans une attaque attribuée au groupe armé des Allied defense force (ADF), ont indiqué dimanche plusieurs témoins.
Le cabinet de recrutement Robert Walters a diffusé une offre d’emploi pour un poste de cadre à Kinshasa. Particularité de l’annonce : elle s’adresse « seulement à des expatriés », excluant les Congolais.
La liste définitive des candidats à la présidentielle, ultime étape du processus électoral en République démocratique du Congo, a été publiée mercredi 19 septembre. Parmi les candidatures retenues, celles d’Emmanuel Ramazani Shadary et de Félix Tshisekedi. La liste officialise également l’exclusion de Moïse Katumbi et de Jean-Pierre Bemba.
Le président du Mouvement de libération du Congo (MLC) va faire appel de la peine d’un an de prison et de 300 000 euros d’amende prononcée lundi 17 septembre par la Cour pénale internationale (CPI) pour subornation de témoin, a annoncé à Jeune Afrique son avocate Melinda Taylor.
Avec une population estimée à 80 millions d’habitants et le développement des villes comme Kinshasa et ses 10 millions d’habitants, le secteur congolais de l’habitat a besoin de se développer davantage. Une banque spécialisée dans les crédits immobiliers pourrait l’y aider.
Réunis à Brazzaville pour le lancement de la quatrième édition du forum d’affaires Sultani Makutano, des entrepreneurs des deux rives du Congo ont plaidé le 15 septembre pour la suppression des « autorisations de sortie » entre Kinshasa et Brazzaville.
Deux journalistes de la Radio télévision nationale du Congo (RTNC), qui avaient couvert la conférence d’un opposant à Joseph Kabila, ont été licenciés pour ne pas avoir respecté la « ligne éditoriale » de la télévision d’État.
Moins d’une semaine après leur rencontre à Bruxelles, les opposants congolais doivent se retrouver à Johannesburg, mardi 18 septembre, notamment pour rencontrer des responsables de l’ANC, au pouvoir en Afrique du Sud. Mais trois poids lourds manquent à l’appel : Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe.
Les autorités locales de la province du Kasaï, en République démocratique du Congo, ont annoncé la reddition, samedi 15 septembre, de Ndaye Kalonga Nsabanga, un chef milicien qui dirigeait une coalition de plusieurs groupes armés dans la zone.
La Cour pénale internationale a condamné Jean-Pierre Bemba à douze mois de prison ferme dans l’affaire de subornation de témoins, dans une décision rendue publique lundi 17 septembre. Sa défense plaidait la relaxe, en arguant de son acquittement spectaculaire en juin dernier.
Exclu de la course à la magistrature suprême, l’ancien chef rebelle ne baisse pas pour autant les bras. Ses dix années de prison et son acquittement inattendu lui ont appris la patience. Sévère avec le président et déterminé à donner de la voix, il pourrait apporter son soutien à un autre candidat.
Des rebelles burundais installés dans l’est de la République démocratique du Congo ont attaqué vendredi soir un poste frontière entre les deux pays, a rapporté samedi l’armée congolaise qui affirme avoir tué deux assaillants en repoussant leur assaut.
Pour sa quatrième édition qui démarre samedi 15 septembre à Brazzaville, le forum du réseau d’affaires Makutano a convié à Kinshasa l’ancien président ghanéen John Drahami Mahama. Une confirmation de l’ « ambition panafricaine » de ce forum économique de la RDC, selon ses organisateurs.
Après Moïse Katumbi, empêché de déposer sa candidature à la présidentielle congolaise du 23 décembre, Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito ont vu leur dossier rejeté par la Cour constitutionnelle le 3 septembre. Félix Tshisekedi est donc, avec Vital Kamerhe, le seul opposant de poids encore en lice.
Cinq ténors de l’opposition congolaise se sont réunis le 12 septembre à Bruxelles afin de « dresser l’évaluation du processus électoral en cours ». Ils ont également évoqué la question du candidat commun en vue de battre Emmanuel Ramazani Shadary, du parti au pouvoir, en décembre prochain.
À l’ouverture de la troisième conférence minière de la RDC, le président congolais Joseph Kabila a insisté le 12 septembre sur la « mise en œuvre effective du nouveau code minier » et l’application de certaines mesures de préférence nationale.
En RDC, un ancien contrôleur de gestion accuse l’ex-directeur de la BGFIBank de l’avoir menacé ; au Gabon, interrogations sur un recours de France 2, que la chaîne affirme ne pas avoir déposé… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Les autorités sanitaires ont estimé samedi à Kinshasa que l’évolution de la maladie à virus Ebola était maîtrisée dans « l’épicentre », cinq semaines après la déclaration de l’épidémie qui a déjà fait 89 décès dans l’est de la République démocratique du Congo.
Le compte à rebours pour les élections se poursuit à Beni dans l’est de la République démocratique du Congo, entre des attaques rebelles et Ebola, un condensé des difficultés pour l’organisation en temps et en heure des scrutins du 23 décembre 2018, loin des joutes politiciennes de Kinshasa.
Après Jean-Pierre Bemba, la Cour constitutionnelle a définitivement exclu la candidature de l’ancien Premier ministre Antoine Gizenga, 94 ans, a rapporté mercredi la télévision d’État RTNC. Celle de Jean-Paul Moka, autre candidat de la course à la présidentielle de décembre, a également été écartée.
La Cour constitutionnelle de la RDC a validé lundi la candidature de l’ancien Premier ministre Samy Badibanga à la présidentielle. Mais la polémique autour du recouvrement de sa nationalité congolaise est loin de s’estomper.
Huit militants du mouvement Lutte pour le changement (Lucha) ont été accusés mardi 4 septembre par un officier de police de destruction d’un véhicule en marge d’une manifestation qui s’est tenue la veille à Goma, dans l’est de la RDC, a annoncé le parquet.