Le service de la présidence congolaise chargé de la lutte contre la corruption anticipe les prochaines élections des sénateurs et des gouverneurs. Un numéro grâce auquel les citoyens pourront signaler les dérives a été mis en place.
Dans la soirée du 9 avril, trois jeunes ont été tués par un militaire de la Garde républicaine. Une exaction de plus commise par l’un des milliers d’hommes armés acculés dans le chef-lieu du Nord-Kivu et ses faubourgs.
Selon sa porte-parole, le chef de l’État congolais effectue, depuis le 7 avril, « un déplacement à l’étranger pour des dossiers urgents ». Mais le manque de communication précise des autorités interroge.
En cours de déploiement depuis décembre, la force de la SADC peine à engranger des succès. L’Afrique du Sud, son principal contributeur, y joue un rôle opérationnel majeur. Mais son président, Cyril Ramaphosa, plaide désormais pour une « solution politique pacifique ».
Interdire ou forcer le service d’Elon Musk à se conformer aux réglementations. Tel est le dilemme du régulateur des télécoms qui, depuis Kinshasa, tente de juguler l’entrée clandestine de kits satellitaires sur le territoire congolais.
Le président mauritanien, désormais à la tête de l’Union africaine, apporte son appui à l’Angolais João Lourenço dans sa mission de bons offices entre le Rwanda et la RDC.
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a déployé dans le Nord-Kivu une force militaire pour aider l’armée congolaise à lutter contre les rebelles du M23.
Hors du pays depuis bientôt trois mois, l’ancien président est cité parmi les soutiens du M23 par un proche de la rébellion arrêté en janvier. Des accusations que sa famille politique rejette vigoureusement.
En 1998, l’écrivaine ivoirienne Véronique Tadjo a participé à « Rwanda : écrire par devoir de mémoire ». Près de trente ans plus tard, elle revient sur cette expérience et sur l’écriture de son livre « L’Ombre d’Imana », alertant du devoir moral de participer au processus de paix entre Kigali et Kinshasa.
Après que le milliardaire américano-canadien a trouvé du cuivre à Kamoa-Kakula, en RDC, en 2009, il s’est aventuré en Guinée, à la frontière du Liberia et de la Côte d’Ivoire. Désormais dos au mur dans le gisement du Mont Nimba, le magnat des mines use de tous les canaux pour mettre son fer sur les rails.
Si la Première ministre congolaise ne devrait pas empêcher son président de dormir, le gouvernement qu’ils doivent constituer ensemble leur amène quelques insomnies. La lenteur de la composition agace certains.
Elle est, depuis le 1er avril, la cheffe du gouvernement de la République démocratique du Congo. Discrète, cette économiste de formation de 56 ans connaît pourtant Félix Tshisekedi depuis plusieurs dizaines d’années.
À la tête d’Ivanhoe Mines, le tycoon américano-canadien a su s’imposer parmi les figures incontournables du cuivre mondial. C’est par la RDC qu’il est entré sur le continent, au début des années 2000, avant d’étendre son empire en Guinée, dix ans plus tard.
Les Forces démocratiques alliées (ADF) auraient attaqué une localité du Nord-Kivu, mardi 2 avril, « pour se ravitailler en médicaments et nourriture ».
Surpopulation, violence, absence de soins, délai de procédure… Sur le continent, les conditions de vie dans les prisons sont souvent indignes. Focus, en infographies, sur trois d’entre elles : Makala en RDC, Kondengui au Cameroun et la maison d’arrêt de Niamey, au Niger.
Deux mois après l’investiture de Félix Tshisekedi, le nouvel exécutif peine à se mettre en place. Augustin Kabuya, chargé de mener les consultations avec les alliés du président, affirme pourtant avoir terminé.
À l’agenda du ministre congolais, une visite au Medef, un petit-déjeuner avec un ancien président français et une soirée organisée par un nouveau « cercle d’influence ».
Si Kinshasa reste dans le top 10 mondial des pays producteurs de diamants, ses exportations ont chuté de près de 40 % depuis 2019. Et la baisse a été particulièrement marquée en 2023. Décryptage en infographies.
La médiation angolaise tente toujours d’organiser un tête-à-tête entre les deux chefs d’État ennemis, mais les conditions posées par Kinshasa en matière de retrait des troupes rwandaises et de cantonnement des rebelles du M23 demeurent un point d’achoppement.
En RDC, après une injonction du chef de l’État, un haut magistrat est allé visiter la prison centrale de Kinshasa pour y constater les ravages de la surpopulation carcérale.
Dix mois après son arrestation, le conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi, jugé notamment pour atteinte à la sûreté de l’État, a été remis en liberté provisoire.
Lors de la cérémonie d’hommage au député Chérubin Okende, le cardinal Ambongo n’a pas hésité à pourfendre le régime en place et son numéro un fraîchement réélu, Félix Tshisekedi. L’Église pourrait de nouveau assumer une forme de leadership dans l’opposition.
À seulement 25 ans, Don de Dieu Louis Nyembo vient de remporter le concours de plaidoiries des avocats pour les droits humains, organisé par le Mémorial de Caen. L’intervention du jeune avocat portait sur le tribalisme, un fléau qui, selon lui, gangrène la société congolaise dans l’indifférence des autorités publiques. Jeune Afrique publie ici sa plaidoirie, « repenser et panser le tribalisme ».
Pressions des enquêteurs, conditions de détention, difficultés actuelles de la profession… Tout juste libéré après six mois de détention à la prison de Makala, notre correspondant en RDC, également collaborateur de l’agence Reuters et directeur adjoint du site Actualite.cd, revient sur l’épreuve judiciaire qu’il vient de traverser.
Pour que cette page soit tournée, deux conditions restent à remplir : que l’acquittement pur et simple de notre collaborateur soit en définitive prononcé et que cette affaire serve d’exemple de ce qui ne devrait plus jamais se reproduire.
Huit mois après la mort de cet opposant proche de Moïse Katumbi, un hommage lui a été rendu ce 20 mars à Kinshasa. Mais parmi ses proches comme au sein de sa famille politique, personne ne croit à la thèse du suicide.
Notre correspondant en RDC est sorti de prison ce 19 mars aux environs de 22 heures. Alors que le ministère public avait fait appel de sa condamnation et bloqué sa libération dans un premier temps, il est revenu sur sa décision quelques heures plus tard.
Alors qu’il s’apprêtait à être libéré de prison, notre correspondant en RDC a été reconduit en cellule. Le ministère public a en effet fait appel de sa condamnation à six mois de prison, qui lui permettait de recouvrer la liberté. Une décision inique.
Le correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa a été condamné à six mois de prison, une peine qui couvre sa période de détention préventive. L’accusation avait requis 20 ans de détention.