Le ministre congolais de la Justice, visé en Belgique par une plainte pour crime contre l’humanité, avait déclaré à plusieurs reprises se tenir à la disposition des autorités belges dans ce dossier. Il a été auditionné pendant quatre heures mardi 4 septembre par la justice.
Les deux historiens comptent parmi les intellectuels les plus respectés en République démocratique du Congo, mais leurs positions antagonistes sur la succession de Joseph Kabila font désormais d’eux des ennemis politiques irréconciliables.
L’ex-chef rebelle Jean-Pierre Bemba a été exclu de l’élection présidentielle prévue le 23 décembre en République démocratique du Congo en raison de sa condamnation pour « subornation de témoins » par la Cour pénale internationale (CPI), a confirmé le 3 septembre un arrêt de la Cour constitutionnelle.
La Commission électorale congolaise a invalidé six candidatures à la présidentielle de décembre prochain. Mais les fondements juridiques à quatre des six rejets ne sont pas réunis, estime Botethi Beya Liandja, consultant indépendant qui participe à l’élaboration de rapports sur le processus électoral en RDC.
Le ministre congolais de la Justice, visé en Belgique par une plainte pour crime contre l’humanité, pourrait être entendu dans les semaines qui viennent dans le cadre de l’instruction sur le crash d’un avion abattu par un missile en octobre 1998.
À peine de retour à Kinshasa, Jean-Pierre Bemba est parti le 5 août pour Bruxelles afin d’y rencontrer des délégués du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Belgique, de France et des Pays-Bas.
Au cours de l’audience sur le contentieux électoral entre Jean-Pierre Bemba et la Ceni, le procureur général de la République a demandé le 31 août à la Cour constitutionnelle de confirmer l’inéligibilité du candidat.
Quinze mois après sa première lettre, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a une nouvelle fois demandé à l’État congolais de permettre le retour, en homme libre, de l’opposant en exil Moïse Katumbi.
La Cour d’appel de Dakar a confirmé le jugement rendu en première instance à l’encontre de Khalifa Sall. Candidat déclaré à l’élection présidentielle, le maire de la capitale a annoncé son intention de se pourvoir en cassation.
La Cour pénale internationale rendra sa décision le 17 septembre dans l’affaire de subornation de témoins dans laquelle Jean-Pierre Bemba est toujours poursuivi. Le parquet avait requis cinq ans de prison, la défense plaidant la relaxe.
La candidature de Frédéric Batumike, condamné à perpétuité pour plus de 40 viols sur des fillettes, a été jugée recevable par la Commission électorale congolaise (Ceni) pour concourir aux élections provinciales dans le Sud-Kivu. Face à la polémique, la commission a annoncé le 28 août des « corrections en cours ».
Alors que le procès de Bosco Ntaganda devant la Cour pénale internationale (CPI) entre dans sa dernière phase, l’accusation a affirmé que l’ancien chef de guerre congolais avait fourni de la drogue et de l’alcool à des enfants soldats avant de les envoyer vers ses ennemis en Ituri, dans l’est de la RDC.
Remarqué lors de la sortie de « Mathématiques congolaises », il y a dix ans, l’écrivain congolais, Jean Bofane évoque aujourd’hui la condition des migrants en Afrique du Nord avec son nouveau livre : « La Belle de Casa ». Et reste obsédé par la situation politique en RD Congo.
L’ex-chef de guerre Jean-Pierre Bemba, ainsi que les ex-Premiers ministres Samy Badibanga, Adolphe Muzito et Antoine Gizenga saisissent la Cour constitutionnelle pour contester leur exclusion de l’élection présidentielle par la Ceni.
Une information judiciaire visant Moïse Katumbi vient d’être ouverte en Belgique, suite à son interpellation en juin à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem en raison d’un passeport jugé « falsifié » par la police belge.
La commission électorale nationale et indépendante (Céni) a rejeté six des 25 candidatures à la présidentielle de décembre prochain en RDC. Celle de Jean-Pierre Bemba a été jugée « irrecevable » suite à sa condamnation par la CPI pour subornation de témoins.
La liste provisoire des candidats retenus pour les législatives et la présidentielle devait être rendue publique le 24 août. Mais « il reste encore beaucoup à faire », selon la commission électorale, en particulier concernant des « vérifications » portant sur d’éventuelles inéligibilités de certains candidats.
Depuis un an, « Le Béaba de la cuisine RDcienne » réunit sur Facebook des « mamans », des spécialistes et des fans de recettes traditionnelles et de produits du terroir.
Okasol est le couturier attitré des corps habillés congolais. Haut gradés de l’armée et de la police, ministres, députés nationaux, magistrats… Ils sont nombreux à se tourner vers lui.
«Bonjour général ! » Suzy Muka Okonofua se lève d’un bond pour saluer Jean-Claude Kifwa – officier supérieur connu pour ses méthodes controversées alors qu’il servait à Kisangani –, accompagné ce jour-là de son épouse et de son fils aîné. En femme d’affaires aguerrie, la restauratrice échange quelques amabilités avec son hôte de marque avant de le conduire au bar, où il semble avoir ses habitudes.
En adoptant son nouveau code minier, l’État congolais, premier producteur de cobalt, instaure notamment une hausse de la redevance sur les minerais désormais classés comme « métaux stratégiques », qui passe de 2 % à 10 %.
Avec le poivre sauvage du Kivu, région dont est originaire sa fondatrice, la PME a séduit les chefs bruxellois. Et ses pépites n’ont pas fini de faire parler d’elles.
Dix ans après avoir racheté une concession d’Unilever dans le nord-ouest du pays et investi dans de nouvelles plantations, la société congolaise voit décoller sa production d’huile brute.
Pour retourner à une monnaie forte en RDC, il est impératif d’adopter des mesures soutenant le développement d’un marché intérieur et de dynamiques économiques locales.
Du barrage de Sanga, à l’ouest, au parc solaire de Manono, à l’est, les opérateurs privés participent à la modernisation des infrastructures de production et de transport d’électricité. Une contribution indispensable et salvatrice pour la RDC.
Si l’économie congolaise se porte mieux, beaucoup reste encore à faire. Le pays fait notamment toujours partie des mauvais élèves quant au climat des affaires.
Aux yeux du président du Sénat Léon Kengo Wa Dondo, l’opposant Moïse Katumbi doit pouvoir rentrer en République démocratique du Congo afin de participer à l’élection présidentielle prévue le 23 décembre prochain.