Les militants de la Lucha ont appelé mardi à des manifestations le 3 septembre contre l’utilisation des machines à voter pour le scrutin présidentiel du 23 décembre en RDC.
L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola, qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo, a fait 55 morts selon les autorités. Le gouvernement a décrété la gratuité des soins pendant trois mois dans les zones touchées.
Qu’en est-il de la nomination de Thabo Mbeki comme envoyé spécial de l’Afrique du Sud en RDC ? L’annonce a été faite dimanche 19 août par plusieurs médias sud-africains, avant d’être démentie dès le lendemain par les autorités congolaises. Mais après une légère cacophonie. Explications.
Avec 49 morts et plus de 2 000 personnes suivies, le bilan de l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola s’élève graduellement depuis 18 jours dans l’est de la République démocratique du Congo, fragilisé par la violence et les déplacements de population.
Les partisans de l’opposant congolais en exil Moïse Katumbi ont été empêchés de tenir une réunion publique à Lubumbashi samedi et ses avocats ont dénoncé à Kinshasa le mandat d’arrêt international annoncé à son encontre par la République démocratique du Congo.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) ont annoncé des offensives menées cette semaine contre des groupes armés rebelles dans les provinces orientales du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Au lendemain du réquisitoire du ministère public, qui a réclamé trois ans de prison ferme contre cinq militants de Filimbi, Floribert Anzuluni, le coordonnateur de ce mouvement citoyen, a indiqué le 17 août que le parquet « semble agir sous une pression extrajudiciaire ».
Le patriarche ne sait plus se mouvoir tout seul. Sa voix est inaudible, son ouïe défaillante et ses gestes lents. Nonagénaire, Antoine Gizenga est tout de même candidat à la présidentielle prévue le 23 décembre en RDC.
Le parquet général de la République démocratique du Congo a émis un mandat d’arrêt international contre l’opposant en exil Moïse Katumbi, qualifié de « fugitif » par le pouvoir.
Akere Muna s’est entouré de communicants et d’anciens journalistes pour sa campagne électorale, l’opposant congolais Félix Tshisekedi a fait appel à un cabinet de lobbying, qui devrait contacter des grands patrons comme Jeff Bezos (Amazon) ou Elon Musk (Tesla)… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
« Nous sommes entre le marteau et l’enclume ». Déjà sous la menace d’une multitude de groupes armés, les habitants de Mangina se retrouvent désormais en première ligne de la nouvelle épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui frappe l’est de la RDC.
Le porte-parole de la Majorité présidentielle, André-Alain Atundu, a accusé Moïse Katumbi, qui affirme avoir été empêché de rentrer en République démocratique du Congo pour se présenter à l’élection présidentielle, d’avoir une « identité confuse ».
Filimbi, la Lucha, les Congolais debout, l’Aeta et l’Acaj, cinq des principales organisations de la société civile de la RDC, ont lancé le 14 août une plateforme citoyenne pour le suivi du processus électoral.
Six ténors de l’opposition congolaise se sont rassemblés lundi 13 août. Objectif : maintenir la pression en vue d’élections « crédibles » et obtenir le retour au pays de Moïse Katumbi. Ils ont également évoqué la question d’une candidature commune de l’opposition.
Pour la présidentielle, la majorité vient de désigner un champion auquel personne ne s’attendait. Face à lui, une vingtaine de challengers, dont Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe. Mais pas (pour l’instant) Moïse Katumbi.
Sur les rives du fleuve Congo, les bonnes nouvelles sont trop rares pour bouder son plaisir lorsque l’une d’elles pointe le bout du nez. Réjouissons-nous donc – avec la réserve et la modération requises.
André-Alain Atundu Liongo, qui fut le patron du renseignement sous Mobutu, estime que la Majorité présidentielle (MP) n’a pas à rougir de son bilan et qu’elle est prête à affronter le verdict des urnes en décembre. Contrairement à l’opposition
Rarement on aura autant parlé de dauphins en RDC. Un sujet plutôt étonnant dans un pays où l’animal est peu commun. D’où l’émotion des aficionados, le 8 août, à l’annonce de l’arrivée d’un nouveau venu dans la grande famille des cétacés. Son nom : Emmanuel Ramazani Shadary.
Finalement, ils ne voteront pas en décembre, si élections il y a. Comme en 2006 et comme en 2011, les Congolais résidant à l’étranger ne pourront prendre part aux prochains scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux.
Confrontée à deux nouvelles flambées du virus, la RD Congo utilise un antidote élaboré lors de l’épidémie ouest-africaine. Et ceux qui l’ont reçu ont été épargnés.
Un nouveau décès parmi les cas confirmés de la maladie à virus Ebola a été enregistré dans la province du Nord-Kivu, portant à onze le nombre de morts parmi ces cas, a indiqué samedi le ministère de la Santé de la RD Congo.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a rencontré vendredi à Kinshasa son homologue congolais Joseph Kabila, deux jours après le retrait de ce dernier de la course à la présidence de la République démocratique du Congo, a indiqué la présidence congolaise.
L’opposant congolais Moïse Katumbi a déposé deux recours devant le Conseil d’État congolais pour être autorisé à pénétrer sur le territoire congolais et à présenter sa candidature à la présidentielle du 23 décembre.
Pronostics hasardeux, non-partants de dernière minute et vieux chevaux de retour… La présidentielle de RDC a tout d’un tiercé. Mais le suspense dépasse celui des courses de chevaux.
Vingt-quatre heures après son arrivée à Kinshasa, le sénateur Bemba a déposé le 2 août sa candidature à la présidentielle, prévue le 23 décembre. Fraîchement acquitté par la Cour Pénale internationale, le leader du mouvement de libération du Congo (MLC) espère être le candidat commun de l’opposition.
À quelques heures de la clôture du dépôt des dossiers pour la présidentielle, prévue le 23 décembre en RDC, le président Joseph Kabila a dévoilé ce mercredi le nom du candidat de sa plateforme électorale : Emmanuel Ramazani Shadary.
Le président congolais a attendu ce mercredi, date limite du dépôt des candidatures pour la présidentielle de décembre, pour faire savoir s’il désigne un « dauphin » ou s’il décide de concourir à un nouveau mandat – ce qui lui est pourtant interdit par la Constitution.
La très influente Eglise catholique est sortie de sa réserve, lundi 6 août, pour exhorter les autorités congolaises à laisser entrer Moïse Katumbi dans le pays. De son côté, le pouvoir est resté silencieux à moins de 48 h de la date-butoir de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle.