En menant campagne sur des thèmes nationalistes et identitaires, Félix Tshisekedi a remporté une victoire sans appel. L’opposition ne pourra pas faire l’économie de l’autocritique, analyse François Soudan.
Selon les résultats provisoires, l’UDPS du président Tshisekedi fraîchement réélu remporte à lui seul 69 sièges. Les cinq principales formations d’opposition ne cumulent pas plus d’une trentaine de sièges sur les 477 attribués.
Cité parmi les 82 candidats aux législatives invalidés par la commission électorale pour « fraudes », cet ancien du parti de Joseph Kabila a été suspendu de ses fonctions. Il doit désormais faire face à la justice, mais aussi à ses adversaires politiques.
Ce verdict intervient après l’opération menée en mai dernier à Bukavu qui visait des acteurs du commerce illégal d’or. Détenues depuis à Kinshasa, 24 personnes comparaissaient pour « financement du terrorisme ».
Wole Soyinka, Leïla Slimani, Achille Mbembe, Souleymane Bachir Diagne, Edwy Plenel, Gauz… Une centaine d’intellectuels, écrivains, journalistes et activistes demandent la libération immédiate de notre confrère, détenu depuis plus de quatre mois en RDC.
La commission électorale, qui n’a toujours pas annoncé les résultats des législatives, a invalidé 82 candidats pour corruption et fraude. Au risque de relancer le débat sur l’intégrité du processus électoral, dont l’opposition réclame l’annulation.
La Cour constitutionnelle a rejeté les requêtes en annulation et déclaré que les irrégularités constatées ne pouvaient pas changer l’ordre d’arrivée des candidats.
La Cour constitutionnelle doit se prononcer au plus tard le 12 janvier sur deux requêtes en annulation de la présidentielle du 20 décembre 2023. L’un des candidats, Théodore Ngoy, a notamment demandé l’annulation du scrutin. Mais n’a quasiment aucune chance d’obtenir gain de cause.
Selon les résultats provisoires de l’élection publiés par la Ceni, le Prix Nobel de la paix n’a obtenu que 0,22 % des suffrages. Comment expliquer un tel score ?
La décision de la commission électorale, qui survient deux semaines après le scrutin qui a vu Félix Tshisekedi être réélu à la tête du pays, concerne un ensemble plus large de 82 candidats.
La famille politique de Joseph Kabila dénonce le « naufrage » du processus électoral et appelle à une mobilisation générale pour rendre le pouvoir au peuple. Mais jusqu’où ira-t-elle ?
Le candidat à l’élection présidentielle congolaise conteste les résultats provisoires du scrutin, qui donnent Félix Tshisekedi largement vainqueur. Il est le seul à avoir saisi la Cour constitutionnelle.
Dans leur rapport rendu public le 3 janvier, les experts onusiens reviennent en détail sur la crise dans l’Est congolais. Réaffirmant que le Rwanda soutient les rebelles du M23, ils évoquent aussi la coopération entre les armées congolaise et burundaise et l’appui logistique des FARDC aux groupes armés.
Après l’annonce, à bonne date, des résultats provisoires de l’élection présidentielle congolaise, la publication des résultats des scrutins législatifs et provinciaux, elle, a été ajournée.
Arrivé deuxième lors de l’élection présidentielle du 20 décembre, loin derrière Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi appelle à la mobilisation contre un « braquage électoral ». Comme Martin Fayulu en 2018. Mais la comparaison pourrait s’arrêter là.
Déclaré vainqueur avec 73,34 % des voix selon les résultats provisoires annoncés ce dimanche 31 décembre en RDC, le président sortant a salué une victoire de la « solidarité » et de « l’unité » face aux ennemis du pays.
Les résultats provisoires annoncés le 31 décembre par la Ceni confirment la victoire du président sortant. Face à lui, l’opposition demande l’annulation du scrutin et appelle la population à protester.
Avec ses 80 000 places, la plus grande arène de Kinshasa est l’une des plus vastes du continent. Elle accueille aussi bien des rencontres de l’équipe nationale et de célèbres clubs de la capitale que des événements culturels et politiques.
Dans leur déclaration préliminaire, la Cenco et l’ECC ont affirmé avoir constaté qu’un candidat s’était « largement démarqué » à ce stade, tout en soulignant des irrégularités susceptibles d’affecter l’intégrité des résultats à certains endroits.
La marche organisée notamment par Martin Fayulu a viré à l’affrontement avec les forces de l’ordre avant même d’avoir commencé. L’opposition congolaise semble encore en quête d’une stratégie commune.
La Fondation Bill Clinton pour la paix dénonce les conditions de détention dans la plus grande prison de RDC, où l’immense majorité des détenus sont en attente de jugement.
Alors qu’une poignée de bureaux votaient encore le 25 décembre, la Ceni poursuit l’annonce des résultats partiels. Elle a beau continuer à défendre l’intégrité du processus, l’opposition en demande l’annulation et appelle à manifester le 27 décembre.
Quand Sébastien Desabre a été nommé sélectionneur de l’équipe congolaise en août 2022, celle-ci était mal en point. Un an plus tard, elle s’apprête à disputer la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations. Le résultat d’un travail en profondeur.
Dans sa messe de Noël, l’archevêque de Kinshasa a qualifié de « gigantesque désordre organisé » les élections de cette semaine en République démocratique du Congo.
Tandis que l’opposition congolaise demande l’annulation des scrutins du 20 décembre, les missions d’observation électorale tentent de relativiser l’impact des nombreux dysfonctionnements constatés lors des opérations de vote.
À 19 ans, le basketteur de l’équipe de France et des Spurs de San Antonio (États-Unis) a fait ses débuts en NBA le 24 octobre. Né d’une mère française et d’un père originaire de la RD Congo, il fait déjà l’objet d’un livre.
Alors que la commission électorale a commencé à annoncer les premières tendances, les adversaires de Félix Tshisekedi se cherchent une stratégie. Certains opposants, dont Fayulu et Mukwege, ont annoncé la tenue d’une première manifestation le 27 décembre.
Après une première journée décrite comme chaotique par l’opposition, les élections générales ont par endroits repris ce 21 décembre. La commission électorale, qui a annoncé la fin officielle du scrutin jeudi dans la soirée, a fait savoir que les premiers résultats partiels seraient publiés le 22 décembre.
Retards dans l’ouverture des centres de vote, problèmes d’acheminement du matériel électoral, machines à voter en panne… Les couacs se sont accumulés lors des élections en RDC, au point que la commission électorale a décidé de prolonger les opérations de vote. Décryptage en vidéo.