49 intellectuels de la diaspora et de la société civile congolaise appellent le prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, à assurer le leadership d’une transition citoyenne en RDC sans le président Joseph Kabila.
Au moins sept civils ont été tués et quinze enlevés dans deux attaques lancées par des rebelles ougandais musulmans dans la nuit de samedi à dimanche dans le territoire de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources concordantes.
Militaires retraités, ministres en fonction, nouveaux adhérents et anciens proches, le camp au pouvoir en République démocratique du Congo (RDC) a dévoilé le 3 novembre son équipe devant battre pour Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin du président Joseph Kabila.
L’avocat de la famille de Rossy Mukendi, militant pro-démocratie tué en février pendant une manifestation anti-Kabila, a déclaré le 2 novembre avoir porté plainte contre le chef de la police de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Le pape François a accepté, le 1er novembre, la démission du cardinal Laurent Monsengwo, 79 ans, de ses fonctions d’archevêque de Kinshasa. Son successeur, Mgr Fridolin Ambongo, s’annonce tout aussi intransigeant face au pouvoir congolais.
Esquisse de leur programme, machine à voter, fichier électoral… Vingt-et-un candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre en RDC se livrent chaque semaine à Jeune Afrique. Entretien du jour avec Freddy Matungulu.
Les résultats du nouveau sondage du Groupe d’étude sur le Congo (GEC), rendus publics ce mardi 30 octobre, placent l’opposant Félix Tshisekedi loin devant Emmanuel Ramazani Shadary, dont l’entourage dénonce une « volonté de conditionner l’électorat ». Au point d’influer sur le choix du candidat unique de l’opposition ?
La commission électorale de la République démocratique du Congo a réceptionné lundi 29 octobre à Kinshasa un lot de camions et aéronefs de l’armée pour acheminer le matériel des élections de décembre, conformément à la volonté de la RDC de se passer de tout appui international.
Alors que Jean-Jacques Lumumba, le petit neveu de Patrice, dénonce une « parodie d’élection » son oncle Roland annonce son ralliement au Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila et appelle à voter pour son candidat, Emmanuel Ramazani Shadary.
La Banque africaine de développement a octroyé un don 121,4 millions de dollars à Kinshasa pour l’aider à rénover et à moderniser les aéroports régionaux de Mbuji-Mayi, Kindu et Kisangani d’ici 2020. Le pays pourrait également rejoindre l’Opensky africain.
Des milliers de manifestants se sont mobilisés à Kinshasa et dans plusieurs grandes villes de la RDC le 26 octobre pour protester contre les machines à voter, prévues pour le scrutin du 23 décembre prochain.
Les représentants des sept principaux partis de l’opposition congolaise ont signé le 25 octobre un communiqué, au terme de deux jours de discussions, dans lequel ils s’engagent à désigner un candidat commun en vue de la présidentielle avant le 15 novembre. Ils ne boycotteront pas ce scrutin prévu pour le 23 décembre, affirment-ils également.
Jeune Afrique a pu consulter un courrier adressé au Dr Denis Mukwege par deux « grands maîtres » de la franc-maçonnerie congolaise. Au risque d’embarrasser le récent prix Nobel de la paix…
Les grands partis de l’opposition congolaise se réunissent depuis mercredi à Johannesburg. À l’origine de cette initiative, une discrète ONG sud-africaine, dirigée par d’anciens négociateurs de la fin de l’apartheid.
Récompensé début octobre par le prix Nobel de la paix, le gynécologue-obstétricien congolais Denis Mukwege sera incarné par l’acteur Djimon Hounsou dans un long-métrage qui sera inspiré de « Panzi », son ouvrage coécrit avec Guy-Bernard Cadière en 2014.
Moins d’une semaine après la déclaration du patriarche Antoine Gizenga appelant ses partisans à soutenir la candidature d’Emmanuel Ramazani Shadary, certains cadres du Parti lumumbiste unifié (Palu) renâclent à s’aligner, tandis que des alliés prennent leur distance.
L’Union européenne a alloué 7,2 millions d’euros supplémentaires afin d’intensifier la lutte contre le virus Ebola, qui a déjà fait au moins 153 morts depuis août en République démocratique du Congo.
Les récents propos de responsables de l’UDPS laissent entendre que le principal parti de l’opposition serait désormais prêt à prendre part aux élections du 23 décembre, malgré le maintien de la controversée machine à voter. Qu’en est-il vraiment ?
Le porte-parole de la majorité au pouvoir en République démocratique du Congo (RDC), André-Alain Atundu, a déclaré lundi que sa résidence à Kinshasa avait été « la cible de tirs nourris » par des inconnus, dans la nuit de dimanche à lundi.
La coalition au pouvoir en République démocratique du Congo a annoncé le 21 octobre l’organisation d’un meeting à Kinshasa le samedi 27 octobre, au lendemain d’une manifestation de l’opposition.
Esquisse de leur programme, machine à voter, fichier électoral… Vingt-un candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre en RDC se livrent chaque semaine à Jeune Afrique. Entretien du jour avec Jean-Philibert Mabaya.
Lors d’un point de presse tenu le 17 octobre à Kinshasa, Léonard She Okitundu, chef de la diplomatie de la RDC, a indiqué avoir officiellement transmis à Luanda « l’indignation et les vives protestations » de Kinshasa à la suite de la brusque expulsion de quelque 200 000 Congolais de l’Angola.
Le gouvernement congolais a annoncé le 16 octobre la signature d’un « accord de développement exclusif » avec deux entreprises chinoise et espagnole pour tenter de financer son projet de barrage Inga III sur le fleuve Congo d’une capacité de 11 000 mégawatts.
Luanda a lancé au début du mois une vaste opération de lutte contre l’immigration clandestine, renvoyant vers la RDC quelque 200 000 ressortissants du pays. Parmi eux, se trouvent des réfugiés du Kasaï, a appris l’AFP.
Récompensé par le prix Nobel de la paix, « l’homme qui répare les femmes » milite pour la fin des violences dans l’Est et dit ne pas croire à la transparence des élections du 23 décembre.
Un meeting d’opposition initialement autorisé a été interdit in extremis samedi à Lubumbashi, deuxième ville de la République démocratique du Congo et ex-fief de l’opposant en exil Moïse Katumbi, à deux mois et demi des élections prévues le 23 décembre.
L’épidémie d’Ebola qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo a atteint le cap des 200 cas, dont 125 morts, a annoncé vendredi l’OMS, inquiète de la persistance de l’insécurité dans la région.
L’opposition congolaise a appelé jeudi à des marches de protestation le 26 octobre, à moins de deux mois des élections prévues le 23 décembre 2018. Elle continue de dénoncer l’utilisation des machines à voter et demande le nettoyage du fichier électoral « d’au moins 10 millions d’inscrits sans empreintes digitales ».
Une nouvelle réunion s’est tenue ce mercredi entre la commission électorale et les candidats à la présidentielle autour de la « machine à voter » et du fichier électoral, deux écueils à deux mois et demi des élections en République démocratique du Congo, sans obtenir le « consensus » avec l’opposition souhaité par les Nations unies.